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corps-esprit

Dans la sphère de l'esprit, ce que l'on croit être vrai, l'est ou le devient dans certaines limites. Ces limites se retrouvent dans l'expérience et dans l'expérimentation. Lorsque elles sont définies ou fixées, on constate qu'elles ne sont que d'autres croyances à transcender.

Dans l'univers de l'esprit, il n'y a pas de limites. Le corps incarné impose lui des limites concrètes.

Auteur: Lilly John Cunningham

Info: The Deep Self: Consciousness Exploration in the Isolation Tank

[ pragmatisme ] [ spiritualité ] [ incarnation prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

Comme l'humanité le dégoûtait, ce Shakespeare : le fait de s'habiller, de faire des enfants, le côté sordide de la bouche et du ventre ! C'était pour Septimus une révélation : le message caché sous la beauté des mots. Le signal secret qu'une génération transmet, sous déguisement, à la suivante, c'est le dégoût, la haine, le désespoir. Dante, même chose. Eschyle (en traduction), même chose.

Auteur: Woolf Virginia

Info: Mrs Dalloway

[ répulsion ] [ littérature ] [ incarnation prison ]

 

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perceptions

"Qu'est-ce que la vision, selon toi ?", lui a-t-elle demandé. "Tu ne vois pas même une fraction des choses qui t'entourent, et au moins la moitié des trucs que tu vois sont fausses. La couleur n'existe même pas en dehors de ta tête. La vision est tout simplement un mensonge ; elle ne persiste que parce qu'elle est efficace. Si tu veux rejeter l'idée de Dieu, cesse de croire tes propres yeux."

Auteur: Watts Peter

Info:

[ incarnation prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ennui

Le mal qui nous travaille n’est pas dans les lieux où nous sommes, il est en nous ; nous sommes sans force pour supporter quoi que ce soit, incapables de souffrir la douleur, impuissants à jouir du plaisir, impatients de tout. Combien de gens appellent la mort, lorsque après avoir essayé de tous les changements, ils se trouvent revenus aux mêmes sensations, sans pouvoir rien éprouver de nouveau, et au sein même des délices, ils s’écrient : Quoi ! toujours la même chose !  

Auteur: Sénèque

Info: De tranquillitate anime

[ incarnation prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

libération

La peur de la mort est l'un des sentiments qui m'étonne le plus chez mes "semblables". Pour ma part, l'idée du trépas est associée au soulagement. Etre enfin débarrassé de ce corps incommode qui empêche l'esprit de se déployer librement dans le monde des Idées, voilà une perspective qui ne manque pas de me ravir. J'ai toujours eu la sensation que l'être humain habitait son corps à la manière d'un locataire, comme pour un appartement auquel il se serait habitué sans jamais vraiment se sentir chez lui.

Auteur: Erre Jean-Marcel

Info: Le mystère Sherlock

[ mourir ] [ incarnation prison ]

 

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corps-esprit

Une des causes majeures de l'ennui est l'étroitesse de notre destinée. Nous nous éveillons chaque matin les mêmes, et c'est en vain que les rêveurs de l'Antiquité ont soutenu que jamais la même personne ne passe deux fois par la même porte. La vérité est que chaque homme est condamné à vivre dans le même corps, à voir par les mêmes yeux, à comprendre et à méditer jusqu'à la mort par le secours du même cerveau. L'ingénieux supplice de l'identité crée un enfer beaucoup plus subtil que le lieu torride inventé par la superstition. Etre éternellement le même n'est pas supportable aux esprits affinés par la réflexion.

Auteur: Green Julien

Info: Si j'étais vous

[ incarnation prison ] [ routine ]

 

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sagesse

Un être humain est une partie de la totalité, que nous appelons "univers", une partie limitée dans le temps et dans l'espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments, comme quelque chose de séparé du reste - une sorte d'illusion optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à notre affection pour quelques personnes les plus proches de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté. Personne n'est capable de réaliser cela complètement, mais tendre à cet accomplissement est en soi une part de la libération et le fondement d'une sécurité intérieure.

Auteur: Einstein Albert

Info:

[ incarnation séparation ] [ élévation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

incarnation

Je jette une orange

Vers l'astre mort

Quand s'éveille l'ange dans

Mon pauvre corps

J'arrache les pierres

Au mur épais

Du tombeau de terre où

Tu m'as jeté



Et je monte à grand peine

Par les chemins

Que prennent les reines

Les assassins

Dans cet univers de cendres

Où aimer n'existe pas

Parfois je prie mon ange

Eh, ne m'oublie pas



Chaque jour

Les nostalgies nous rongent

Sans retour

Nous dérivons

Privés de tout retour



Je crains tant le souffle

Du temps sur moi

J'ai connu sa bouche

Dans l'au-delà

Fais de mon âme une branche

De mon corps un talus

Mais Dieu apaise l'ange

L'ange déchu

Auteur: Murat Jean-Louis

Info: Chanson "L'ange déchu"

