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épitaphe

Il repose ici, quelque part.

Auteur: Heisenberg Werner Karl

Info: sur sa tombe, plaisanterie à propos de son principe d'incertitude de localisation

[ indéterministe ]

 

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sciences

L'attribution d'une réalité physique quelconque aux calculs de l'histoire passée de l'électron est pure affaire de goût.

Auteur: Heisenberg Werner Karl

Info: Principes physiques de la Théorie des Quanta, 1930

[ quantique ] [ indéterministe ]

 

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sciences

La notion même de matière est de plus en plus abstraite, son essence apparaît presque aussi subtile que la pensée.

Auteur: Atlan Henri

Info:

[ quantique ] [ indéterministe ]

 

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sciences

Dans la mesure ou un énoncé scientifique parle de la réalité, il doit être falsifiable (réfutable) ; dans la mesure où il n'est pas falsifiable il ne parle pas de la réalité.

Auteur: Popper Karl

Info:

[ quantique ] [ indéterministe ] [ chiasme ] [ relativité ]

 

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déterminisme indéterministe

Il résulte de la double causalité que rien n’existe par hasard dans la mesure où tout ce qui n’est pas causé par le passé est causé par un futur inconnu. Un hasard sans cause ne peut exister car le simple fait de l’observer lui confère une cause cachée, car future. Toutefois, invoquer le hasard reste très bon pour la santé.

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 155

[ rôle de l'observateur ] [ interventionnisme ] [ tiré par les cheveux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sciences

Non seulement les expérimentateurs humains doivent abandonner l'espoir de savoir quand un atome donné va rayonner ou quand un noyau va connaître une désintégration radioactive mais, de plus, ces événements sont inconnus, même de l'esprit omniscient de Dieu. Qu'ils soient croyants ou pas, les physiciens se donnent la liberté d'invoquer Dieu lorsque des questions de principe sont en jeu, car le Dieu des physiciens n'est autre que l'ordre cosmique. L'indéterminisme propre à la théorie quantique est un indéterminisme de principe, qui porte sur ce que l'on peut ou ne peut pas savoir et ne concerne pas les techniques expérimentales... Dieu en personne ne peut nous donner autre chose que la probabilité pour que tel événement arrive, jamais une certitude.

Auteur: Pagels Heinz

Info: L'Univers Quantique, InterÉditions, p.83

[ quantique ] [ indéterministe ] [ Dieu ] [ limitation ]

 

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rouage secret

Les partisans de ce paradigme mécaniste puissant qui imprègne la science depuis Newton, ultra majoritaires en sciences jusqu’à une époque récente, considèrent donc que le hasard indéterministe n’existe pas car ses causes comporteraient des "variables cachées" agissant exactement comme un conditionnement : hasard, déterminisme ou conditionnement, même combat ! […]
Ces idées ont pourtant été remises en question au cours du XXe siècle, une première fois par la mécanique quantique avec le principe d’incertitude de Heisenberg, et une seconde fois, beaucoup plus récemment, par la Théorie du Chaos. Il n’en reste pas moins que la Théorie des variables cachées demeure puissante et contribue à maintenir solidement les fondations du déterminisme qui, avec la causalité, sont même les fondations de toute la science […].

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 43

[ causalité ] [ physique classique ] [ projectionniste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

terminologie

La non calculabilité du passé ne signifie donc pas qu’il soit indéterministe, mais que nous n’avons tout simplement pas encore trouvé la loi d’ "effet à cause" qui permet le retour vers un passé unique en rassemblant toutes les traces de ce passé. Il faudrait alors accepter une sorte de "causalité inverse" ou rétrocausalité. Ce concept a déjà été suggéré en mécanique quantique, ainsi que pour expliquer certains phénomènes parapsychologiques, mais il est contesté par les physiciens car il va à l’encontre du modèle standard de la physique. La rétrocausalité cesserait cependant d’être contestable si elle s’accompagnait de la reconnaissance d’un déterminisme inversé. C’est pourquoi je préfère employer la qualification de "seconde causalité", en précisant bien qu’il s’agit d’une "rétrocausalité déterministe". Une autre bonne raison de faire cette distinction est que la rétrocausalité considère habituellement que le passé précède le futur, ce qui n’est pas le cas de la seconde causalité. Cette dernière est en effet fondée sur l’omniprésence du futur et du passé, sur leur "simultanéité".

Auteur: Guillemant Philippe

Info: Dans "La route du temps" page 51

[ nuances ] [ temporalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

solipsismes orthogonaux

Le monde sous jacent, bytié, neutre... mystère d'où nous surgissons... est nécessairement insaisissable et indéterministe.

Prérequis indispensable pour permettre l'apparition de nous autres, idiosyncrates singuliers... dotés de libre arbitre.

Si le mystère créateur qui nous fait exister était totalement déterministe cette liberté, ou marge de manoeuvre de chacun d'entre nous, ne serait pas possible.

Conséquence, même si la source est véritablement neutre et donc déterministe, ce qui est manifesté, la réalité - priméité, réel, univers commun, etc. - ne pourra jamais générer un cosmos anthropique totalement consensuel dans la mesure où chaque émergence-singularité biologique dont nous sommes un exemplaire, étant miroir-original-unique de son environnement (un peu comme un flocon de neige), ne peut témoigner autrement de ce réel admis qu'en le modifiant, plus ou moins légèrement, par une diffraction qui marque son individualité. 

C'est peut-être en ce sens que la recherche du consensus scientifique absolu, sur lequel semblent butter bien des quêtes de théoriciens quantiques, ressemblera pour bien longtemps encore à un cul-de-sac. 

Il se pourrait que pour en sortir une nouvelle approche spirituelle (sur base d'égoïsmes métaphysiques ?) soit nécessaire.

Auteur: Mg

Info: 23 mai 2023

[ spéculation ] [ perspectivisme ] [ non subatomique ] [ autonomie personnelle ] [ croyance propre ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

philosophie politico-scientifique

Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1965, professeur au Collège de France et directeur de l'Institut Pasteur, Jacques Monod, qui s'est situé à l'avant-garde de la biologie par les travaux qu'il a menés avec André Lwoff et François Jacob sur le code génétique, déborde avec ce livre le domaine scientifique et tente de dégager de la biologie moderne des implications à la fois épistémologiques, éthiques et politiques.

Jacques Monod  part d'une distinction, à ses yeux fondamentale, entre les êtres vivants et les autres structures existantes. Les vivants sont des objets doués d'un projet, propriété qu'il appelle téléonomie. En outre, contrairement aux objets fabriqués, les êtres vivants sont des machines qui se construisent elles-mêmes et qui se reproduisent elles-mêmes de façon invariante. Le projet téléonomique fondamental d'une espèce est d'assurer à la génération suivante la transmission d'un contenu spécifique d'invariance reproductive. La distinction entre téléonomie et invariance se trouve justifiée par des considérations chimiques.

Mais le principe d'objectivité de la nature, pierre angulaire de la science, qui refuse toute explication finaliste, paraît en contradiction avec la téléonomie. Selon Jacques Monod, cette contradiction se résout si l'on fait de l'invariance la propriété primitive et de la téléonomie une propriété seconde. Cette thèse est conforme à la théorie de l'évolution sélective, qui rend compte du raffinement progressif des structures téléonomiques par des perturbations survenues dans une structure possédant déjà la propriété d'invariance. Ainsi, l'évolution apparemment orientée des espèces s'explique par un mécanisme de sélection d'une série de hasards (les mutations), mécanisme qui obéit à des lois biologiques et physico-chimiques nécessaires.

Au contraire, estime Jacques Monod, les idéologies religieuses et la plupart des systèmes philosophiques nient le hasard et font appel à un principe téléonomique universel, responsable d'une évolution cosmique qui a pour but l'épanouissement humain. Cette interprétation est également présente, selon Jacques Monod, dans le progressisme scientiste du XIXe siècle et dans le matérialisme dialectique de Marx et d'Engels.

Résolument indéterministe en ce qui concerne aussi bien l'avènement de l'homme que celui de la cellule primitive, Jacques Monod estime que l'un comme l'autre disposaient, dans la loterie de l'univers, d'une chance voisine de zéro. Cette idée, à laquelle conduit la connaissance objective, est très difficilement acceptable, parce que les hommes ont toujours eu besoin, pour dissiper leur angoisse, de croire qu'ils occupent dans les plans de la nature une place nécessaire.

Jacques Monod, dans les dernières pages, les plus célèbres de son livre, appelle l'homme contemporain à abandonner les valeurs millénaires pour adopter une éthique de la connaissance. Cette éthique définit une valeur transcendante, la connaissance vraie, et propose à l'homme de la servir. Monod y voit la seule attitude rationnelle sur laquelle s'édifierait un véritable socialisme. Emergé par hasard dans l'immensité de l'univers, l'homme peut choisir de se libérer des servitudes mensongères de l'animisme.

Auteur: Favrod Charles-Henri

Info: https://www.letemps.ch/, 27 octobre 2000 - Les grands livres du XXe siècle. "Le hasard et la nécessité" de Jacques Monod

[ univers laïc ] [ post-darwinisme ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel