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inventivité

On fera peut-être l’objection que cette méthode écarte trop le travail de l’imagination. Nous voulons, en effet, réduire son rôle au strict nécessaire.

Le travail de l’imagination est une activité purement humaine, ce n’est donc pas une prière. Et ceci est une première raison pour chercher à le restreindre.

Sans doute, sous l’influence de la grâce, cette activité inférieure est élevée et dirigée vers un but surnaturel. Il reste néanmoins que l’imagination, comme toute faculté sensitive, s’épuise très vite et se lasse de son objet. Construire et maintenir des représentations imaginaires, c’est un travail trop fatigant pour que l’on puisse le prolonger d’une façon continue. Il faut donc éviter d’en faire un élément important ou essentiel de notre oraison, puisque celle-ci doit devenir, selon le précepte évangélique, simple et constante.

L’imagination ne saurait d’ailleurs atteindre les réalités surnaturelles, qui ne sont accessibles qu’à la foi pure. Elle ne fait tout au plus que jouer avec l’ombre de ces réalités invisibles, auxquelles les vertus théologales nous font adhérer substantiellement.

Est-ce à dire que nous prétendons exclure de l’oraison toute image ? Non, car cela est impossible ; mais nous voudrions que l’on se servît des images seulement dans la mesure où cela est nécessaire, et pas davantage.

Auteur: Anonyme moine chartreux

Info: Dans "Amour et silence", éditions du Seuil, 1951, pages 52-53

[ créativité ] [ inconvénients ] [ réserve ] [ curiosité réfrénée ] [ indiscrétion modérée ]

 
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syndicalisme

Même là où les abus ne vont pas si loin, les délégués ont souvent tendance à accroître l’importance de leur rôle au delà de ce qui est utile. Ils recueillent presque indistinctement les réclamations légitimes ou absurdes, importantes ou infimes, ils harcèlent la maîtrise et la direction, souvent avec la menace du débrayage à la bouche, et créent chez les chefs, sur qui pèsent déjà lourdement les préoccupations purement techniques, un état nerveux intolérable. Il y a lieu d’ailleurs de se demander s’il s’agit seulement de maladresse, ou s’il n’y a pas là quelquefois une tactique consciente, comme semblerait l’indiquer une phrase prononcée un jour par un délégué ouvrier d’une autre région, qui se vantait de harceler son chef d’atelier tous les jours, sans répit, pour ne jamais lui laisser le loisir de reprendre le dessus. D’autre part, le pouvoir que possèdent les délégués a dès à présent créé une certaine séparation entre eux et les ouvriers du rang ; de leur part la camaraderie est mêlée d’une nuance très nette de condescendance, et souvent les ouvriers les traitent un peu comme des supérieurs hiérarchiques. Cette séparation est d’autant plus accentuée que les délégués négligent souvent de rendre compte de leurs démarches. Enfin, comme ils sont pratiquement irresponsables, du fait qu’ils sont élus pour un an, et comme ils usurpent en fait des fonctions proprement syndicales, ils en arrivent tout naturellement à dominer le syndicat. Ils ont la possibilité d’exercer sur les ouvriers syndiqués ou non une pression considérable, et c’est eux qui déterminent en fait l’action syndicale, du fait qu’ils peuvent à volonté provoquer des heurts, des conflits, des débrayages et presque des grèves.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, pages 367-368

[ inconvénients ] [ orgueil ] [ dérives ]

 
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droit de vote

Certes, le régime représentatif, même avec le suffrage universel, est loin d’être partout aussi dévoyé. De pareilles défaillances se rencontrent surtout dans les grandes villes où s’amasse, comme dans un abcès, ce qu’il y a de moins sain dans le sang du pays. Contre de semblables aberrations on se flatte de se prémunir avec l’instruction. Une partie des erreurs ou des maux qu’on est tenté d’attribuer à la démocratie provient sans conteste de ce que les droits politiques ont été plus vite étendus que la capacité de les exercer. Par suite, l’instruction nationale est le premier besoin des peuples modernes, de ceux surtout qui vivent sous le régime du suffrage universel ; mais, sur ce point encore, à combien de mécomptes le libéralisme ne s’est-il pas déjà heurté ! Mainte fois déçu par les classes supérieures ou moyennes, comment peut-il se flatter de réussir en une ou deux générations avec les masses ? L’éducation des princes a de tout temps fait le désespoir des politiques et des philosophes. Or, quel souverain plus difficile à instruire que le peuple, plus malaisé à dresser à l’art de régner ? Il n’a pour cela ni aptitude, ni temps, ni maîtres. L’éducation politique est essentiellement différente de l’enseignement que peut donner l’école, lequel risque parfois d’aggraver, au lieu de le corriger, l’un des principaux défauts du populaire, la présomption. L’éducation politique est bien plutôt le fruit des mœurs, des traditions, de l’expérience, que d’études tronquées et de vagues leçons de pédagogues, en cela non moins ignorants que leurs élèves. Tant que cette éducation, qui ne s’acquiert que par les épreuves, ne sera pas faite, ce qu’on peut encore espérer de mieux pour les démocraties modernes, c’est le règne de la médiocrité.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ problème ] [ inconvénients ] [ bon usage ]

 

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offre-demande

Comment rentabiliser les milliards investis dans les micro et nanotechnologies ? En leur trouvant des applications sous forme d’objets et de services à vendre. Pour s’assurer du succès des nouveaux produits et de leur "acceptabilité" par la société, ingénieurs et industriels s’associent à des chercheurs en sciences sociales au sein d’un labo spécialisé : IDEAs Lab.

[…]

La hantise des industriels qui investissent dans le développement d’"innovations", c’est l’échec commercial. Comme celui des OGM, qui a fait plonger les multinationales de l’agro-business. Dominique David, du LETI : "dans la high tech, les marchés les plus importants seront ceux tirés par le grand public." Comment éviter les mauvaises surprises ? "Nous ne prétendons pas trouver la vérité : nous réduisons la part des incertitudes et des opportunités manquées", répond Michel Ida. "Ceci grâce à l’apport d’autres disciplines scientifiques, en particulier les sciences humaines, qui disposent de méthodes éprouvées pour faire naître des idées et évaluer un projet" . Bref, ils ont les moyens de nous faire consommer.

Dans leur techno-jargon, experts, scientifiques et industriels parlent d’"acceptabilité". On sait l’importance de la propagande (publicité, marketing, communication, relations publiques, sponsoring, lobbying, etc) pour fourguer aux "gens" toutes sortes de produits dont ils ignoraient le besoin ("comment j’ai fait pour m’en passer ?") et qu’éventuellement ils jugeaient néfastes. On connaît moins l’intervention des sciences humaines en amont, avant même la conception du produit, et leurs "méthodes éprouvées pour faire naître des idées et évaluer un projet". C’est ce qu’on découvre à regarder IDEAs Lab d’un peu plus près.

"Quand les bénéfices perçus prennent le pas sur les inconvénients, les inquiétudes disparaissent, affirme Patrice Senn, directeur du laboratoire Objets Communicants de France Telecom R&D, co-fondateur d’IDEAs Lab. Devant les facilités offertes par la carte bancaire ou les téléphones portables, les utilisateurs oublient qu’ils sont suivis à la trace." Voilà l’admirable efficacité de la méthode dite de "Conception Assistée par l’Usage" ("design smart process"), au cœur du dispositif d’IDEAs Lab.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 219 à 222

[ vente forcée ] [ création du besoin ] [ opinion publique ] [ société de profit ]

 

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homme-animal

La sociobiologie traite du comportement social au sein de l'espèce, l'écologie du comportement se penche sur le comportement des animaux envers la nourriture, les parasites et les prédateurs. Les deux disciplines utilisent cependant le même mode de pensée. En tant que sociobiologiste, on se demande quelles possibilités ou " stratégies " de comportement pourraient être ouvertes à l'animal dans telle ou telle situation importante de son existence. Une femelle, par exemple, peut avoir le choix entre un mâle fort, mais qui a déjà une femelle, et un mâle plus faible, mais encore célibataire. On réfléchit alors aux possibilités alternatives de comportement dont disposent, dans cette situation, la femelle elle-même, chacun des mâles et, dans le premier cas, la rivale. Chacune des deux possibilités aura des conséquences pour la femelle qui doit faire le choix. Avec le mâle plus puissant, elle aura accès à de meilleurs lieux de nourriture, mais elle sera exposée aux manifestations d'hostilité de la première épouse. Si celle-ci est de rang supérieur à la femelle elle-même, le choix du mâle le plus fort pourrait apporter plus d'inconvénients que d'avantages. On évalue alors cet ensemble de données, que l'on appelle les coûts et les profits, de la manière la plus réaliste possible, pour chacune des deux options : on les mesure aux effets qu'ils produisent sur le nombre de petits de la femelle - que l'on désigne aussi par le terme de " fitness ". (...)
On peut tester ces réflexions et ces prévisions sur des animaux dont le comportement n'est pas trop complexe.
On reconnaît sans difficulté dans cette perspective la pensée économique des coûts et des profits qui caractérise notre époque - ce qui doit éveiller notre scepticisme. Les biologistes se sont-ils contentés de garder sur le nez les lunettes qu'ils portaient de toute façon en tant que produits de leur culture ? (...) Sans doute les modèles sociobiologiques, comme tous les modèles, simplifient-ils tellement la réalité qu'ils ne sont pratiquement plus utilisables pour les animaux complexes ; et dans le cas des animaux à longue vie, il n'est pratiquement pas possible de mesurer concrètement les effets d'une stratégie sur le nombre d'enfants engendrés au cours de l'existence.

Auteur: Kummer Hans

Info: Vies de singes : moeurs et structures sociales des babouins hamadryas

[ mâles-femelles ] [ calcul ]

 

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chair-esprit

Position de l'esprit au milieu de cette tactique Dans la Voie de la tactique l'esprit doit avoir la même position que dans la vie quotidienne. Dans la vie courante ou au moment d'appliquer la tactique rien ne doit changer. Conservez un esprit vaste, droit, sans trop de tension ni aucun relâchement, évitez qu'il soit unilatéral, maintenez-le au juste milieu, faites-le agir tranquillement de façon que cette agitation ne s'arrête même un seul instant: réfléchissez bien à tout cela. Même si le corps est en position tranquille l'esprit, lui, ne doit pas demeurer tranquille. Même si le corps agit très rapidement, l'esprit, quant à lui, ne doit pas du tout agir rapidement.
L'esprit ne suit pas le corps et le corps ne suit pas l'esprit. Prêtez attention à l'esprit mais ne prêtez pas attention au corps. N'ayez pas l'esprit étroit mais ne débordez pas d'esprit. Même si la surface de l'esprit est faible, le fond de l'esprit doit être fort. Rendez votre esprit indécelable par les autres. Tous ceux qui possèdent un corps petit doivent avoir en esprit tout ce qui se passe dans un corps grand; tous ceux qui possèdent un corps grand doivent avoir en esprit tout ce qui se passe dans un corps petit. Qu'il s'agisse d'un corps grand ou d'un corps petit on doit posséder un esprit droit et il est important de conserver un esprit dégagé de tout sentiment de faiblesse vis-à-vis de soi-même. Il faut maintenir sans tache et large notre esprit, en même temps que maintenir vaste notre sagesse. Il est essentiel de polir assidûment la sagesse et l'esprit. Pourvu que l'on polisse la sagesse, que l'on sache discerner les avantages et inconvénients du monde, que l'on connaisse le bon et le mauvais côté des choses, que l'on pénètre tous les arts ou toutes les Voies, que l'on ne puisse plus être trompé par aucun, alors notre esprit est apte à aborder la sagesse de la tactique. Quant à la sagesse de la tactique (duel ou bataille), elle est très différente des autres. Même au plus fort de la mêlée d'une bataille, il faut rechercher les vérités de la tactique et bien réfléchir afin d'atteindre l'esprit immobile.