[ prison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

involution

Plus la pénétration et l'approfondissement du nouvel esprit scientifique eurent de succès, plus ce dernier - il en est toujours ainsi du vainqueur - devint prisonnier du monde qu'il venait de conquérir. Au début de ce siècle encore, un auteur chrétien pouvait considérer l'esprit moderne en quelque sorte comme une deuxième incarnation du Logos. "La profonde compréhension de l'animation de la nature dans la peinture et la poésie modernes, dit Kalthoff, l'intuition vivante dont la science elle-même, dans la rigueur de ses travaux, ne veut pas non plus se passer davantage, permettent de voir aisément comment le Logos de la philosophie grecque, qui poussa le type ancien du chrétien à s'éloigner du monde, dépouille son caractère d'au-delà et fête une nouvelle incarnation." En trés peu de temps, on dut s'apercevoir qu'il ne s'agissait pas d'une nouvelle incarnation du Logos, mais bien plutôt d'un effondrement de l'anthropos ou du Noûs dans la Physis. Le monde avait non seulement perdu son caractère divin; il avait aussi perdu son caractère spirituel. En transposant le centre d'intérêt du monde intérieur au monde extérieur, la connaissance de la nature a infiniment grandi en comparaison de ce qu'elle était autrefois; mais la connaissance et l'expérience du monde intérieur ont diminué en proportion. L'intérêt religieux qui, normalement, devrait être le plus fort et par conséquent décisif, s'est détourné du monde intérieur et les figures du dogme sont, dans notre monde, des résidus étranges et incompréhensibles, livrés à toutes sortes de critiques. Même la psychologie moderne a grand-peine à revendiquer pour l'âme humaine un droit à l'existence et à faire admettre qu'elle soit une forme d'être doué de qualités que l'on peut étudier et par conséquent objet d'une science empirique; qu'elle ne dépend pas uniquement d'un extérieur, mais possède aussi un intérieur autonome et qu'elle ne représente pas uniquement un moi conscient, mais également une existence qu'on ne peut atteindre qu'indirectement.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Métamorphose de l'âme et ses symboles

[ matérialisme ] [ régression ] [ rationalisme aveugle ]

 

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Ajouté à la BD par Neshouma

infini vu du fini

La vie n’est pas conçue, le corps n’en attrape rien, il la porte simplement.

Quand Freud dit : la vie aspire à la mort, c’est pour autant que la vie, en tant qu’elle est incarnée, en tant qu’elle est dans le corps, aspirerait à une totale et pleine conscience.

On peut dire que c’est là que se désigne que même dans le réveil absolu, il y a encore une part de rêve qui est justement de rêve de réveil.

On ne se réveille jamais : les désirs entretiennent les rêves.

La mort est un rêve, entre autres rêves qui perpétuent la vie, celui de séjourner dans le mythique.

C’est du côté du réveil que se situe la mort.

La vie est quelque chose de tout à fait impossible qui peut rêver de réveil absolu.

Par exemple, dans la religion nirvanesque, la vie rêve de s’échapper à elle-même.

Il n’en reste pas moins que la vie est réelle, et que ce retour est mythique.

Il est mythique, et fait partie de ces rêves qui ne se branchent que du langage.

S’il n’y avait pas de langage, on ne se mettrait pas à rêver d’être mort comme d’une possibilité.

Cette possibilité est d’autant plus contradictoire que même dans ces aspirations non seulement mythiques mais mystiques, on pense qu’on rejoint le réel absolu qui n’est modelé que par un calcul.

On rêve de se confondre avec ce qu’on extrapole au nom du fait qu’on habite le langage.

Or, du fait qu’on habite le langage, on se conforme à un formalisme – de l’ordre du calcul, justement – et on s’imagine que du réel, il y a un savoir absolu.

En fin de compte, dans le nirvana, c’est à se noyer dans ce savoir absolu, dont il n’y a pas trace, qu’on aspire.

On croit qu’on sera confondu avec ce savoir supposé soutenir le monde, lequel monde n’est qu’un rêve de chaque corps.

Qu’il soit branché sur la mort, le langage seul, en fin de compte, en porte le témoignage.

Est-ce que c’est ça qui est refoulé ?

C’est difficile de l’affirmer.

Il est pensable que tout le langage ne soit fait que pour ne pas penser la mort qui, en effet, est la chose la moins pensable qui soit.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Réponse à une question de Catherine Millot, Improvisation : désir de mort, rêve et réveil, 1974

[ lorgnette ] [ fantasme d'absolu ] [ inconscient ] [ incarnation prison ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson