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nourrisson

Les Incas aussi bien que les Indiens en général, riches et pauvres, sans aucune distinction, élevaient leurs enfants de singulière façon, le moins délicatement qu'il leur était possible. Sitôt que l'enfant était venu au monde, les Indiennes le lavaient avec de l'eau froide avant de l'envelopper dans ses langes. Elles faisaient de même tous les matins. Elles disaient qu'elles agissaient de la sorte pour accoutumer leurs enfants au froid et à la fatigue et fortifier leurs membres.

Les mères ne prenaient pas leurs enfants dans leurs bras pour leur donner à téter, pas plus qu'en toute autre circonstance. Elles disaient qu'ils en prenaient l'habitude, devenaient pleurnicheurs.

Auteur: Garcilaso de la Vega

Info: Commentaires royaux sur le Pérou des Incas, tome 1

[ survie ] [ accoutumance ]

 

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autonomie

Dans l'organisation militaire indienne, il en est ainsi, aucun chef, aussi puissant soit-il, n'a d'autorité sur ses guerriers. Si l'un d'eux veut quitter la bataille et rentrer chez lui, il s'en va ; s'il veut aller chasser, il va chasser ; s'il veut se jeter en avant pour attaquer avant tout le monde, il attaque. Après le whisky et la disparition des bisons, cette indépendance des guerriers par rapport à leur chef est sans conteste la troisième faiblesse qui a permis à l'armée de conquérir les terres indiennes en si peu de temps. Chez les Indiens des Plaines, la démocratie était bien trop absolue pour être efficace.

Auteur: Wilson Allen Henry

Info: L'Indien blanc

[ amérindien ] [ colonialisme ] [ triade ] [ tribu ]

 

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aliment

Les glands ont été prisés comme source de nourriture pour leur abondance et leur valeur nutritionnelle. Dans l’Ouest américain, par exemple, plusieurs variétés de chêne appréciées par les tribus indiennes pouvaient donner entre 227 et 450 kilos de glands par arbre et par an. Bien que la saison de production des glands ne dure que quelques semaines, il a été estimé qu’un ouvrier assidu et travaillant huit heures par jour, est capable de ramasser plus de quatre tonnes de fruits. Une telle récolte pourrait nourrir une famille de cinq personnes pendant plus d’un an, fournissant plus de 5000 kilocalories et 50 grammes de protéines par jour par personne.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", page 222

[ famine ] [ solution ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

Om

L’écriture sanscrite de cette syllabe se dessine en quatre courbes, et chacune d’entre elles pour la tradition indienne symbolise un monde.
Celle du bas, la plus grande, à gauche, représente le monde matériel. Lui est accolée à droite une petite aile qui désigne le domaine de la pensée qui mène au rêve. Et celle qui se trouve en haut, à gauche, symbolise l’inconscient. Puis, détaché du corps de ces trois courbes liées entre elles, légèrement plus haut à droite, comme surplombant le tout dans une légère oblique, un croissant de lune loge en son point la Conscience [absolue].
Exemple sonore de la syllabe sacrée

Auteur: Berthelet-Lorelle Christiane

Info: Dans "La sagesse du désir" page 424

[ signification ] [ Soi ] [ son originel ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

source

En écho, la philosophie de la grammaire nous permet de percevoir, au travers des phrases ou versets, plusieurs niveaux de parole paśyantī-madhyamā-vaikharī, correspondant à la triade citée ci-dessus, intégrant les degrés intérieur, médian et extérieur. Selon le shivaïsme du Cachemire non dualiste, tous trois sont sous-tendus par un niveau plus subtil encore appelé Parole suprême, de l’ordre de l’ineffable. De plus, la théorie indienne du sens suggéré (vyañjana) vient ici nous rappeler que le sens déborde toujours le cadre verbal qui le véhicule, de là découlent l’infinie potentialité d’interprétations, la capacité de renouveler la compréhension d’une proposition qui semblait définitive. La route est libre pour celui qui aspire à la découverte.

Auteur: Poggi Colette

Info: L'art de l'illumination : Au coeur du Tantra

[ langage ] [ émergence ] [ ontologie ]

 
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usa

Nous tenons à prévenir le lecteur afin qu'il ne suppose pas que notre histoire traite du "savoir indien", car elle commence en mentionnant cette race. Le vrai concept du "savoir indien" implique un abime sans pont, entre l'histoire des hommes rouges et blancs de ce continent ; et la saga du chemin de la paix, est un effort pour construire un pont au-dessus de ce vide. Il ne traite ni de la race rouge ni de la blanche en tant que telles, mais de l'Amérique, quel qu'ait été son peuple à n'importe quel moment. Nos légendes ne sont pas nécessairement d'origine indienne, et, quand elles le sont, une continuation au-delà [...]

Auteur: Sidis William James

Info: issu de l'unique fragment restant du Chemin de la paix

[ colonialisme ]

 

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colonialisme

Depuis l'expédition de Lewis et Clark vers la côté Pacifique au début XX° siècle, les récits décrivant l' "ouverture" des territoires de l'Ouest américain se sont multipliés. [...]
Cette période vit la destruction des cultures indiennes et la naissance de pratiquement tous les grands mythes de l'Ouest américain - des histoires de trappeurs, de négociants en fourrures, de pilotes de bateau à vapeur, de chercheurs d'or, de joueurs professionnels, de bandits armés, de Tuniques Bleues, de cow-boys, de catins, de missionnaires, de prudes institutrices et de pionniers. Les rares voix indiennes qui s'y faisaient entendre étaient la plupart du temps transcrites par une main blanche. L'Indien était la menace sombre hantant ces mythes.

Auteur: Brown Dee

Info: Enterre mon coeur à Wounded Knee, incipit de l'Introduction

[ Usa ]

 

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colonialisme

Nous étions tous les deux à Wounded Knee quand les Danseurs des Esprits ont été massacrés. Nous avons été massacrés à Wounded Knee. Je sais qu'il s'agissait d'une autre tribu, et que ce n'étaient ni des Spokanes ni des Flatheads, mais d'une manière ou d'une autre, nous étions présents. C'est le sang de tous les Indiens qui coulait dans la neige. Les soldats nous ont tués au nom de Dieu, pas vrai ? Ils criaient "Jésus-Christ" en nous plongeant leurs sabres dans les entrailles. Tu ne sens pas encore la douleur la nuit quand tu essayes de dormir, quand [toi, Indienne] tu pries un Dieu dont on a utilisé le nom pour justifier le carnage ?

Auteur: Sherman Alexie

Info: Indian Blues, p. 170

[ religion ] [ usa ]

 

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littérature

Aussitôt, la voix basse et rauque de Nina s’éleva dans l’habitacle – Ne me quitte pas, il faut oublier, tout peut s’oublier, qui s’enfuit déjà – et le silence qui tambourinait dans mes oreilles reflua sur-le-champ grâce à cette voix – à tel point que j’en oubliai pour quelques instants ce que nous faisions ici, trois voitures en file indienne sur une longue route déserte, comme si nous nous rendions simplement quelque part ensemble, au lieu de fuir le plus vite possible, sans avoir même le droit de regarder autour de nous.
- Beurk, Anna ! s’exclama Boris avec dépit. C’est quoi, cette musique ? Une marche funèbre ? Tu n’aurais pas quelque chose de plus joyeux ?

Auteur: Vagner Yana

Info: Vongozero, P.119

[ musique ] [ tube ] [ tristesse ]

 

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rapports humains

Justement, ce sont les monstres qui ont le plus besoin d'être aimés ! Ils ont besoin d'un amour très rare et très fort ! De toute manière, reprit-elle après un silence, ce n'est pas vraiment un monstre. Surtout ne crois pas ça. Il existe des choses qui ne sont laides qu'à l'extérieur. Si tu regardais sous la surface, tu les verrais dans leur réalité. Et la réalité, c'est que Baba t'aime beaucoup, il nous aime tous, nous sommes tout son univers et sans nous il n'est rien. Mais sa pensée déforme la vérité et c'est pourquoi on le prend pour un monstre. En réalité il n'est pas odieux. Seulement affreusement malheureux. Comment peux-tu haïr un être aussi malheureux ?

Auteur: Maas Sharon

Info: Noces indiennes

[ compensation ]

 

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