Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.029s

commerce

Je pense que Paul McGuinness et U2 ont créé l'industrie irlandaise de la musique. Elle n'était certainement pas là avant.

Auteur: Van Morrison

Info:

 

Commentaires: 0

féminisme

J'ai l'impression qu'être une femme, c'est comme être irlandaise... Tout le monde dit que vous êtes importante et gentille, mais vous vous retrouvez constamment à la deuxième place.

Auteur: Murdoch Iris

Info:

[ . ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

prévenir

Je vais essayer de suivre ce conseil qu'un président d'université donna un jour à un orateur avant son discours. "Pense à toi comme au mort lors d'une veillée funèbre irlandaise" a-t-il dit... "On a besoin de toi pour la cérémonie, mais personne ne s'attend à ce que tu dises grand chose."

Auteur: Lake Anthony

Info:

[ rassurer ] [ humour ]

 

Commentaires: 0

anecdote

Pour moi, je me souviens de ce jour, en 1990, où je rencontrai Cioran rue l'Odéon. Nous fîmes les cent pas entre la brasserie irlandaise et le théâtre sur la place. Je lui dis: "J'aime beaucoup vos livres." Cioran me répondit du tac au tac: " Alors, rassurez-vous, je n'écris plus rien ! " Le reste fut un long fou rire.

Auteur: Barsacq Stéphane

Info: Cioran, Ejaculations mystiques

[ littérature ] [ nihilisme ]

 

Commentaires: 0

prédicateur

A dix ans, Gregory déclara qu'il serait prêtre, comme son oncle. C'était bien mieux que de travailler dans un bureau comme papa, expliqua-t-il, sérieux. Un prêtre n'avait pas grand-chose à faire, et les gens vous donnaient de l'argent pour dire des messes, et vous pouviez monter sur une tribune et dire aux gens ce qu'ils devaient faire sinon ils iraient en enfer.

Auteur: Binchy Maeve

Info: Noces irlandaises

[ profession ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Il a, dit-on, trois maîtresses : une irlandaise, une américaine et Suzanne, la française qui deviendra sa femme.
C'est peut-être à cette époque qu'il lit la correspondance de Juliette Drouet à Victor Hugo et recopie dans son petit carnet :
"Mon coeur répugne avec terreur et dégoût à cette espèce de compromis, humiliant pour la dignité, odieux pour l'âme, qui consiste à faire deux parts de soi-même, l'une pour les qualités physiques, l'autre pour l'affection".

Auteur: Léger Nathalie

Info: Les Vies silencieuses de Samuel Beckett, p 36

[ unicité ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

Quand j'étais un enfant de dix ans je me suis mis à genoux au pied de mon lit une nuit et ai promis à Dieu que je consacrerai ma vie et mes efforts à libérer mon pays. J'ai gardé cette promesse. Comme garçon et en tant qu'homme j'ai travaillé pour la liberté irlandaise. Le moment m'a semblé venu et je suis entré dans le combat. Je suis heureux de l'avoir fait. Nous semblons avoir perdu. Nous n'avons pas perdu. Refuser de combattre aurait été perdre, combattre c'est gagner. Nous avons gardé la foi dans le passé et remettons cette tradition au futur.

Auteur: Pearse Patrick Henry Pádraig Anraí Mac Piarais

Info:

[ exécution ]

 

Commentaires: 0

dynamique de l'être

Berkeley est bien un philosophe "chinois" pour Joyce, parce qu'il défend les mêmes thèses que Fenollosa, revu par Ezra Pound. Pour Fenollosa, une lecture appropriée des idéogrammes chinois permet de comprendre comment nos écritures occidentales nous amènent à ne plus comprendre la nature, que nous faussons lorsque nous voulons la réduire à des syllogismes, et à la structure logique sujet-verbe-prédicat. Fenollosa, puis Pound, le répètent, et Joyce l'avait noté dans ses carnets : dans la nature, il n'y a pas de "noms", mais seulement des verbes, des actions ou des passions. "L'herbe est verte" devrait se dire "il verdoie, il herboie".
Or c'est précisément ce qu'affirme à son tour Berkeley : le péché du substantialisme, c'est de croire à la grammaire (pour reprendre la formule de Nietzsche). Descartes est mystifié par la grammaire scolastique de la "res extensa", de la substance pensante du moi. En réalité, comme le langage courant l'exprime, on n'a affaire qu'à des interactions.

Auteur: Rabaté Jean-Michel

Info: "Berkeley entre Joyce et Beckett", article paru dans "Études Irlandaises", n.11, 1986 - disponible en ligne sur Persée

[ modernisme ] [ critique ] [ mots-choses ] [ sémiose ] [ sémantiques comparées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

bêtise

- Mais la plupart des gens sont sans curiosité. Ils s'accrochent à ce qu'ils ont, comme le pou dans l'oreille d'un chauve. Prends Plum Pudding, par exemple, ma rivale irlandaise, cent-cinquante kilos à jeun et en slip juste avant sa Guiness. Elle me disait toujours : "Moi, désolée, je ne mourrai pas, je ne suis pas d'accord, je n'ai pas signé." Elle se trompait. Personne ne lui avait dit que la vie devait être éternelle, personne ! Elle s'entêtait à le croire, elle se révoltait, elle refusait l'idée de passer, elle devenait enragée, elle a fait une dépression elle a maigri, elle a arrêté le métier, elle ne pesait plus que trente-cinq kilos, on aurait dit une arrête de sole, et elle s'est cassée en morceaux. Tu vois, elle est morte quand même, comme tout le monde, mais l'idée de mourir lui a gâché la vie.
- Elle était conne, Plum Pudding, Mamie-Rose.
- Comme un pâté de campagne. Mais c'est très répandu le pâté de campagne. Très courant.

Auteur: Schmitt Eric-Emmanuel

Info: Oscar et la dame rose

 

Commentaires: 0

deep machine learning

Inquiets, des chercheurs bloquent la sortie de leur IA
La science ne pense pas, écrivait le philosophe Heidegger. En 2019, si. La situation est cocasse. Des chercheurs de l'association de recherche OpenAI estimeraient leur générateur de texte, opéré par un modèle linguistique d'intelligence artificielle, comme bien trop évolué pour ne pas être dangereux. Entre des mains malveillantes, l'algo virtuose des mots pourrait semer fake news, complots et avis malveillants convaincants, sans élever le moindre soupçon.

Deux cent ans après Victor Frankenstein, des chercheurs d’OpenAI, une association californienne de recherche à but non lucratif en intelligence artificielle, se trouvent face au même dilemme qui agitait le savant dans le roman de Mary Shelley : auraient-ils créé un monstre ? Un journaliste du Guardian l’a testé. La bête, baptisée GPT2, un modèle d’intelligence artificielle (dit linguistique) capable de générer du faux texte avec précision, serait tellement performante que ses créateurs rechignent à la rendre publique. Sur la base d’une page, un paragraphe ou même quelques mots, le générateur est en mesure d’écrire une suite, fidèle au style du journaliste ou de l’auteur et en accord avec le sujet. Ce système, alimenté au machine learning, se base sur l'étude de 8 millions de pages web, partagées sur Reddit et dont le contenu a été validé par au moins trois votes positifs, étaye un article de BigData.

Le journaliste du Guardian a soumis la machine à la question, en intégrant, facétieux, l’incipit de 1984 de George Orwell. "C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures", écrivait l’auteur. Dans l’esprit tout futuriste d’Orwell, GPT2 aurait complété d’un : "J’étais en route pour Seattle pour commencer un nouveau travail. J’ai mis les gaz, les clés, et j’ai laissé rouler. J’ai pensé à quoi ressemblerait la journée. Il y a 100 ans. En 2045, j’étais professeur dans une école dans quelque coin obscur de la Chine rurale". (I was in my car on my way to a new job in Seattle. I put the gas in, put the key in, and then I let it run. I just imagined what the day would be like. A hundred years from now. In 2045, I was a teacher in some school in a poor part of rural China).

Le Guardian poursuit l’expérience et entre dans GPT2 quelques paragraphes issus d’un article à propos du Brexit. La suite proposée par le générateur est étonnante. Le style est celui d’un journaliste, l’article intègre des citations (fausses) du chef de l’opposition britannique Jeremy Corbyn et du porte-parole du gouvernement et évoque même le problème des frontières irlandaises. Selon le directeur de recherche d’OpenAI, Dario Amodei, le modèle GPT2 pousse la supercherie plus loin. Il traduirait et résumerait n’importe quel texte, réussirait des tests basiques de compréhension de texte.

A The Verge, David Yuan, vice-président à la tête de l’ingénierie d’OpenAI, déclare qu’une dissertation composée par GPT2 "aurait pu tout aussi bien être écrite pour les SAT (examens utilisés pour l’admission aux universités américaines, ndlr) et recevoir une bonne note". Et c’est précisément cette maestria à réussir dans ses tâches d’ordre intellectuel qui pousse les chercheurs d’OpenAI à freiner sa sortie, de peur que la technologie tombe entre de mauvaises mains. "Nous choisissons de sortir une version limitée de GPT2 (...) Nous ne publierons ni la base de données, ni le code d'apprentissage, ni le modèle sur lequel GPT2 repose", explique un billet du blog de l'équipe de recherche.

Pour l’heure, l’ONG souhaiterait éprouver davantage le modèle. "Si vous n’êtes pas en mesure d’anticiper les capacités d’un modèle informatique, vous devez le tester pour voir ce qu’il a dans le ventre", explique OpenAI à The Guardian. Le résultat ? Comme GPT2 s’exerce dans la cour de recré des Internets, il ne serait pas très compliqué de pousser l’algorithme à générer des textes que les complotistes ne renieraient pas.

En 2015, Elon Musk s’associait à Sam Altman, président de l’incubateur prisé, Y Combinator pour fonder OpenAI, une organisation à but non lucratif pour encourager la recherche et la réflexion autour d’une IA bienveillante, qui reste au service du bien commun. Ses deux parrains la dotent d’une confortable enveloppe d’un milliard de dollars, soutenus par d’autres angels de la Silicon Valley, tels que Peter Thiel, serial entrepreneur et investisseur réputé pour ses idées controversées – l’homme est libertarien, soutient Trump et est un transhumaniste convaincu – ou Reid Hoffmann, le fondateur de LinkedIn.

A lire ce qui s’écrit ça et là à propos de GPT2, les chercheurs d’OpenAI tomberaient de leur chaise en réalisant le potentiel néfaste de l’algo. A croire que les chercheurs auraient oublié la mission première de l’ONG, à savoir, sensibiliser aux méfaits de l’intelligence artificielle et imaginer cette technologie au service du bien commun. Alors vraie peur des chercheurs, recherche candide ou plutôt, volonté d’interpeller le grand public et d'ouvrir le débat ?

Auteur: Meghraoua Lila

Info: https://usbeketrica.com

[ lecture ] [ écriture ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel