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homme-par-femme

Il se hissa dans le bateau. La beauté de ses reins blancs et vaguement lumineux, quand il escalada le rebord de la barque, lui donna l’envie de mourir, de mourir.

La beauté de ses reins obscurs et lumineux, quand il grimpa dans le bateau, de son dos souple et rond, ah, c’en était trop pour elle, c’était une vision trop définitive. Elle le savait, et c’était fatal. Ah ! l’irrémédiable terrible de la destinée, et d’une telle beauté !

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: Femmes amoureuses, traduit de l’anglais par Maurice Rancès et Georges Limbour, éditions Gallimard, 1949, page 254

[ désir ] [ cristallisation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-par-femme

Il est bien là, Paul, C'est un sentiment court et parfait, toujours difficile à décrire. Plus un état qu'un sentiment d'ailleurs, car tout cela est avant tout physiologique, disons que chaque cellule de Paul se trouve pour une fois à sa place, heureuse de son sort dans ce corps libre et avachi et, brièvement, Paul ne manque de rien. A la rigueur, une petite pipe. Si l'on voulait être perfectionniste. A la rigueur. Voici justement qu'apparait Marguerite mais ne rêvons pas.

Auteur: Pourchet Maria

Info: Rome en un jour

[ confort ] [ abrutis ]

 

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homme-par-femme

Boris et ses pulsions désordonnées, sa noirceur, son imprudence, toujours à prendre des risques, démarrant au quart de tour sans réfléchir ; Boris pâle et vaseux, avec ses pommes volées et ses romans en russe, ses ongles rongés et ses lacets qui traînaient dans la poussière ; de la graine d'alcoolique, capable de jurer couramment en quatre langues, piquant la nourriture à sa guise dans mon assiette et tombant soûl par terre, le visage rouge comme si on l'avait frappé ; Boris me manquait.

Auteur: Tartt Donna

Info: Le Chardonneret

[ entier ] [ attachant ] [ personnage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-par-femme

KRALIK : Il y a beaucoup de choses que vous ignorez à mon sujet, mademoiselle Novak. En fait, il se pourrait qu'on ne se connaisse pas du tout, vous et moi. (Il la regarde droit dans les yeux.) On fait rarement l'effort, hélas, de gratter sous la surface des choses. KLARA : Monsieur Kralik, je me garderais bien de gratter VOTRE surface. Je sais exactement ce que je trouverais : une vitrine vide à la place du coeur, des colonnes de chiffres raturés en guise d'âme.

Auteur: Laszlo Miklos

Info: La Boutique au coin de la rue, Acte III, Scène 2

[ dévoilé ] [ calculateur ]

 

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homme-par-femme

Elle aime Gripotard. Elle aime ce garçon un peu sauvage, un peu fébrile, au visage maigre, aux yeux brillants, aux pensées drues, naïves et violentes. Ce qu’il y a de force en lui plaît à la femme qui est en elle, et ce qu’il y a de faiblesse plaît à la mère qui est aussi en elle. Elle veut le protéger, le craindre, le rassurer, avoir confiance en lui, l’apprivoiser, le rendre fort, joyeux. Elle voudrait aussi éteindre au fond de son regard cette lueur un peu folle qui l’attire et l’inquiète.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, page 60

[ amoureuse ] [ ambivalence ] [ imagination ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-par-femme

Toute la ville m’affama. Je l’avais devant moi. Comment s’y prenait-il pour s’éclipser et réapparaître ? Il ne m’avait pas quittée : nous allions sans commencement, sans fin. Je ralentis, je le détaillai, je sacralisai le col graisseux de son imperméable, ses cheveux ingrats, sa nuque pauvre, ses oreilles décollées. J’eus des frémissements dans les bras et dans les mains, frémissements de sa taille fine, de la ceinture de son imperméable serrée comme la mienne jusqu’au dernier œillet. Il avançait à petits pas rapides, évitant par temps sec des ruisselets sur le macadam. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, page 17

[ traque ] [ fascination-répulsion ] [ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-par-femme

En fait, André il n'était pas du tout le nombril du monde comme il croyait ; au contraire, c'est lui qui habitait chez moi, c'était lui la petite planète qui me tournait autour. Et même si on y regarde vraiment, il était encore moins qu'une planète, plutôt un parasite. C'est ça, un parasite. Comme une tique sous la peau. Il m'a laissé croire qu'il avait plein de choses à m'apprendre, que j'avais de la chance d'être avec lui. En fait c'était un parasite qui occupait mon appartement. Un coucou. Un bernard-l’ermite. Un profiteur.

Auteur: Gault Vanessa

Info: Jeu de dupes

[ écornifleur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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rencontre

Je me suis retournée vers lui. Il avait de petits yeux noisette, les cheveux rasés et un chandail rayé de deux teintes de vert. Ses Converse semblaient avoir fait la Deuxième Guerre mondiale et en m'y attardant un peu plus, je me suis demandé qui lui avait appris à faire des boucles. Il avait de la gueule. Je pouvais dire en un seul coup d'œil qu'il avait à la fois tout ce qu'il fallait à un homme pour me plaire et en même temps la seule chose qui pouvait me repousser : un enfant.

Auteur: Babin Miléna

Info: Les fantômes fument en cachette

[ homme-par-femme ] [ séduisant ]

 

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homme-par-femme

Tu es mon cancer, ai-je pensé. Tu as semé tes métastases avec adresse, tu m'as affaiblie d'année en année, mais Dieu sait comment, j'ai réchappé de tes attaques insidieuses, répétées, et aujourd'hui, quelque chose d'inespéré se produit, tu ne m'atteins plus, comme le prévoyait Jean, j'ai ôté ces lunettes que tu m'avais imposées, je vois le monde par moi-même, je te vois tel que tu es, un homme sans compassion, un type dévoré par l'ambition personnelle, un sale con qui m'a utilisée de toutes les manières possibles, mais qui n'a jamais aimé personne d'autre que lui-même.

Auteur: Tong Cuong Valérie

Info: L'atelier des miracles, p 134

[ dénigré ] [ couple ]

 

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