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judaïsme

Peuple énergique, vivace, d'un orgueil infini, se considérant comme supérieur aux autres nations, le peuple juif voulut être une puissance. Il avait instinctivement le goût de la domination puisque, par ses origines, par sa religion, par la qualité de race élue qu'il s'était de tout temps attribuée, il se croyait placé au-dessus de tous. Pour exercer cette sorte d'autorité, les Juifs n'eurent pas le choix des moyens. L'or leur donna un pouvoir que toutes les lois politiques et religieuses leur refusaient, et c'était le seul qu'ils pouvaient espérer. Détenteurs de l'or, ils devenaient les maîtres de leurs maîtres, ils les dominaient et c'était aussi l'unique façon de déployer leur énergie, leur activité.
N'auraient-ils pu la manifester d'une autre manière ?

Auteur: Lazare Bernard

Info: L'antisémitisme : Son histoire et ses causes

 

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musique

La boisson ranima pour quelques minutes la conversation. Puis ce fut de nouveau le silence, le malaise. Alors se produisit l’inévitable. Vidal, instinctivement, ouvrit le phonographe de la baraque. Un disque de jazz se mit à tourner. Rien n'est plus déchirant, dans les lieux désolés, que la voix de ces boîtes enchantées. Dès qu'elles commencent leur chant, la prison se fait plus étroite, plus triste l'hôpital, plus poignante la solitude. On croit se distraire et l'on est à chaque instant meurtri davantage. Vidai changeait les plaques. Les officiers espagnols regardaient de leurs yeux éteints tournoyer ces noirs soleils. Abdallah, du fourreau de son poignard, caressait Ie petit chat. Comme personne n'osait rompre le maléfice, le phonographe joua très tard, dans cette nuit de vent chaud, à Juby.

Auteur: Kessel Joseph

Info: Vent de sable

[ blues ] [ nostalgie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

alarme

Le stress est avant tout un ensemble de réactions de notre organisme à une situation menaçante ou nouvelle. Il est déclenché par un agent "stresseur" qu'on appelle le stimulus. Sous l’effet de ce stimulus, surviennent en nous instinctivement des réactions de défense. N’oublions pas que nos gènes sont ceux des hommes des cavernes et que le stress est ce qui a permis à nos ancêtres d’échapper aux dangers et de s'adapter aux nouveaux environnements, aux changements et à l’évolution.

Aujourd'hui, les agents stressants sont différents. Dans notre société, pas de bête sauvage pour stimuler notre réaction, mais des situations sociales plus ou moins ressenties comme anxiogènes : une menace verbale, une compétition, des problèmes financiers, un risque de perte d'emploi, etc. Les menaces ou stimuli ont changé mais nos réactions de base restent les mêmes.

Auteur: Caugant Alan

Info: Nouveaux yeux

[ priméité ] [ sémiose brute ] [ monde extérieur ] [ réalité ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

isolement

Douce nuit tisanière. Les meubles chuchotent entre eux. Une langue sourde, âpre, une musique de pieds de table. Un mélange de néerlandais et d'auvergnat. le parquet craque alors que personne, pas même mon regard, ne marche sur les lattes de bois. Et lorsque le lustre se met à remuer comme une pendule, une alarme se déclenche en moi. Attention, fantômes. Instinctivement, je cherche la main de Denise. Mais la place à côté de moi est vide. Ni tiède, ni froide, seulement glaciale. A travers le chant de cette maison hantée, j'ai l'impression d'entendre l'écho de mes agitations intérieures. Ceux qui ont trouvé l'âme soeur, même chiante, ne connaissent pas leur bonheur. Oh non. La solitude, c'est bien au soleil, avec des filles en bikini, mais dans le noir, sur un lit qui pleure en vieux français, c'est terrible.

Auteur: Mestron Hervé

Info: La décapoute

[ obscurité ]

 

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gaule

C'est un(e) Français(e) qui ne doit pas ses ressources au travail de ses mains ; dont les revenus, quelle qu'en soit l'origine, comme la très variable ampleur, lui permettent une aisance de moyens et lui procurent une sécurité, dans ce niveau, très supérieures aux hasardeuses possibilités du salaire ouvrier ; dont l'instruction, tantôt reçue dès l'enfance, si la famille est d'établissement ancien, tantôt acquise au cours d'une ascension sociale exceptionnelle, dépasse par sa richesse, sa tonalité ou ses prétentions, la norme de culture tout à fait commune ; qui enfin se sent ou se croit appartenir à une classe vouée à tenir dans la nation un rôle directeur et par mille détails, du costume, de la langue, de la bienséance, marque, plus ou moins instinctivement, son attachement à cette originalité du groupe et à ce prestige collectif."

Auteur: Bloch Marc

Info:

[ bourgeois ] [ définition ]

 

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politiquement correct

Dans une société démocratique où plein de connivences sont en conflit, la plus facile à laquelle se convertir, celle qui attire instinctivement les esprits, est l’humanisme. L’humanisme est une connivence comme les autres, pas une théorie scientifique avec obligation de résultat. Son envie de dominer, l’humaniste la fait passer pour un combat juste, dans des scénographies manichéennes. L’humanisme ne s’embarrasse pas de justification intellectuelle, ne fait pas d’hypothèse, il a toujours raison.

