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vivre

Depuis que j’avais quitté Yoroido, je n’avais cessé de m’inquiéter de l’avenir, comme si chaque tour de roue du destin allait mettre un nouvel obstacle devant moi. Cependant, c’était ce combat quotidien, ces soucis, qui avait donné une telle consistance à ma vie. Lorsque nous remontons la rivière à contre-courant, chaque pas prend une intensité particulière.

Auteur: Golden Arthur

Info: Geisha

[ batailler ]

 

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solitude

Je ne trouvais point de paroles assez énergiques pour exprimer le désir que j’avais d’en voir au moins un seul homme de sauvé, afin de trouver un compagnon unique du commerce duquel je pusse jouir dans ma solitude : je n’avais jamais tant langui après la société des hommes ni senti si vivement le malheur d'en être privé.

Auteur: Defoe Daniel

Info: Les Aventures de Robinson Crusoé

[ isolement ]

 

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cinéma

Quand j’en eus terminé avec toute la filmographie, j’avais noté que les livres étaient quand même bien plus aboutis que leurs homonymes pelliculaires. On ne retrouvait pas tout le côté psychologique des personnages, leurs pensées et leurs rêves, ce qui semble normal : un film si bien réalisé soit-il ne sera jamais que l’ersatz du roman dont il s’inspire.

Auteur: Azel Bury

Info: La Femme qui tua Stephen King

[ littérature ] [ transposition ]

 

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techno-dépendance

Comme une adolescente, j’ai passé la soirée avec le téléphone à côté de moi. Graham Bell aurait mieux fait de se casser une jambe plutôt que d’inventer cette machine infernale. Si j’avais vécu au temps des voitures à cheval, j’aurais toujours l’espoir qu’une malle-poste m’apporte un courrier de mon bien-aimé, tandis que là je vais me coucher sans aucune illusion.

Auteur: Montmartin Yves

Info: Anaïs

[ désillusion ] [ impatience avivée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éblouissement

Je sus alors, avec une certitude absolue, la raison de ma tristesse. Il s’agissait pour moi d’un sentiment périodique, un sentiment que je ne cesserais d’oublier jusqu’à ce que je prenne à nouveau conscience de la même réalité : la petitesse de l’humanité par rapport à l’immensité de cette chose en soi que j’avais vu se refléter dans le miroir.

Auteur: Castaneda Carlos

Info: Le feu du dedans

[ initiation ]

 

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ailleurs

Cette paix d’outre-tombe que l’on éprouve quand on s’abstrait du monde. Je crus soudain percevoir un sourire en train d’envelopper l’espace. Qui souriait ? de qui émanait ce grand bonheur qui submerge les visages des momies ? En un instant j’avais rejoint l’autre côté, en un instant il me fallut en revenir, bien indigne de partager plus longtemps le secret des morts.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Oeuvres", page 1467

[ indicible ] [ Éternel ] [ au-delà ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

solitude

Je traversais une période troublée. J’avais quitté un homme, j’avais perdu une amie précieuse, ma vie glissait au gré de la monotonie des journées qui s’écoulaient sans trouver d’issue. Je voulais fuir, n’importe où, mais fuir. C’est à ce moment-là que j’ai fait la rencontre des falaises, ces blocs de matière indéfinissable, qui ne portent pas la moindre odeur humaine.

Auteur: Inaba Mayumi

Info: La péninsule aux 24 saisons

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

handicap

La cécité est une affliction plus grande que la surdité. Si j’avais à choisir entre les deux, je choisirais la surdité, je l’admets. Mais ces deux infirmités sensorielles n’ont pas entre elles que des différences de degré. Culturellement, symboliquement, elles sont antithétiques. Le tragique par opposition au comique. Le poétique par opposition au prosaïque. Le sublime par opposition au ridicule.

Auteur: Lodge David

Info: La vie en sourdine

[ non-voyant ] [ comparaison ]

 

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enfance

Pour moi, maman était une odeur. Maman était une chaleur. Une jambe à laquelle je m’accrochais. Un souffle de bleu ; une robe dont je croyais me rappeler qu’elle la portait. Je me disais qu’elle m’avait décoché dans la vie avec la corde d’un arc, et lorsque j’avais façonné mes souvenirs d’elle, je n’avais pas su s’ils étaient exacts ni vrais,....

Auteur: Mytting Lars

Info: Les seize arbres de la Somme

[ mère ] [ souvenir ]

 

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célébrité

Ces comédiens qu’on ne connaît qu’en scène, pleins de vies et de drames, et à qui on prête maintes personnalités fallacieuses, il était toujours un peu déconcertant de les découvrir "dans la vraie vie", sans le relief attendu, comme si quelqu’un les avait éteints. Souvent, j’avais l’impression d’avoir en face de moi non pas l’actrice ou l’acteur, mais quelqu’un de tout juste ressemblant.

Auteur: Courtès Franck

Info: La dernière photo

[ publique ] [ privée ]

 

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