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émerveillement

Les hommes ! Ils vivent dans un monde où l'herbe continue d'être verte, où le soleil se lève tous les jours, où les fleurs se transforment en fruits, et qu'est-ce qui les impressionne ? Des statues qui pleurent. Et de l'eau qui se change en vin ! [...] Comme si la transformation du soleil en vin par l'entremise de vignes, de raisins, de temps et d'enzymes n'était pas mille fois plus impressionnante, surtout qu'elle se répétait sans cesse...

Auteur: Pratchett Terry

Info: Les Annales du Disque-Monde, Tome 13 : Les Petits dieux

[ voir ]

 

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humaine réflexion

J'attache peu d'importance à la taille physique et ne ressens pas la moindre humilité devant l'immensité des cieux. Les étoiles sont peut-être immenses, mais elles ne peuvent ni penser ni aimer, et ce sont des qualités qui m'impressionnent bien plus que la taille.

Mon image du monde se dessine en perspective, non pas comme une maquette à l'échelle. Le premier plan est occupé par des êtres humains et les astres se retrouvent à être aussi petits que des pièces de trois sous.

Auteur: Ramsey Frank Plumpton

Info:

[ ambitieuse ] [ mégalo ] [ référence ouverte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fuite

Je suis une personne un peu exaltée qui ne comprend la vie que de façon lyrique, musicale, chez qui les sentiments sont beaucoup plus forts que la raison. J'ai tant soif de merveilleux que seul le merveilleux a pouvoir sur moi. Tout ce que je ne peux transformer en quelque chose de merveilleux, je le laisse tomber. La réalité ne m'impressionne pas.  Je ne crois qu'à l'intoxication, à l'extase, et lorsque la vie ordinaire me tient dans ses chaines, je m'échappe, d'une manière ou d'une autre. Assez des murs. 

Auteur: Nin Anaïs

Info: Incest: From "A Journal of Love": The Unexpurgated Diary of Anaïs Nin, 1932-1934

[ dérobade ] [ esquive ] [ drogue ] [ auto-évaluation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gravitation

Il n'est pas de direction qui impressionne l'homme davantage que celle de la chute; toutes les autres ont en comparaison quelque chose de dérivé, de secondaire. La chute est ce que l'on redoute le plus dès l'enfance, et la première chose contre laquelle on soit armé dans la vie. On apprend à s'en garder ; à partir d'un certain âge, toute défaillance en ce domaine est ridicule ou dangereuse. La pluie, au contraire de l'homme, est ce qui doit tomber. Rien ne tombe aussi fréquemment et diversement que la pluie.

Auteur: Canetti Elias

Info: Masse et puissance

[ pesanteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

purisme

Philippe (*) croit que les choses qui se seront passées pendant le tournage resteront impressionnées sur la pellicule et impressionneront le spectateur, ce qui est vrai jusqu'à un certain point, mais lui y croit à un point qui confine à la magie. Ce n'est pas de la superstition, cette croyance fonctionne très bien avec son cinéma, par exemple, il ne mange pas pendant qu'il tourne, il dit : "Moi, je suis capable de repérer un plan tourné par un type qui revient des toilettes, parce que c'est de la merde !"

Auteur: Cholodenko Marc

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°472, oct.1993 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 549 - (*) Philippe Garrel, cinéaste

[ septième art ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

nourriture

L'essentiel, avec le reblochon, c'est de ne pas se laisser impressionner. Il y a clairement une difficulté de départ, cette barrière que l'odeur du fromage dresse contre le monde extérieur. Mais il ne faut surtout pas se méprendre à son sujet. Ce n'est pas de l'agressivité de sa part, c'est juste la manière qu'a le fromage de dire : as-tu vraiment envie ? es-tu prêt ? Cette senteur, c'est qu'il a trouvé pour être là, pleinement - c'est qu'il ne veut pas être avalé sans qu'on s'en rende compte, être gobé comme si de rien n'était.

Auteur: Alcoba Laura

Info: Le Bleu des Abeilles

[ France ] [ fumet ]

 

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lecture

...A l'heure actuelle voici, à mon sens, les raisons pour lesquelles nous lisons : un, pour nous délivrer de nous-mêmes ; deux, pour nous armer contre des dangers réels ou imaginaires ; trois, pour nous "maintenir au niveau" de nos voisins, ou pour les impressionner, ce qui revient au même ; quatre, pour savoir ce qui se passe dans le monde ; cinq, pour notre plaisir, ce qui veut dire pour stimuler et élever nos activités et pour enrichir notre être.
On peut ajouter d'autres raisons à ces cinq-là, mais elles me paraissent être les principales...

Auteur: Miller Henry

Info: Lire aux cabinets

[ motivation ]

 

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rapports humains

Les études m'ont donné un langage, pas une langue. En société, dès que la contrainte se desserre, je reprends mes travers : les idées ordinaires, des raisonnements relâchés et des jugements de valeur. Je suis heureux comme ça. Et dès que la contrainte se resserre, dans mon milieu professionnel, ou pour impressionner le bourgeois, je donne le change: vocabulaire choisi, jugements cohérents, peu d'affectivité, et un peu d'humour. Mais je n'exprime pas ce que je suis avec ce type de langage. je suis un homme de mots et d'idées simples, qui peut se corriger, pas se transformer.

Auteur: Alter Norbert

Info: Sans classe ni place

[ hiérarchie ] [ comédie ] [ contrainte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

toubibs

Je hais les médecins. Les généralistes en général, et les spécialistes spécialement. Pour la distance olympienne qu'ils mettent entre eux et leur patients - Oh, le joli mot -, pour cette assurance imbécile, affichée comme une force, alors qu'elle n'est qu'un bouclier à la faiblesse de leur science. Je déteste leur jargon, élaboré pour impressionner et réduire au silence ceux dont ils vivent, afin de mieux pouvoir les vampiriser. J'aborrhe enfin l'écriture, rendue soigneusement illisible aux profanes par ces zélateurs hypocrites d'Hippocrate, de qui le fameux serment sert d'alibi à toutes les dérobades et à toutes les arrogances.

Auteur: Réouven René

Info: Ne dites jamais 33, cité in Noirs scalpels de Martin Winckler

[ dénigrés ] [ arrogants ] [ pédants ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

impressionner

Un jour, un certain psychiatre a dit de Mme K. qu'elle était "schizophrène", on a posé chez elle le diagnostic de "schizophrénie". C'est-à-dire que ce (ou cette) psychiatre pensait que Mme K. était "extrêmement déviante" à ce moment précis, en cet endroit précis. Selon Thomas Szasz (1970), "l'étiquette du diagnostic" communique au patient une identité personnelle entachée d'anormalité. A partir de ce moment, cette étiquette va l'identifier aux yeux des autres. Elle va commander l'attitude des autres à son égard, de même que la sienne envers eux. Ainsi le psychiatre nosologiste* non seulement décrit la soi-disant maladie du patient, mais il prescrit aussi sa conduite à venir.

Auteur: Shazer Steve de

Info: Les Mots Étaient à l'Origine Magiques, *qui classe les maladies d'après leurs caractères distinctifs

[ nommer ] [ enfermer ] [ langage ]

 

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