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éloge

Élie Faure avait pris la place d’un clairvoyant. Tension violente ici, perte de voltage là, sommeil ou mort ailleurs (…) L’Art n’était pas qu’un jeu de couleurs et de formes. Derrière les réalités plastiques immobilisées sur une génération coulait l’histoire – ses faits annonciateurs et ses destins irrémissibles.

Auteur: Le Corbusier Jeanneret

Info: Élie Faure, Europe n° 180, 1937

[ historien de l'art ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

observateur

Personne ne sait réellement comment ni pourquoi la nature agit ainsi, mais cela ne change rien. Le résultat est là. Lorsque nous interagissons avec le monde quantique, ce qui était multiple devient unique. C'est un peu comme lorsque, répondant un peu vite à une question qui vous est posée par surprise, toutes les idées inexprimées et parfois même contradictoires que vous avez pu avoir à propos d'un sujet se figent en une réponse hâtive. Une réponse qu'il n'est plus possible de corriger.

Auteur: Galfard Christophe

Info: L'Univers à portée de main

[ figé ] [ instantané ] [ immobilisé ] [ limitation ] [ arrêt sur image ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

méditation

Le souffle ne descend ni ne monte; s'abstenant de ces deux mouvements, il se tient immobile. En aucune manière la pensée ne se déploie. Le souffle-maîtresse de maison reste à demeure. Suivant la voie de la Béatitude, il réprime sa propre pensée; [...] Immobile, indifférencié, invariable, sans aurore ni crépuscule, de bonne moelle, telle est, dit-on, l'extinction où la pensée ne déplie aucune activité mentale. Quant au Seigneur qui a immobilisé ainsi sa pensée auprès de la syllabe du dhamma et dont le souffle est suspendu, à l'instant même il est indifférent au monde sensible.

Auteur: Kanha

Info: Dohakosa de Kanha, sq 13, 17, 20 et 23, traduit par Lilian Silburn, Aux sources du Bouddhisme, Fayard, p.349-350

[ zen ]

 

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pollution

Le 4 décembre 1952, un puissant anticyclone s'installe au-dessus de Londres. Une banale inversion de température se produit : de l'air froid est immobilisé sous une couche d'air chaud. Le fog, brouillard traditionnel londonien, commence à se former. Du fait de l'absence de vent, il stagne et se charge en particules issues du chauffage au charbon et des gaz d'échappement. En quelques jours, l'air devient irrespirable. La visibilité baisse tellement que la circulation est impossible. Le brouillard, devenu jaune, pénètre dans les bâtiments. Des spectacles et des séances de cinéma sont annulés. Lorsque le nuage se dissipe, le 9 décembre, il a tué environ douze mille personnes et fait des dizaines de milliers de malades.

Auteur: Saint-Exupéry Patrick de

Info: XXI, N° 14, Printemps 2011

[ écologie ] [ historique ] [ anecdote ]

 

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précipitation

7h50. J'entrepris de dévaler les quatorze étages plus véloce qu'un livreur de restaurant chinois.. Arrivé au quatrième, je remarquai que la porte palière de la cage d'ascenseur était ouverte et la cabine immobilisée entre le quatrième et le cinquième étage. Deux jambes pendaient dans le vide, un des pieds avait perdu sa chaussure. Tandis que je me demandais si l'homme était mort, plusieurs résidents des étages supérieurs descendirent l'escalier à toute allure, me bousculant au passage. (...)

Comment pouvaient-ils se soucier aussi peu de ce pauvre homme qui en cet instant, luttait peut-être contre la mort ? Remarquez, je ne pouvais moi-même faire grand chose pour lui. Je regardais ma montre. Huit heures pile ! Merde, j'étais à présent carrément en retard !

Auteur: Kim Young-Ha

Info: Qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur ? et autres nouvelles

[ vitesse ] [ stress ] [ flux tendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ballade

Je marchai lentement, impressionné par le spectacle d'ombre et de lumière. En Provence, il m'arrivait de ressentir des émotions devant la nature qui me rendaient proche de l'évanouissement. Petit à petit, le soleil s'élevait dans un ciel azur déserté de nuages. Les brumes sur l'eau disparaissaient. Dans un renfoncement de la rive, des barques et de nombreuses yoles longues et minces, de toutes couleurs, étaient amarrées.

Deux skifs effilés passèrent à grande vitesse sous les encouragements des barreurs qui imprimaient la cadence. Les hommes, habillés de maillots rayés, brassant l'eau à grands coups de pelles, grimaçaient dans l'effort avec "han" retentissants. Les skifs disparurent derrière une rangée d'arbres. Des vaguelettes agressives s'écrasèrent bruyamment sur les bateaux immobilisés, soulevant les coques de secousses ondulantes. Dans l'eau, les reflets colorés des embarcations s'effacèrent un court instant, puis le calme revint.

Auteur: Yvars Alain

Info: Que les blés sont beaux, pp 127/128

[ contemplation ] [ nature ] [ aviron ] [ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépression

En analysant – c’est-à-dire en dissolvant – le mécanisme du déni dans lequel le dépressif s’est immobilisé, la cure analytique peut opérer une véritable "greffe" de potentiel symbolique, et mettre à la disposition du sujet des stratégies discursives mixtes opérant au croisement des inscriptions affectives et des inscriptions linguistiques, du sémiotique et du symbolique. De telles stratégies sont de véritables réserves contre-dépressives que l’interprétation optimale au sein de l’analyse met à la disposition du patient dépressif. Parallèlement, une grande empathie est requise entre l’analyste et le patient déprimé. A partir d’elle, les voyelles, consonnes ou syllabes peuvent être extraites de la chaîne signifiante et recomposées selon le sens global du discours que l’identification de l’analyste avec le patient lui a permis de repérer. C’est un registre infra- et trans-linguistique qu’il faut souvent prendre en considération en le référant au "secret" et à l’affect innommé du dépressif.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 64

[ psychanalyse ] [ mode d'action ] [ efficacité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

onirisme

Promenade dans les bois. Chemin dégagé et rocailleux.

Bon, me voilà face à un truc insolite.

Ce n'est pas apparent.

Mais je le sais.

Certes, si elle était vraiment inconnue, je ne pourrai la voir, cette chose... La distinguer. Puisqu'elle ne ferait pas partie des objets déjà intégrés dans une case pré établie...

Néanmoins JE LE SAIS.

Elle est devant mes yeux.

La décrire ? Comment créer une nouvelle case ?

Une pierre, grossier parallélépipède grisâtre d'environ 15 centimètres sur le petit côté...

Avec des bords trop bien définis, telles les bordures d'un dessin de Hergé.

Et maintenant voilà que ce machin est autre, mais sans que j'aie pu m'apercevoir du changement. Effet d'une transmutation visuelle magique, fondu-enchaîné parfait dans sa lenteur, mais produit instantanément ?

La chose bouge un peu. Elle a modifié sa couleur, du gris incertain nous sommes passé à ce que je nommerai : bleu terne.

Un bleu épais qui semble scintiller de l'intérieur.

Je suis à genoux devant elle.

L'objet s'est élargi, de telle sorte qu'il fait désormais penser à une demi-étoile de mer,  avec des contours imprécis, vaporeux...

Et. Et...

Et le revoilà caillou. Pardonnez les pauvres analogies pour tenter de définir ce truc mais je n'en puis trouver de meilleures.

Maintenant je me transforme. Comme si la pierre restait parfaite, immobilisée dans un espace absolument figé.

... Et mézigue, observateur, votre serviteur envoyé spécial... qui rapetisse...

Ma vision passe désormais par les oreilles.

...

Au pied d'une falaise bleue. De grands nuages tanguent, volutes vertes au-dela de l'horizon.

Feuillus qui bordent le chemin ?

Je peux bouger.

Mais la falaise reste intangible. Je passe au travers.

Sens tactiles floutés par on ne sait quoi.

...

Pas d'exotisme ici.

De paradoxe... Rien. 

Tout est évidence.

Simple

Le bizarre est derrière. 

Curieuses les sensations d'une vie ? Insolites... Singulières. Surprenantes. Normales ? 

Of course not

J'ai quitté notre monde ésotérique, inexplicable... désorientant.

Pour entrer dans le réel.

Auteur: Mg

Info: 5 fév. 2013

[ dernières paroles ] [ poème ]

 

