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sciences

Un quatrième philosophe créa la terre avec l'atmosphère d'une comète, et la fit inonder par la queue d'une autre: la chaleur qui lui restait de sa première origine fut ce qui excita tous les êtres vivants au péché; aussi furent-ils tous noyés, excepté les poissons, qui avaient apparemment les passions moins vives.

Auteur: Cuvier Georges

Info: Discours sur les révolutions de la surface du globe

[ historique ] [ humour ]

 

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rencontre

Je me souviens des quelques premiers mois, quand notre proximité nouvelle enflammait encore nos sens, cette période où, affirment les scientifiques, le composant addictif de la dopamine jaillit des hauts-fourneaux de notre esprit, une surproduction issue du dôme du plaisir de notre cerveau pour inonder notre sang, cette douce chimie annihilant le reste du monde.

Auteur: Bass Rick

Info: La rivière en hiver

[ amoureuse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

matin

Comme d'habitude, à huit heures, le soleil commença d'entrer dans la chambre. Mais il ne put, comme les autres fois, descendre de l'appui de la fenêtre, inonder le plancher, monter sur le lit, dévorer peu à peu la courtepointe blanche, incendier un bout de l'édredon rouge, et finir par taper en plein dans leurs yeux. L'un d'abord et l'autre ensuite, ils étaient partis.

Auteur: Torga Miguel Adolfo Correia da Roch

Info: Rua

[ absence ] [ lumière ] [ progression ]

 

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paysage

Mathieu ouvrit les yeux et vit le ciel ; il était gris perle, sans nuage, sans fond, rien qu'une absence. Un matin s'y formait lentement, une goutte de lumière qui allait tomber sur la terre et l'inonder d'or. Un commencement, un matin. Le premier matin du monde, comme tous les matins : tout était à faire, tout l'avenir était dans le ciel.(...)

Un chat passa près d'eux à toute vitesse, en zigzaguant. Il se tapit soudain, parut prêt à bondir ; puis, oubliant son projet, s'éloigna nonchalamment.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: Dans "Les chemins de la liberté"

[ description ] [ instantané de vie ] [ espoir ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

grâce

Rien n’obscurcira la beauté de ce monde

Les pleurs peuvent inonder toute la vision. La souffrance

Peut enfoncer ses griffes dans ma gorge. Le regret,

L’amertume, peuvent élever leurs murailles de cendre,

La lâcheté, la haine, peuvent étendre leur nuit,

Rien n’obscurcira la beauté de ce monde.



Nulle défaite ne m’a été épargnée. J’ai connu

Le goût amer de la séparation. Et l’oubli de l’ami

Et les veilles auprès du mourant. Et le retour

Vide, du cimetière. Et le terrible regard de l’épouse

Abandonnée. Et l’âme enténébrée de l’étranger,

Mais rien n’obscurcira la beauté de ce monde.

Auteur: Voronca Ilarie

Info:

[ inexorable ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

source

Vous avez probablement tous déjà vécu une expérience du Tao, quand vous étiez enfant, dans votre petit lit, au réveil, que vous regardiez les rayons du soleil inonder de lumière votre chambre. Voilà une expérience vécue de Tao, pour autant que vos parents ne vous aient pas dénaturés. Hélas, il est bien possible que vos parents vous aient déjà brouillé la vue, et que, même enfant, vous ne pouviez plus ressentir que des sentiments déformés. Ou encore, vous avez pu faire une expérience du Tao vers quinze ou vingt ans, en construisant vos projets individuels et personnels, qui ont alors toute leur valeur. Et enfin, vous pouvez faire cette expérience au terme de votre vie, au moment de mourir, si vous vivez ce passage de manière juste, comme un accomplissement, pleinement d’accord avec les lois de la nature.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 15 juin 1932

[ âges ] [ plénitude ] [ harmonie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

regret

Bridie ! Bridie Kelly ! Jamais il n'oubliera ce nom, toujours il se souviendra de cette nuit, cette première nuit, la nuit nuptiale. Ils sont enlacés dans l'abîme de l'ombre, le sacrificateur et sa victime, et dans un instant (fiat!) la lumière inondera le monde. Les coeurs palpitaient-ils à l'unisson ? Non, aimable lectrice. Dans un souffle tout fut consommé, mais arrête ! Arrière ! Cela ne se peut ! De terreur elle fuit, la pauvre enfant, dans l'ombre. Elle est l'épouse des ténèbres, une fille de la nuit. Elle ne saurait porter l'enfant vermeil du jour. Non, Léopold ! Ni le nom, ni le souvenir ne t'apaisent. Elle t'a quitté, cette illusion de ta jeune force, et sans fruit. Tu n'as à ton côté nul fils né de toi. Personne qui maintenant soit pour Léopold ce que Léopold fut pour Rodolphe.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 2, Gallimard-folio, p. 106 - trad. Auguste Morel

[ coït ] [ descendance ] [ emphase ironique ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

nature

Dans les marais du sud du Mississippi on peut regarder le monde s'éveiller quand les rayons d'or pâle du soleil s'immiscent entre les arbres et la mousse et les grues aux larges ailes. Les libellules bourdonnent et les ratons laveurs sortent de leur tanière et crapahutent le long des troncs d'arbres effondrés. Les tortues vont se percher sur des souches qu'inondera bientôt la chaleur du jour et mille autres créatures cachées frétillent sous les eaux noires, armées d'une patience et d'une agilité meurtrières. Des branchages accablés par le temps, incapables de soutenir leur propre masse, ploient et se brisent tels des vieillards se résignant à rejoindre leur tombeau marécageux. Les reptiles ondoient et les merles criaillent dans le paysage zébré par la lumière de l'aube venue prendre la relève de la nuit profonde et paisible.

Tel était le monde auquel Russell songeait, assis dans le car, la tête appuyée contre la vitre. [...] Le monde dont il se rappelait avoir fait partie dans sa jeunesse. Dans son enfance.

Auteur: Farris Smith Michael

Info: Nulle part sur la terre

[ enchevêtrée ] [ matin ] [ éveil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain

Si mes écritures ne me paraissent pas de nouveau trop insuffisantes, je sais que je les publierai un jour. Mais cela aussi, cela surtout, je le voudrais oublier. Songer au lecteur entraîne à trop de ruses inconscientes, et à des timidités qui affaiblissent, et à des hardiesses qui dévoient. Cela incite à telles séductions persuasives qui ne vont pas, peut-être, sans dangereuses concessions. Cela soulève d’autoritaires démonstrations qui vous troublent vous-même et vous en imposent. Il y a des vérités que je connais par intuition. Je n’ai aucun moyen de conduire un autre homme au lieu d’où se voit leur resplendissement. Si je songe à cet autre, je cacherai, lâche, le trésor dont l’étranger ne pourra soupçonner le prix. Ou bien, pour empêcher qu’on rie de mes richesses, pour les rendre remarquables et acceptables, je les disposerai dans le mensonge d’un ordre logique et superficiel ; je les inonderai de fausses lueurs qui éteindront les véritables lumières. Le lecteur est trop exigeant. Il y a des choses que j’ignore ou qui ne m’intéressent point ; mais lui entend que je les connaisse et que je les dise. Ses réclamations créent en moi un intérêt artificiel ou une fausse science.

Auteur: Ryner Han

Info: La Sagesse qui rit . Paris, Éd. du monde moderne, 1928 . Chapitre premier : "L’Art de Vivre et la Science de la Vie."

[ contrainte aliénante ] [ liberté ] [ sans interlocuteur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Je ne sens plus rien, l'amour, l'ardent amour a tout dévoré ; il a réuni en un seul point toutes les parties sensibles de mon être, et il y a placé ton image en mon coeur : c'est là le temple où je te recueille, où je t'adore en silence quand tu es loin de moi ; mais si j'entends le son de ta voix, si tu fais un mouvement, si mes regards rencontrent tes regards, si je te presse doucement sur mon sein... alors, ce n'est plus seulement mon coeur qui palpite, c'est tout mon être, c'est tout mon sang, qui frémissent de désir et de plaisir ; quand un torrent de volupté sort de tes yeux, il vient inonder toute mon âme, tout mon corps.
(...)
Rempli de ton image adorée, je n'ai plus d'autre sentiment que l'amour et l'adoration de tes perfections ; toute autre pensée que la tienne s'évanouit. Perdu d'amour et de tendresse, je sens que tout moi s'élance vers toi. Je voudrais te couvrir de baisers, recevoir ton haleine, te tenir dans mes bras, sentir ton coeur battre contre mon coeur, et m'abandonner avec toi dans un océan de bonheur et de vie : Je t'aime.
(...)
Plus tu es loin de moi, et plus mon coeur a besoin de t'aimer, et de jouir de ta tendresse. Reviens-moi, tu me manques tant, je veux vivre au plus tôt ces instants qui te ramèneront dans mes bras.

Auteur: Cottin Sophie

Info: Claire d'Albe 1798

 

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