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femmes-entre-elles

L'impératrice Elisabeth, méfiante et vindicative ? Jeune, elle est méprisée par la cour de la terrible tsarine Anne*. Un soir, avec une anxieuse ferveur de débutante, elle se rend à un grand dîner. Sa robe, son unique habit de fête, va émerveiller les invités ! Elle entre dans la vaste salle illuminée... Un moment de silence et c'est un déferlement de rires : le tissu de la nappe est le même que celui de la robe d’Élisabeth** ! Ses ennemis se sont renseignés auprès de sa couturière... Plus tard, montée sur le trône, elle disposera de quinze mille robes et, après chaque bal, on découpera sur elle son habit somptueux.

La comtesse Lopoukhina qui avait choisi le tissu de la nappe aura la langue tranchée…

Auteur: Makine Andreï

Info: Une femme aimée. *Tsarine de Russie (1730-1740), **Tsarine de Russie (1741-1762)

[ anecdote ] [ vêtements ] [ jalousie ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

modèle parental

Main dans la main, mes parents se mêlent aux invités - leur histoire d'amour fait toujours partie de la légende (...). Ames soeurs. Ils emploient vraiment ce terme pour se décrire, ce qui est assez logique, car je pense que c'est ce qu'ils sont. Je peux en témoigner, les ayant étudiés, dans ma solitude d'enfant unique, pendant de nombreuses années. Ils n'ont pas d'impatiences l'un envers l'autre, pas de conflits larvés, ils traversent la vie comme deux méduses jumelles - d'instinct, ils s'étalent et se contractent, remplissent leurs espaces respectifs de façon liquide. Avec eux, ça avait l'air facile, le truc des âmes soeurs. On dit que les enfants de familles éclatées en voient de toutes les couleurs, mais les enfants d'unions bénies ont leurs propres défis à affronter. 

Auteur: Flynn Gillian

Info: Les Apparences, p. 47

[ couple ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

Mep : Oh la honte aujourd'hui
sinep164 : qu'est ce que ta foutu encore
Mep : tu vois ce midi on a mangé une galette des rois avec ma famille
sinep164 : ouai
Mep : et j'ai eu la fève
sinep164 : t'as toujours du bol toi
Mep : nan mais ca on s'en fout
Mep : donc j'ai gagné la couronne en plastique
Mep : que j'ai porté pendant l'aprèm
Mep : mais au bout d'un moment, j'ai oublié que je l'avais et je m'en rendait même plus compte
sinep164 : laisse moi deviner
sinep164 : vous avez recu des invités et t'es passé pour un con avec
Mep : non
Mep : j'en aurais eu rien à battre de ça
Mep : c'est bien pire
Mep : ...
Mep : je suis allé a mon entretien d'embauche.

Auteur: Internet

Info:

[ distraction ] [ ridicule ] [ dialogue-web ]

 

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science-fiction

HOLONEWS – [BULLETIN DU 21 MARS 153 ANC – 18 h 00]

"Tout a commencé à treize heures trente exactement, comme on peut le découvrir sur ces images, alors qu’une navette sanitaire accoste au palais Svobodov où une auxiliaire vient d’être trouvée inanimée dans les sous-sols. Mais ce qui n’était qu’un simple fait divers va prendre au fil des heures des proportions inattendues. Les services Sanitaires vont en effet isoler une souche virale sur la jeune malade, phénomène inédit en Bel-Air. Nous sommes dans l’attente du séquençage définitif de ce virus. Évitez si possible de sortir en réel de vos palais. D’autres cas commencent à être signalés parmi la population auxiliaire. Si un membre de votre personnel manifeste des signes de fatigue ou des maux de tête, vous êtes invités à pointer immédiatement sur la cellule AK/B6 des services Sanitaires. Votre requête sera aussitôt prise en considération et votre anonymat respecté."

Auteur: Del Estras

Info: Bel-Air - écrit avant l'épisode Co-vid

[ pandémie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

monothéïsme

Dès lors, la chrétienté adoptera une attitude ambiguë à l’égard des juifs. D’un côté, les théologiens médiévaux verront en eux les frères aînés de l’Eglise, contemporains de Jésus et premiers destinataires d’un message divin qu’ils auront su consigner et conserver précieusement dans leurs Ecritures, au titre de quoi l’Eglise se devra de les protéger. Mais de l’autre, l’Eglise considérera les juifs comme des brebis égarées, entêtées dans l’erreur. A ce titre, sa stratégie sera double : d’un côté, elle s’évertuera à abaisser et à stigmatiser les juifs aussi longtemps que ceux-ci persisteront dans leur refus de reconnaître la vérité du Christ et de la Nouvelle Alliance ; de l’autre, elle s’efforcera de les ramener dans son giron. […]
Protégés ou culpabilisés, stigmatisés ou invités à revenir, les juifs témoigneront dans tous les cas, par leur présence, de la vérité et du triomphe de l’Eglise. Cette ambivalence théologique à l’égard des juifs explique pourquoi l’antijudaïsme chrétien n’ira jamais jusqu’à prôner la destruction totale des juifs.

Auteur: Azria Régine

Info: Le judaïsme

[ historique ] [ christianisme ] [ antisémitisme ]

 

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muse

Quid du jeune Socrate, de ses années de formation et, plus méconnu encore, de ses élans amoureux ?

C’est la question que s’est posée Armand D’Angour, professeur de lettres classiques à Oxford. Dans Socrates in Love, il entend lever le voile sur l’influence qu’aurait eu une femme, une certaine Aspasie, sur le philosophe athénien. [...]

Ce qui a d’abord mis la puce à l’oreille de l’auteur, c’est un texte de Platon, le Banquet, dans lequel différents orateurs sont invités à prononcer un discours sur l’amour. Quand vient le tour de Socrate, celui-ci évoque une femme qu’il aurait connue dans sa jeunesse, Diotime, et qui l’aurait "instruit des choses de l’amour". Jusqu’à présent, les hellénistes considéraient qu’il s’agissait d’un personnage de fiction.

Mais pour D’Angour, Diotime ferait en fait directement référence à Aspasie, une femme d’une grande érudition, contemporaine de Socrate. Tous deux se sont rencontrés à Athènes, lorsqu’ils avaient une vingtaine d’années. Aspasie, connue pour la finesse de ses raisonnements et ses qualités d’oratrice, fréquentait les hommes les plus influents de son époque. C’est ainsi qu’elle rencontra Socrate et le stratège Périclès, préférant le second au premier, dont elle fut la compagne pendant quinze ans. D’Angour soutient que les réflexions de Socrate sur la beauté, l’amour ou la transcendance lui auraient été en partie inspirées par ses échanges avec Aspasie.

Auteur: Toulet Pauline

Info: Newsletter de "Books" du 19.04.19

[ inspiration ] [ reconstitution ] [ biographie ] [ Grèce Antique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

non-voyants

L’aveugle éprouvant le déjà-vu
Chacun a vécu cette expérience étrange. Alors que nous sommes en train d’effectuer un acte banal – se promener, parler à quelqu’un… –, on ressent tout à coup le sentiment d’avoir vécu exactement la même scène, vu les mêmes choses… Mais impossible de retrouver où ni quand la scène s’est déroulée. Cette expérience troublante porte un nom : le sentiment de "déjà-vu".
Une des explications apportées par les chercheurs tient à ce que les images en provenance d’un oeil arrivent au cerveau quelques microsecondes après celles venues de l’autre oeil – causant la sensation que la scène est vécue pour la seconde fois.
Des chercheurs de l’université de Leeds viennent de rapporter pour la première fois le témoignage d’un aveugle ayant fait l’expérience de déjà-vu, celle-ci impliquant chez lui les odeurs, les sons et le toucher. Du coup, la thèse de la discordance des trajets visuels s’effondre.
Akira R. O’Connor et Chris J.A. Moulin, qui rapportent le cas dans la revue Brain and Cognition de décembre 2006, mènent depuis plusieurs années des expériences de déjà-vu au moyen de l’hypnose. Dans une expérience, les étudiants sont invités à penser à un mot, puis l’on induit son oubli sous hypnose. Lorsque, plus tard, il leur est à nouveau présenté, la moitié d’entre eux éprouvent le sentiment de déjà-vu.

Auteur: Internet

Info: https://www.scienceshumaines.com. Jean-François Dortier, mars 2007. A propos de A.R. O’Connor et C.J.A. Moulin, "Normal patterns of déjà experience in a healthy, blind male: Challenging optical pathway delay theory", Brain and Cognition, vol. LXII, n° 3, décembre 2006.

[ paramnésie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Vous voulez deviner à travers les fenêtres des autres consciences leurs lumières et leurs ombres, si possible être invités dans les profondeurs de leurs âmes, vous enivrer de leur vitalité, être accueilli dans leur intimité, là où la vie se fait lumière et silence.



Mais celui qui essaie de vous dire son authenticité, qui écrit pour vous une page de lui-même, il vous invite à ne pas faire de lui une identité. Il vous invite à le laisser autre que son récit, à le distinguer de ces mots-là afin qu'il puisse vous dire demain ces mots-ci. Ce qu'il vous dit, peut-être que ce n'est pas lui, déjà plus lui, pas tout à fait lui. Parce qu'il n'est pas possible de le mettre en mots et en jugements.



Et ce n'est pas là vous mentir. Il ne serait pas plus fiable ou davantage "lui-même" parce qu'il vous dirait toujours la même chose. Laissez-le être une âme, un passage, un moment, une hésitation, la joie ou la tristesse d'un instant. Laissez l'autre être poème.



Si vous pouvez lui accorder cette liberté, il préfèrera.

Il faut aimer l'autre libre de son identité mouvante, lui laisser son indéfinissable folie, son inadéquation à lui-même, son imprévisibilité.



Une identité? Une personnalité? Non, son souffle, son esprit. Et vous aussi, soyez cela pour l'autre.

Auteur: Rivella Frédéric pseudo

Info:

[ altérité ] [ rencontrer l'autre ]

 
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Ajouté à la BD par Kadubol

évolution

Vous habitez donc là. Appartement ou maison, arrangé comme ceci ou comme cela, vraisemblablement antico-moderne, avec la lampe habituelle de confection japonaise, en tout cas il y a une salle de bains commune, la vue quotidienne d’ustensiles pour les oins différents de deux corps, un de femme, un d’homme. Il vous arrive d’y être pris de nostalgie. Aucun d’entre vous n’a personne de plus proche, non, pas même en souvenir ; pas même en espérance. Peut-on être plus unis que vous l’êtes ? On ne peut pas. Mais parfois, vous avez donc une nostalgie. De quoi ? Vous en avez le frisson. Quel frisson ? Vous voilà vivant, plein d’amour, les années infinies et éphémères, un vrai couple, tendre, sans le montrer aux invités, car vous l’êtes vraiment, un vrai couple aux corps morts d’amour qui ne se recherchent plus que rarement. Après un voyage peut-être, une séparation de la durée d’un congrès, il arrive qu’en plein jour, peu après l’arrivée, avant de défaire les valises et de raconter le minimum, vous avez une étreinte. Qu’ont à y voir les autres ? Cela rafraîchit, mais ne mérite pas un aveu. Vous avez de nouveau, comme autrefois, une journée où les heures ne comptent pas, en robe de chambre et avec les disques. Puis de nouveau la douce disparition de toute curiosité de part et d’autre, inexprimée, à peine indiquée, camouflée seulement derrière les exigences de la journée.

Auteur: Frisch Max

Info: Dans "Le désert des miroirs", page 147

[ quotidien ] [ vie à deux ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Usa

Sans doute la plus tristement célèbre de ces expériences eut-elle lieu en 1998, lorsque Coca-Cola lança un concours demandant à plusieurs écoles de fournir une stratégie de distribution de coupons-rabais Coke à des étudiants. L'école qui aurait conçu la meilleure stratégie promotionnelle remporterait 500 dollars. Greenbriar High School, à Evans, en Géorgie, a pris le concours très au sérieux, organisant à la fin mars une Journée officielle Coke lors de laquelle tous les élèves arrivaient à l'école vêtus de t-shirts Coca-Cola, posaient pour une photographie de groupe formant les lettres C, o, k, e, assistaient à des conférences données par des cadres de Coca-Cola et apprenaient tout, en classe, sur la boisson noire et pétillante. Ce fut un petit coin de paradis de marketing jusqu'à ce que vienne aux oreilles de la directrice que, dans un horrible geste de défi, un certain Mike Cameron, 19 ans, était arrivé à l'école vêtu d'un t-shirt Pepsi à la journée Coke. Il fut rapidement suspendu pour cette infraction. "Je sais que ça semble affreux - un enfant suspendu pour avoir porté un t-shirt Pepsi à la journée Coke, a dit la directrice, Gloria Hamilton. Ç'aurait été vraiment acceptable... si ça s'était limité à l'intérieur de l'école, mais nous recevions le président régional [de Coca-Cola], et des gens étaient venus en avion d'Atlanta pour nous faire l'honneur de prononcer des allocutions. Ces étudiants savaient que nous avions des invités."

Auteur: Klein Naomi

Info: No logo

[ consumérisme ] [ pouvoir ] [ branding ]

 

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