Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 32
Temps de recherche: 0.0363s

perdu

Je faisais partie de cette course étrange ou les gens sont décrits comme passant leurs vies à faire des choses qu'ils détestent pour faire de l'argent qu'ils ne veulent pas afin d'acheter des choses dont ils n'ont pas besoin pour impressionner des gens qu'ils détestent.

Auteur: Gauvreau Emile Henry

Info:

[ capitalisme ] [ dénigrement ]

 

Commentaires: 0

transposition linguistique

En fait, dans la longue et frustrante partie de squash que disputent la traduction "littérale" (mot à mot) et la traduction "libre", la joueuse de gauche n'existe pas. Elle n'est que l'ombre d'un autre monde, plus ancien. Mais les ombres peuvent impressionner, même quand on sait qu'elles n'existent pas.

Auteur: Bellos David

Info: Le poisson et le bananier, p 127

[ transcodage sémantique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

purisme

Philippe (*) croit que les choses qui se seront passées pendant le tournage resteront impressionnées sur la pellicule et impressionneront le spectateur, ce qui est vrai jusqu'à un certain point, mais lui y croit à un point qui confine à la magie. Ce n'est pas de la superstition, cette croyance fonctionne très bien avec son cinéma, par exemple, il ne mange pas pendant qu'il tourne, il dit : "Moi, je suis capable de repérer un plan tourné par un type qui revient des toilettes, parce que c'est de la merde !"

Auteur: Cholodenko Marc

Info: Entretien paru dans les "Cahiers du cinéma", n°472, oct.1993 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 549 - (*) Philippe Garrel, cinéaste

[ septième art ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

nourriture

L'essentiel, avec le reblochon, c'est de ne pas se laisser impressionner. Il y a clairement une difficulté de départ, cette barrière que l'odeur du fromage dresse contre le monde extérieur. Mais il ne faut surtout pas se méprendre à son sujet. Ce n'est pas de l'agressivité de sa part, c'est juste la manière qu'a le fromage de dire : as-tu vraiment envie ? es-tu prêt ? Cette senteur, c'est qu'il a trouvé pour être là, pleinement - c'est qu'il ne veut pas être avalé sans qu'on s'en rende compte, être gobé comme si de rien n'était.

Auteur: Alcoba Laura

Info: Le Bleu des Abeilles

[ France ] [ fumet ]

 

Commentaires: 0

lecture

...A l'heure actuelle voici, à mon sens, les raisons pour lesquelles nous lisons : un, pour nous délivrer de nous-mêmes ; deux, pour nous armer contre des dangers réels ou imaginaires ; trois, pour nous "maintenir au niveau" de nos voisins, ou pour les impressionner, ce qui revient au même ; quatre, pour savoir ce qui se passe dans le monde ; cinq, pour notre plaisir, ce qui veut dire pour stimuler et élever nos activités et pour enrichir notre être.
On peut ajouter d'autres raisons à ces cinq-là, mais elles me paraissent être les principales...

Auteur: Miller Henry

Info: Lire aux cabinets

[ motivation ]

 

Commentaires: 0

rapports humains

Les études m'ont donné un langage, pas une langue. En société, dès que la contrainte se desserre, je reprends mes travers : les idées ordinaires, des raisonnements relâchés et des jugements de valeur. Je suis heureux comme ça. Et dès que la contrainte se resserre, dans mon milieu professionnel, ou pour impressionner le bourgeois, je donne le change: vocabulaire choisi, jugements cohérents, peu d'affectivité, et un peu d'humour. Mais je n'exprime pas ce que je suis avec ce type de langage. je suis un homme de mots et d'idées simples, qui peut se corriger, pas se transformer.

Auteur: Alter Norbert

Info: Sans classe ni place

[ hiérarchie ] [ comédie ] [ contrainte ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

toubibs

Je hais les médecins. Les généralistes en général, et les spécialistes spécialement. Pour la distance olympienne qu'ils mettent entre eux et leur patients - Oh, le joli mot -, pour cette assurance imbécile, affichée comme une force, alors qu'elle n'est qu'un bouclier à la faiblesse de leur science. Je déteste leur jargon, élaboré pour impressionner et réduire au silence ceux dont ils vivent, afin de mieux pouvoir les vampiriser. J'aborrhe enfin l'écriture, rendue soigneusement illisible aux profanes par ces zélateurs hypocrites d'Hippocrate, de qui le fameux serment sert d'alibi à toutes les dérobades et à toutes les arrogances.

Auteur: Réouven René

Info: Ne dites jamais 33, cité in Noirs scalpels de Martin Winckler

[ dénigrés ] [ arrogants ] [ pédants ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

impressionner

Un jour, un certain psychiatre a dit de Mme K. qu'elle était "schizophrène", on a posé chez elle le diagnostic de "schizophrénie". C'est-à-dire que ce (ou cette) psychiatre pensait que Mme K. était "extrêmement déviante" à ce moment précis, en cet endroit précis. Selon Thomas Szasz (1970), "l'étiquette du diagnostic" communique au patient une identité personnelle entachée d'anormalité. A partir de ce moment, cette étiquette va l'identifier aux yeux des autres. Elle va commander l'attitude des autres à son égard, de même que la sienne envers eux. Ainsi le psychiatre nosologiste* non seulement décrit la soi-disant maladie du patient, mais il prescrit aussi sa conduite à venir.

Auteur: Shazer Steve de

Info: Les Mots Étaient à l'Origine Magiques, *qui classe les maladies d'après leurs caractères distinctifs

[ nommer ] [ enfermer ] [ langage ]

 

Commentaires: 0

enfance

Mais cette armoire continue à l'impressionner comme la première fois qu'il la ouverte pour chercher un mouchoir, il s'en souvient très bien. Maintenant encore, il est retenu par cette provocation : les couleurs joyeuses, les robes qui suggèrent son corps et surtout, surtout, l'odeur, les odeurs qui dilatent ses narines.
Cette armoire n'est pas qu'une grosse boite, elle est beaucoup plus. Ces portes s'ouvrent sur une chambre secrète, un temple aux trésors mystérieux. Les étoffes pendues lui rappellent les passes d'oiseaux dans la montagne où on tend les filets pour attraper les pigeons ramiers; comme un un ramier, son cœur s'empêtre dans une telle promesse, dans ces révélations intime.

Auteur: Sampedro José Luis

Info: Le sourire étrusque

[ sensations ] [ imagination ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

communisme

Kim Il-sung a créé la société la plus anticonsumériste du XXe siècle. Partout ailleurs en Asie, les marchés abondent où grouillent chalands et marchandises. Pas en Corée du Nord. Les boutiques les plus célèbres du pays se trouvent à Pyongyang et portent l'appellation riante "Grand Magasin n°1" et "Grand Magasin n°2". Les marchandises qu'ils proposent sont aussi affriolantes que leur nom. Lorsque je les ai visités en 2005, au cours d'un séjour à Pyongyang, j'ai vu des bicyclettes chinoises au rez-de-chaussée, mais je n'ai pas réussi à savoir si elles étaient à vendre ou bien seulement en exposition pour impressionner les étrangers. Dans les années quatre-vingt-dix, des visiteurs ont remarqué des fruits et des légumes en plastique, exhibés sans doute pour épater les "touristes", spécialistes du lèche-vitrine.

Auteur: Demick Barbara

Info: Vies ordinaires en Corée du nord

[ dictature ] [ terreur ]

 

Commentaires: 0