Les connivences qui ont des conflits d’opinions avec l’humanisme sont souvent obligées de se tortiller dans des justifications louches que l’humanisme aime à réprimander de ses yeux ronds indignés. Il vaut mieux être celui qui se scandalise que celui qui s’énerve. En démocratie, la politique ayant horreur du vide et comme il n’y a pas de dictateur, c’est l’humanisme qui prend le pouvoir. Il y a des gens qui utilisent l’humanisme avec une grande méchanceté.

Auteur: Goossens Daniel

Info: Dans "La porte de l'univers", 2022

[ tyrannique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

effroi

J'ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l'eau. Il fait nuit noire. Je suis seule. Je tourne la tête en tous sens, instinctivement. Je vois mon bateau qui s'éloigne. Je cherche un repère. Une lueur. Un objet. Un signe de vie. Rien. Je suis absolument seule. Isolée dans l'immense masse sombre et mouvante de la mer. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau. Effacer toute trace de mon existence. M'engloutir. Je pense à ma fille Marie. (...) Dans les ténèbres liquides, l'effroi prend peu à peu possession de moi. (...)

Au silence du grand large, au silence de la nuit, vient se joindre, effrayant, insupportable, cauchemardesque, ce silence de l'effroi, il se dresse devant moi telle une muraille infranchissable, un mur glacé qui signifie que je vais mourir. Je vais donc rejoindre le ciel. Ce ciel peuplé de milliard d'étoiles, de galaxies inconnues, d'amour, de bonheur et d'éternité.

Auteur: Arthaud Florence

Info: Cette nuit, la mer est noire

[ océan ] [ nocturne ] [ accident ]

 

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cache-cache

La vérité est que la conception matérialiste, une fois qu'elle a été formée et répandue d'une façon quelconque, ne peut que concourir à renforcer encore cette "solidification" du monde qui l'a tout d'abord rendue possible, et toutes les conséquences qui dérivent directement ou indirectement de cette conception, y compris la notion courante de la "vie ordinaire", ne font que tendre à cette même fin, car les réactions générales du milieu cosmique lui-même changent effectivement suivant l'attitude adoptée par l'homme à son égard. On peut dire véritablement que certains aspects de la réalité se cachent à quiconque l'envisage en profane et en matérialiste, et se rendent inaccessibles à son observateur ; ce n'est pas là une simple façon de parler plus ou moins "imagée", comme certains pourraient être tentés de le croire, mais bien l'expression pure et simple d'un fait, de même que c'est un fait que les animaux fuient spontanément et instinctivement devant quelqu'un qui leur témoigne une attitude hostile.

Auteur: Guénon René

Info: Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps. Chapitre 17, solidification du monde

[ conscience ] [ perception ] [ positivisme ] [ nord-sud ] [ antispiritualisme ]

 
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Ajouté à la BD par Neshouma

réminiscence

Soudain, il se retrouva devant le 37. Il posa sa valise et chercha instinctivement la clef dans sa poche. A cet instant, il se souvint de toutes les fois, toutes les centaines de fois où il avait fait ce geste : en uniforme d'écolier, en costume de fonctionnaire, en veste de sport le dimanche, dans son uniforme de la Royal Air Force au cours de ses permissions. Il glissa la clef dans la serrure. Il était chez lui. Là d'où on part, comme dit le poète. Il était de retour de l'école avec du temps devant lui pour faire du thé avant que sa mère ne rentre de la blanchisserie, de retour du bureau avec un verre dans le nez, de retour d'un terrain d'aviation battu par les vents du Lincolnshire en compagnie du peu recommandé Chipchase. Au moment où il poussa la porte, il revenait de partout à la fois, à toutes les époques de sa vie mais le battant heurtant la chaîne de sécurité l'empêcha d'entrer.

Auteur: Goddard Robert

Info: Heather Mallender a disparu

[ répétition ] [ mémoire ]

 

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décadence

Les Pringsheim et leurs affidés symbolisaient tout ce qu'il avait en horreur. Ils étaient frelatés, superficiels, prétentieux : une bande de clowns dont les excentricités, contrairement aux siennes, n'avaient même pas l'excuse de la naïveté. Ils faisaient non seulement semblant de s'amuser. Ils riaient pour s'entendre rire et faisaient étalage d'un appétit sexuel qui n'avait rien à voir avec un sentiment ou un instinct quelconque et n'était que le fruit sec de leur imagination rabougrie. Copulo ergo sum. Et la Sally Salope qui s'était foutu de lui parce qu'il n'avait pas le courage de ses instincts. Comme si l'instinct consistait à éjaculer dans le corps chimiquement stérilisé d'une femme qu'il avait rencontrée vingt minutes auparavant. Wilt avait réagi tout à fait instinctivement en fuyant devant cette concupiscence faite de goût du pouvoir, d'arrogance et d'un insupportable mépris qui présupposait que ce qu'il était, ce peu de chose qu'il était, ne représentait qu'une extension de son pénis, et que l'expression ultime de ses pensées, de ses sentiments, de ses espoirs et de ses ambitions ne pouvait être atteinte qu'entre les cuisses d'une pute à la mode. Et c'était ça la libération ?

Auteur: Sharpe Tom

Info: Wilt, Tome 1 : Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore

[ sexe ] [ obsédé ]

 

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