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révolution

Une population parfaitement déterminée est en mesure non seulement de contraindre un dirigeant à fuir son pays, mais également de faire reculer un candidat à l'occupation de son territoire par la mise en oeuvre d'un formidable ensemble de stratégies disponible : boycotts et manifestations, occupations de locaux et sit-in, arrêts de travail et grèves générales, obstructions et sabotages, grève des loyers et des impôts, refus de coopérer, refus de respecter les couvre-feux ou la censure, refus de payer les amendes, insoumission et désobéissance civile en tout genre.

Auteur: Zinn Howard

Info: Désobéissance civile et démocratie : Sur la justice et la guerre

[ révolte ]

 

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fisc

Flavius Sabinus (père de Vespasien) devient en effet receveur de l'impôt du quarantième en Asie, c'est-à-dire qu'il dirige la perception des droits perçus sur la circulation des denrées dans une des circonscriptions de cette province opulente... En gérant de façon très équitable et intègre cette charge, d'habitude fort détestée des populations provinciales contraintes de payer les impôts aux représentants de l'autorité romaine, Flavius Sabinus se distingue des autres publicains au point de recevoir de ses administrés une marque d'estime bien rare: des villes d'Asie lui élèvent des statues portant cette inscription: "A notre percepteur intègre".

Auteur: Salles Catherine

Info: La Rome des Flaviens : Vespasien, Titus, Domitien

[ historique ]

 

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vacherie

Dans ce pays, c'est quasiment une faute antipatriotique de dire qu'on aime pas Johnny, alors que ce con est français quand il s'agit de chanter pour la droite mais belge quand il faut payer ses impôts. Avec toute la thune qu'il prend à tous ces crétins qui courent acheter ses disques, ne dis pas que c'est un chic type. Non mais, écoute: "Quand tu n'te sens plus chatte, et que tu deviens chienne, et qu'à l'appel du loup, tu brises enfin tes chaînes...." Ho! tu réalises l'état du cerveau qu'a pondu un tel scandale poétique?

Auteur: Gendron Sébastien

Info: Road Tripes

[ chanson ] [ ironie ] [ musique ] [ Gaule ]

 

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existence

Par le fait qu'une mère m'a mis au monde, je suis fautif, je suis condamné à vivre, je dois appartenir à un État, être soldat, tuer, payer des impôts pour des armements. Et, en ce moment, la faute de la vie m'a amené de nouveau, comme jadis en temps de guerre, au devoir de tuer. Mais, cette fois, je ne tue pas à contrecoeur, je prends conscience de la faute, et, si ce monde stupide et abruti vole en miettes, je ne proteste pas, je fais de mon mieux pour l'y aider et je péris volontiers avec.

Auteur: Hesse Hermann

Info: Le loup des steppes, Livre de Poche no 2008

[ imposée ] [ désespérante ] [ être humain ]

 

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révolte

Commencez par arrêter de voter pour vos ennemis. Arrêtez de vous donner des maîtres. Arrêtez de payer des surveillants pour vous épier.
Arrêtez d'offrir par votre travail, au prince, l'or et les armes dont vous serez ensuite les victimes. Arrêtez de donner la liste de vos biens à ceux qui exigent de vous piller. Pourquoi constituez-vous ces files qui montent au bûcher et qui alimentent le sacrifice pour quelques-uns ou pour un seul ? Pourquoi tenez-vous tant à être le complice préféré du meurtre et l'ami fidèle du désespoir ? Les bêtes ne souffriraient pas ce que vous consentez. Ne servez plus.

Auteur: La Boétie Etienne de

Info:

[ état ] [ gouvernement ] [ impôts ]

 

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contraction du langage

"Je ne suis", à l'usage, se révèle souvent identique à "je suis". C'est-à-dire que, de la phrase "je ne suis pas sûr", on passe à cette élision de "je suis pas sûr ", puis à "j'suis pas sûr ", pour arriver à "chui pas sûr". D'où l'importance augmentée du "pas" qui vient à lui seul poser la négation. C'est donc "Chuis sûr..." ou "Chuis pas sûr" Autre exemple plus spécifique. Vous venez à parler de vos impôts, (bien sûr trop chers à votre gout). On vous rétorquera aisément, en parlant du fisc. "Oh, ils prennent où il y a." Phrase qui, dans la discussion, devient : "O Y prennent où y'a". Et donc ce truc phonétique extraterrestre "oïprénouïa" ou "iprénouïa".

Auteur: Mg

Info: 2012

[ phonétique ] [ langue française ] [ expression gnomique ]

 

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scatophilie

S’il fallait trouver un point commun à ce qui se produit de plus chic actuellement, ces œuvres sans art, alors le rejet radical de la beauté et de la hauteur pourrait constituer la caractéristique la plus flagrante. A la phase de déconstructivisme avait succédé un courant ne visant plus qu’à donner la nausée. […] L’art contemporain se résume désormais presque exclusivement à un travail autour des excréments et des organes génitaux, le tout pouvant éventuellement être accompagné de quelques outrages au Christ, par principe. Cet attrait moderne pour l’anus, ce plaisir dans la contemplation de la défécation, ce rire dans la souillure en dit long sur l’époque : incapable de se hisser à la hauteur des œuvres d’antan, le créateur actuel, dans une démarche de stricte vengeance, se trouve réduit à rabaisser et à moquer. De cette affaire, le peuple est absent : personne n’a jamais croisé un ouvrier dans un musée d’art contemporain, et comme celui-ci se trouve réfractaire à venir aux œuvres, les œuvres lui sont imposées sur les ronds-points, les murs et les places publiques, payées par ses impôts. Plus il y a d’État, moins il y a d’art.

Auteur: Sansonnens Julien

Info: "Septembre éternel", Éditions de l’Aire, 2021, p.265 et 266

[ dénigrement ] [ laideur ] [ inversion des valeurs ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

climat

On ne va pas instaurer un écofascisme ou un stalinisme vert ! Personne ne veut ça. Mais il ne faut pas se mentir : si l’on consomme moins, il y aura une petite incidence sur un certain type de confort. A l’instant, trois voitures viennent de passer, avec une seule personne dans chacune. Il ne s’agit pas de l’interdire mais il faut que cela devienne rare. Un billet d’avion coûte souvent moins cher qu’un billet de train, c’est incompréhensible. On réplique parfois que la liberté n’est pas négociable. C’est idiot, toute notre vie est conditionnée par des privations de liberté : je ne suis heureusement pas libre d’agresser un passant, ni de ne pas payer mes impôts ou de ne pas scolariser mes enfants. Des tas d’actes sont interdits ou obligatoires, pour le bien commun. Ne doit-on pas considérer la planète - la vie - comme un bien commun ? Dans quelques années, des épisodes caniculaires empêcheront de sortir de chez soi. Le corps ne peut pas rester longtemps à 55 °C. Le réchauffement nous privera de la liberté de sortir, ce n’est pas rien ! Il faut s’imposer de petites restrictions pour éviter une catastrophe in fine bien plus liberticide.

Auteur: Barrau Aurélien

Info: Interview à "Libération", 02.10.18

[ long terme ] [ conséquence ] [ responsabilité ] [ écologie ] [ sobriété ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vie quotidienne

Lorsqu’un homme a exercé la même profession pendant des années, il a perdu la notion du temps. Même si sa journée de travail se limite à huit heures de présence, elle ne s’achève pas quand la maîtrise siffle l’heure de la sortie. Il faut encore y ajouter la durée du trajet entre sa boîte et chez soi, sans oublier les longues minutes qu’on va devoir consacrer à manger, à se laver, à s’acheter de nouveaux vêtements, ou une voiture, à remplacer ses pneus, ou sa batterie, à payer ses impôts, à copuler, à recevoir des amis, à se soigner, à se remettre d’un accident, à faire sa lessive, à éviter de se faire voler, à s’inquiéter de la météo, à dormir, à faire des insomnies, et je laisse de côté toutes ces choses dont la décence nous interdit de parler, BREF l’être humain n’aura au bout du bout que TRES PEU DE TEMPS à se consacrer. Il arrive même que les heures supplémentaires le privent de quelques-unes de ces tâches de première nécessité, comme de baiser. Bordel de merde ! Et ce genre d’existence vous bouffe six jours de la semaine et, comme le dimanche, vous êtes censé fréquenter l’église ou manger en famille, parfois les deux, parlez d’un rêve éveillé !

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 212

[ salariat ] [ collectif-personnel ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

roublard

Il y a en effet deux catégories de gens dans ce bas monde : les niais et les malins et, que je sache, personne n'a envie d'appartenir à la première catégorie. Le tout est de savoir certaines choses et d'avoir l'œil bien ouvert. Les gobe-mouches sont ceux qui croient aux balivernes des journaux, qui paient leurs impôts et qui vont à la guerre, voire même y laissent leur peau. Les malins, eh bien ! les malins...sont tout le contraire, voilà tout. Or, nous vivons dans un temps où le gobe-mouches court à sa perte , mais où le malin s'en tire; où le niais ne peut manquer d'être plus roulé qu'à l'ordinaire et où le malin doit devenir plus malin de jour en jour. Vous connaissez le proverbe : " mieux vaut un âne vivant qu'un professeur mort" et cet autre : "plutôt l'œuf aujourd'hui que la poule demain", et cet autre encore : "c'est d'un homme veule de promettre et de tenir". Moi, je dirai plus encore : dorénavant, il n'y aura plus de place en ce monde que pour les malins, la niaiserie sera un luxe qu'on ne pourra plus se permettre, et il faudra devenir encore plus malin, extrêmement malin, car notre époque est dangereuse : à qui donne un doigt, on prend le bras....

Auteur: Moravia Alberto

Info: La Ciociara

[ rusé ] [ survie ] [ mariolle ] [ retors ]

 

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Ajouté à la BD par miguel