Auteur: Musashi Miyamoto

Info: Traité des cinq roues : Gorin-no-sho

 

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femmes-par-hommes

La sexualité des femmes après 60 ans
Aujourd'hui, toutes les conditions sont réunies pour que chacune choisisse sa façon de vivre, avant la dernière étape de la grande vieillesse. En ayant par exemple une sexualité épanouie, si tel est son voeu. Pour une femme l'âge et la ménopause, accompagnée par le bouleversement en quelques mois de son équilibre hormonal, définissent clairement un "avant" et un "après". Les atteintes physiques apparaissent, et risquent d'entraver la sexualité. La sécheresse vaginale rend les rapports désagréables ou douloureux ; le relâchement des tissus peut entraîner une "descente des organes" gênant la pénétration ; l'évolution des seins gâche l'image de soi.
Sexualité après la ménopause : des réactions différentes
Certaines femmes vont se résigner : la sexualité devient trop compliquée, et, si elle était déjà difficile auparavant, si elle donnait peu de plaisir, était peu intéressante, la tentation sera grande d'arrêter les frais, et de se consacrer à des activités plus gratifiantes : les petits enfants, le bénévolat, les voyages… Les solutions sont infinies. Il y a tellement de choses que la vie a empêché de faire, on ne s'ennuie pas ! Parfois, la ménopause et ses troubles offrent la bonne excuse tant attendue pour enfin avoir le droit de dire non à une sexualité, qui aura toujours été plutôt subie.
Mais beaucoup de femmes ne réagissent pas ainsi : les traitements existent pour maintenir le corps en forme, lubrifiants et hormones permettent de gommer la plupart des inconvénients du vieillissement. Si la sexualité a été bonne, elle est une part de la vie à laquelle on ne veut pas renoncer, pour l'équilibre et la joie de vivre qu'elle apporte.
Un second souffle après la ménopause
Alors que certaines femmes âgées s'imaginent qu'elles ne sont plus conformes aux modèles sociaux de la séduction et se sentent coupables de leurs désirs érotiques, d'autres se trouvent libérées et découvrent avec surprise, comme un cadeau inespéré, ce corps toujours désirant et toujours sensible et cette imagination toujours débordante de projets et de fantasmes. Détachée de la reproduction (au diable la contraception et tous ses soucis !), la sexualité peut se voir investie comme plaisir.
Avoir tout son temps disponible permet d'envisager que certaines frustrations passées pourront enfin être affrontées, et résolues : les enquêtes apprennent qu'un nombre non négligeable de femmes ont davantage d'orgasmes après la ménopause, et que certaines ne l'ont connu pour la première fois qu'alors ! En plus, les multiples possibilités de rencontre de toutes les associations et activités organisées font que la solitude n'est plus une fatalité : l'aventure amoureuse et érotique est possible, et se révèle souvent d'une grande qualité, puisque rien (ni métier, ni enfant) ne l'entrave.
Même si l'inégalité est très grande devant les atteintes du vieillissement et les maladies, la marge de liberté réelle est souvent bien plus grande qu'on ne l'imaginait avant d'être confrontée au problème. Et rester coquette, vouloir séduire (son compagnon ou un nouveau partenaire), jouir, donnent du goût à la vie et nourrissent les projets et la joie de vivre.

Auteur: Ferroul Yves

Info:

[ gérontologie ] [ sénescence ]

 

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étiquetage

Le référencement, c'est à dire le fait de créditer l'auteur d'une phrase/idée, présente, si on se met dans l'optique FLP, plus d'inconvénients que d'avantages. Déjà parce nous sommes dans un monde sémantique à fond anthropocentrique - voire androcentrique - dont il va falloir rapidement se distancier puisque ces deux instanciations fondatrices ont suffisamment montré leurs limites au vu de la situation globale des humains en 2022.

En réalité une quête de pureté onomasiologique devrait pouvoir s'en abstraire, si on veut bien réaliser qu'une immense partie des référencements furent motivés et articulés sur des bases douteuses, dues probablement - si on veut être optimiste - à une espèce humaine extrêmement jeune en terme de développement, espèce principalement soumise à son avidité et à des pulsions primitives, défauts trop souvent concentrés et démultipliés par des dirigeants désireux de maintenir/consolider leurs pouvoirs. Grand manque de conscience et de sagesse donc. 

Pour argumenter un peu plus en détails en ce sens on citera, entre autres, les diverses "vérités des vainqueurs", "damnatio memoriae"... et autres inerties de "savoirs établis" bien en peine de reconnaitre la fugacité de leurs vérités... Sans parler des arguments d'autorité qui vous assèneront que tel extrait de Shakespeare ou Einstein est plus vrai/pertinent que la parole d'un individu lambda ayant vraiment expérimenté une situation. 

Pour faire très court, on dira que pouvoir et linguistique forment dès le départ un curieux ménage puisque les mots furent et sont encore bel et bien orientés et décidés "d'en haut" via les règlements nationaux, dogmes politico/religieux, etc. 

Imprégnation sémantique devenue plus géopolitique actuellement à voir combien les médias, loisirs, systèmes comptables, universités et hautes écoles... sont noyautés par la pensée US post ww2.

Bien sûr la culture d'en-bas, celle de la masse, réseaux sociaux et des démographies... génère d'autres biais, pensons aux deux "biens" que sont l'Etat Providence et la culture de l'émotion, avec tous les excès qu'ils portent en  eux.

FLP penche cependant vers cette seconde catégorie... n'est que par envie de compensation historique. Pour notre système le sens des mots et des phrases devraient donc plutôt être discutés, mis en question et continuellement définis... "par tous", surtout via la fonction "chaines" qu'on pourra éventuellement apparenter à une forme de lemmatisation dans l'avenir.

Et puis il y a l'accélération des choses, l'informatique y aura bien aidé... Mais aussi les bienfaits des inerties, paliers historiques, stases dans l'évolution... Les bénéfices de ces arrêts... de la prise du temps de réflexion, du temps long... de la pondérations des équilibres. Timing des actions synchronisées... Diachronies discontinues... Uchronies créatrices.... Toutes idées au regard desquelles le langage apparait comme bien dérisoire. Mais stop.

Il faudrait donc avoir bien des trucs en tête lorsqu'on s'amuse à insérer un extrait sur FLP.... Se situer quelque part en-deça de soi-même dans l'idéal... et ne s'appuyer que sur le SENS de "l'agencement des mots". En faisant aussi bien gaffe à être le plus précis et pointilleux pour ce qui concerne le paramétrage des auteurs et des infos concernant le texte inséré. 

Alors, la classification enchevêtrée du système FLP et la souple puissance de son moteur de recherche, alliées aux outils étymologiques et lexicologiques d'Internet, ainsi qu'aux interventions des participants et de la modération, devraient permettre d'ordonner, contextualiser, intriquer, verticaliser... telle pensée ou extrait... le moins mal possible... Et faire avancer ce grand jeu pré-mémétique de la pensée humaine.

Auteur: Mg

Info: 15 juin 2022

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ indexation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

biologie

La tendance est à l'expression d'une vérité inéluctable. L'avenir de la société sera mis au défi par les virus zoonotiques, une prédiction tout à fait naturelle, notamment parce que l'humanité est un puissant agent de changement, qui est le carburant essentiel de l'évolution. Malgré ces affirmations, j'ai débuté avec l'intention de laisser au lecteur une appréciation plus large des virus : ils ne sont pas simplement des agents pathogènes de la vie. Ce sont des partenaires obligés de la vie et une force formidable de la nature sur notre planète. En contemplant l'océan sous un soleil couchant, pensez à la multitude de particules virales dans chaque millilitre d'eau de mer : en survolant la forêt sauvage, considérez les viromes collectifs de ses habitants vivants. Le nombre impressionnant et la diversité des virus dans notre environnement devrait engendrer en nous une plus grande admiration quant au fait d'être en sécurité parmi ces multitudes que la crainte qu'ils nous fassent du mal.

La médecine personnalisée deviendra bientôt une réalité et la pratique médicale cataloguera et pèsera systématiquement la séquence du génome d'un patient. Peu de temps après, on pourra s'attendre à ce que ces données soient rejointes par les métagénomes viraux et bactériens du patient : l'identité génétique collective du patient sera enregistrée sur une seule impression. Nous découvrirons sans doute que certains de nos passagers viraux sont nocifs pour notre santé, tandis que d'autres sont protecteurs. Mais cette approche des virus que j'espère vous avoir fait apprécier en lisant ces pages n'est pas un exercice de comptabilité. La mise en balance des avantages et des menaces pour l'humanité est une tâche stérile. Le métagénome viral contiendra des fonctionnalités génétiques nouvelles et utiles pour la biomédecine : les virus peuvent devenir des outils biomédicaux essentiels et les phages continueront à s'optimiser peuvent également accélérer le développement de la résistance aux antibiotiques dans l'ère post-antibiotique et les virus émergents peuvent menacer notre complaisance et remettre en question notre société économiquement et socialement. Cependant, la simple comparaison de ces avantages et inconvénients ne rend pas justice aux virus et ne reconnaît pas leur juste place dans la nature.

La vie et les virus sont inséparables. Les virus sont le complément de la vie, parfois dangereux mais toujours beaux dans leur conception. Tous les systèmes de réplication autonomes et autonomes qui génèrent leur propre énergie favoriseront les parasites. Les virus sont les sous-produits incontournables du succès de la vie sur la planète. Nous leur devons notre propre évolution ; les fossiles de beaucoup sont reconnaissables dans les VRE* et les EVE** qui ont certainement été de puissantes influences dans l'évolution de nos ancêtres. Comme les virus et les procaryotes, nous sommes également un patchwork de gènes, acquis par héritage et transfert horizontal de gènes au cours de notre évolution depuis le monde primitif basé sur l'ARN.

On dit souvent que "la beauté est dans l'œil de celui qui regarde". Il s'agit d'une réaction naturelle à un événement visuel : un coucher de soleil, le drapé d'une robe de créateur ou le motif d'une cravate en soie, mais on peut également la trouver dans un vers de poésie, un ustensile de cuisine particulièrement efficace ou même l'efficacité impitoyable d'une arme à feu. Ces derniers sont des reconnaissances uniquement humaines de la beauté du design. Cette même humanité qui nous permet de reconnaître la beauté de la conception évolutive des virus. Ce sont des produits uniques de l'évolution, la conséquence inévitable de la vie, une information génétique égoïste et infectieuse qui puise dans la vie et les lois de la nature pour alimenter l'invention évolutive.

Auteur: Cordingley Michael G.

Info: Viruses: Agents of Evolutionary Invention. *entérocoques, qui sont un des micro-organismes à haut risque de transmissibilité et de développement croisé de résistance aux antibiotiques. Cette résistance aux glycopeptides a également un impact non négligeable, avec le risque redouté de transfert de cette résistance à Staphylococcus aureus, beaucoup plus répandu et pathogène. **ADN fossile ou pseudogènes

[ combat continuel ] [ prospective ] [ bacilles ] [ catalyseurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Depuis longtemps déjà, on a écrit que les mouvements des cuisses à bicyclette provoquaient des frottements, des frictions des lèvres et du clitoris et amenaient la femme à des pratiques vicieuses. Le grand argument de ceux qui appuyaient cette théorie était d'après eux la ressemblance entre les mouvements que fait l'ouvrière actionnant une machine à coudre et une touriste actionnant un cycle. Voici, découpées, dans un journal nullement médical, et qui, pour cette raison, tranche gravement les questions de médecine, quelques lignes parues au milieu de l'année 1894 :

"Pour les femmes, l'effet résultant de l'usage de la bicyclette est aussi très grave. Qu'on se souvienne des désordres, constatés médicalement, que causent les machines à coudre chez les ouvrières qui en font un usage constant et se livrent à cette fatigante occupation du matin au soir. Toutes sortes de maladies de genre spécial se sont révélées chez ces laborieuses, mais un fait particulier a été remarqué également, c'est le développement précoce dans ce milieu de travail de la nymphomanie et de l'hystérie caractérisée. La cyclomanie, en dehors de ses périls ordinaires, comporte pour les femmes les mêmes inconvénients que la machine à coudre. Elle amène les mêmes effervescences, les mêmes surexcitations lubriques, les mêmes accès de folie sensuelle."

Belle tirade peut-être, mais combien fausse ; il va nous être facile de le démontrer, tant par les articles des maîtres qui ont écrit sur ce sujet que par les résultats de notre enquête et de notre expérience déjà ancienne.

Il est très difficile, au premier abord, pour les médecins, dit le docteur Martin, d'analyser les sensations ressenties par les femmes qui recherchent dans cet instrument une excitation génésique d'ordre particulier, et la délicatesse du sujet empêchera souvent de pousser jusque-là l'interrogatoire, sans compter les révélations sur la voie desquelles on mettrait, par cela même, des jeunes filles inconscientes du fait.

Les effets produits par la machine à coudre et la bicyclette ont été comparés. On sait combien l'emploi de la première peut avoir de dangers, car le mouvement de va-et-vient de la pédale n'est ni large, ni complet, il ébranle la partie inférieure du corps ; c'est une sorte de crispation des mollets qui n'est pas compensée par le balancement du corps et des bras, les grandes lèvres frottent sur les petites et la chaleur qui en résulte provoque fréquemment l'onanisme.

Une femme à la machine à coudre reste dans une atmosphère confinée et doit avoir les yeux sur son travail. La position occasionne une pression sur les organes pelviens. Avec son mouvement court, rapide, limité aux muscles de la cuisse et du jarret sans déplacement du sujet, la machine à coudre ne peut être comparée à la bicyclette, qui met en action tout le membre inférieur et qui est utilisée en plein air. (...)

Tandis qu'à bicyclette, s'il y a masturbation, c'est qu'il y a manoeuvre de la femme, soit en se penchant en avant sur le pommeau de la selle, de façon à ce que la vulve vienne à frictionner sur ce pommeau, soit en serrant les cuisses pour actionner l'une contre l'autre les grandes lèvres et transmettre ainsi le mouvement aux petites lèvres et au clitoris." ( ... )

M. Verchère connaît une jeune dame bicycliste qui lui a avoué s'offrir à volonté, sur sa bicyclette, deux ou trois séances, à intervalles voulus, de masturbation complète. Elle avoua aussi, il est vrai, qu'elle avait d'autres procédés pour remplacer sa bicyclette.

D'autre part, M. Dickinson, dans The American Journal of Obstetrics (1895), écrit qu'une jeune femme, possédant une expérience très grande des plaisirs sexuels, ne pouvait pas obtenir de jouissances plus intenses que celles produites par l'usage de la bicyclette.

M. Wance a vu une jeune fille de 15 ans, cycliste assidue, devenue pâle, surmenée, quelque peu émaciée. Le bec de la selle faisait un angle de 35 degrés, s'abaissait et se relevait d'une manière sensible pendant la course. Il était facile de comprendre la cause de l'état de fatigue générale de la malade.

M. Martin a interrogé un grand nombre de femmes au sujet des sensations voluptueuses ressenties à bicyclette, et elles lui ont répondu affirmativement. Il est des cas où cette sorte de masturbation sportive les excite à tel point qu'elles augmentent progressivement leur vitesse, filent souvent avec une grande rapidité dans les descentes, sans apercevoir les obstacles placés sur leur chemin. C'est ainsi que l'une d'elles monta sur un trottoir et ne s'arrêta que par une chute heureusement peu grave dans un fossé. Une autre, dans les premières séances d'apprentissage, était tellement excitée qu'elle se précipita pâmée dans les bras du jeune homme qui la guidait dans ses exercices. Un ami de Monsieur le docteur Martin lui raconta qu'il était arrivé à être jaloux de la bicyclette. Sa maîtresse le délaissait chaque jour pour courir à son sport favori et arrivait au logis lassata, sed etiam satiata.

Il nous serait possible de multiplier ce genre d'observations. Ces faits ne sont pas rares, mais, hâtons-nous de le dire, ils appartiennent presque tous à cette classe de femmes désoeuvrées, qui dépensent le temps de la manière la plus joyeuse et la plus futile et dont la recherche d'émotions et de plaisirs est la principale occupation ; cependant nous les avons aussi rencontrés chez les femmes honnêtes. Les femmes qui recherchent l'excitation sexuelle et pour qui, suivant l'expression de Donnay, l'oxygène est presque un amant, trouveraient donc dans la bicyclette le moyen de satisfaire leur passion.

"La chose ne doit pas nous surprendre, mais pour nous il n'est pas besoin d'être perverti sexuel pour arriver à cette masturbation d'un nouveau genre. La femme grisée par le grand air, la vitesse, s'abandonne peu à peu à l'excitation ressentie, à la sensation de jouissance spéciale qui est peut-être la cause du plaisir éprouvé par elle sur une balançoire, sur les montagnes russes, plaisir qui souvent la conduit jusqu'à la volupté. Aussi faudra-t-il prescrire avec prudence l'usage du cyclisme chez les jeunes filles de 12 à 13 ans, au moment où la puberté s'établit. Il pourrait y avoir des inconvénients au point de vue de l'éveil de l'instinct génésique."

Certes, il y a des femmes qui éprouvent plus ou moins facilement des sensations voluptueuses, et il y a surtout des femmes qui les éprouvent dans des circonstances à elles propres et souvent bizarres. Ne connaissons-nous pas le cas d'une de nos clientes qui éprouve un réel plaisir à faire une promenade dans une voiture dont les roues sont munies de bandages pneumatiques ? M. Verchère ne dit-il pas lui aussi : "Je connais une fort honnête dame, qui ne peut traverser la place du Carrousel, si mal pavée, dans l'omnibus Batignolles-Clichy-Odéon, sans éprouver l'orgasme vénérien." S'ensuit-il que l'on doive interdire à toutes les femmes l'omnibus et la voiture munie de pneumatiques ?

Et si, par hasard, une promenade à bicyclette révèle à une cycliste novice une satisfaction génitale, il ne faut pas conclure que la bicyclette crée des dépravées.

Du reste, dans l'enquête ouverte par nous en vue de ce travail, toutes les réponses ont été négatives à cette question : Éprouvez-vous quelque plaisir d'ordre intime lorsque vous pédalez ? Il ne faut donc pas accuser la bicyclette, mais la bicycliste.

Auteur: O'Followell Ludovic Dr

Info: Bicyclette et organes génitaux, Baillière et fils, p 63

[ onanisme ] [ vélo ]

 

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