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traquenard

Des fourmis qui construisent un piège
Les fourmis divisent le travail selon l'âge, utilisant les individus les plus vieux comme constructeurs de piège. Une espèce de fourmis féroces amazoniennes a été observé en train de construire un piège raffiné dans lequel la proie malchanceuse est étirée comme une victime de torture médiévale, avant d'être lentement coupée en morceaux.
Avec adresse et patience, la fourmi ouvrière Allomerus decemarticulatus coupe les poils de la tige de la plante qu'elle habite, et emploie de minuscules fibres pour construire un piège spongieux, rapporte le magazine Nature. Cet exploit technologique ingénieux n’a été observé que chez une autre espèce de fourmi selon les chercheurs français.
Les fourmis enlèvent donc des poils pour dégager un chemin sous la tige de la plante, tout en laissant quelques poils en forme de "piliers" sur lesquels la plate-forme mortelle reposera. Utilisant les poils de la plante qu'ils ont moissonnée, les fourmis construisent alors la plate-forme elle-même, en la liant et la renforçant avec un mycète spécial. Quand elles ont terminé la plateforme elles perforent des trous le long de sa surface, chacun juste assez grand pour pouvoir y passer la tête. Puis des centaines de fourmis ouvrières montent dans la chambre et attendent, cachées à l'intérieur de la plate-forme mâchoire inférieure juste à l'intérieur du trou, a proie à venir" raconte le co-auteur Jerome Orivel de l'université de Toulouse. Qui a les pattes assez minces pour passer dans les trous soigneusement préparés aura un destin malheureux s'il entre dans ce piège. Il n'y a aucune limite à leur ambition - elles essayent de capturer n'importe quel mammouth du monde des insectes. "Elles attraperont presque tout ce qui ira sur ce piège" poursuit le Dr Orivel " et elles le saisiront n'importe comment - par les jambes, antennes, etc."
Une fois la proie bien fixée par les mâchoires qui tiennent ses extrémités, elle est étirée au-dessus de la plate-forme, comme lors d’un antique sacrifice aux dieux. Une masse de fourmis ouvrières vient alors à l'intérieur du piège pour la piquer vigoureusement et causer sa paralysie. Une fois la créature entièrement immobilisée ou morte, les fourmis la portent à leur nid où elles la démembrent pour pouvoir la porter à l'intérieur. " Les petits insectes sont immédiatement démembrés et transporté au nid dit le Dr Orivel. Mais les plus grands peuvent rester sur le piège jusqu'à 12 heures. En résumé elles essayent d'attraper tout animal du monde des insectes - à condition qu'il ait les pattes fines…. Le succès dépendant donc des types d'insectes avec des pattes plus petites que les trous -, les chenilles, par exemple, n'ont aucune chance d’être attaquées."

Auteur: Fortean Times

Info: 29 avril 2005

[ guet-apens ] [ chasse ]

 

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neurochirurgie

Quant à cette opération, il s’agit, comme vous le savez certainement, de chirurgie éveillée. Cela signifie que vous serez d’abord endormi pour que nous puissions ouvrir le crâne et librement accéder à la surface du cerveau sur laquelle il nous faut intervenir. Soit, chez vous, la partie gauche immédiatement au-dessus de l’oreille et approximativement jusqu’au milieu de la partie supérieure de la tête… Cela prendra environ deux heures. Puis nous vous réveillerons. Vous ne sentirez aucune douleur mais serez allongé sur votre côté droit et attaché de tous côtés, de manière à être totalement immobilisé. Vous serez légèrement penché vers le bas afin que la gravitation pousse naturellement votre cerveau sur la surface supérieure droite de votre crâne. Ceci nous donnera moins de pression et un peu plus d’espace au lieu exact de l’intervention. Seule votre main droite pourra bouger et par moments nous vous demanderons de le faire pour nous assurer que nous ne provoquons pas une éventuelle paralysie.

Par ailleurs, vous aurez devant les yeux un ordinateur dont l’écran vous présentera divers exercices de lecture et de calcul. Exercices qu’il vous faudra faire à haute voix. Il s’agira pour nous, pendant cette période initiale, d’identifier le plus précisément possible où se trouvent, dans votre cerveau, les liens dont dépendent le langage et les mathématiques. Vous savez évidemment que la neurologie situe depuis longtemps, chez des droitiers comme vous, ces capacités dans l’hémisphère gauche, à des endroits spécifiques. Toutefois quelques sujets fonctionnent, si l’on veut, comme à l’envers. Chez eux l’hémisphère droit joue la fonction de l’hémisphère gauche et réciproquement. C’est ce que l’on appelle "les gauchers". Il arrive aussi qu’un accident ou une tumeur d’évolution lente, comme la vôtre, permette aux fonctions cérébrales d’émigrer – il n’y a pas d’autre terme – d’un hémisphère à l’autre. C’est rare, mais cela arrive. Ce n’est pas votre cas. […] Donc, chez vous, c’est bien à gauche que se trouvent ces fonctions. Mais nous savons, depuis maintenant plusieurs années, que la localisation de ces régions cérébrales varie très légèrement d’individu à individu. Afin de tenter d’éviter tout dommage chirurgical, nous sommes donc obligés de commencer par dresser une carte spécifique de votre cerveau. En vous faisant faire ces exercices, qui sont élémentaires, nous ferons passer par endroit un très léger courant électrique. Rassurez-vous, vous ne sentirez rien, mais l’intérêt de ce courant est que lorsqu’il passera exactement à l’endroit où votre cerveau sera en train de travailler pour lire ou calculer, il cessera alors, lui, de fonctionner, et vous de parler. De cette espèce de paralysie d’un instant, vous ne vous rendrez très probablement même pas compte, mais nous si. Nous aurons alors trouvé les lieux qui, chez vous, concernent le langage et le calcul.

Auteur: Declerck Patrick

Info: Dans "Crâne", pages 53 à 55

[ technique ] [ aires cérébrales ] [ opération chirurgicale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson