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sagesse

Jeune, je ne m'adaptais pas au vulgaire, de nature j'aimais collines et monts
Par erreur, tombé dans les filets du monde, sont partis treize ans de ma vie
L'oiseau captif regrette son ancienne forêt, le poisson du bassin, sa source passée
J'ai défriché, au sud, des champs incultes
Pour préserver ma simplicité, je suis revenu à la campagne. [...]
Chez moi, aucun tumulte du monde de poussière, les pièces vides laissent du loisir,
Longtemps enfermé en cage, j'ai enfin pu revenir à ma nature.

Auteur: Tao Qian Tao Yuanming Yuang ming

Info: Il préféra abandonner toute charge pour revenir sur son lopin de terre personnel. Revenir à ma nature, fan ziran, signifie revenir à soi : me voici enfin rendu à moi-même, et développer sa personnalité dans le respect de sa nature

[ retraite ] [ jardin ] [ poème ]

 

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entretenir

L'homme d'affaires qui se lève à l'aube pour s'occuper de ses roses avant sa journée de travail en ville, qui est prêt, si nécessaire, à sortir avec une bonne lanterne une nuit de novembre pour vérifier si la terre a la condition idéale pour planter immédiatement les quelques rosiers standards ou nains qui viennent d'arriver, qui, plus tard dans l'hiver, sortira dans le noir et la neige pour protéger un peu plus ses parterres, voilà une sorte d'homme qui me plaît et qui plaît aux roses aussi.

Auteur: Foster-Melliar Andrew

Info:

[ fleur ] [ jardin ]

 

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végétal

Parce que, ce que nous voyons d'un arbre n'est que la moitié de son être. La partie émergée de l'iceberg. L'autre moitié ne nous est pas visible. Elle est souterraine. Ce sont ses racines. Or, un être est un tout. Si nous avons rendu harmonieuse la partie visible, mais que la partie souterraine ne l'est pas, l'harmonie de la partie visible sera éphémère.
Parce que l'être est un tout. Tôt ou tard, un arbre fini par ressembler à ses racines.
C'est pourquoi, tôt ou tard, il faut s'occuper des racines.

Auteur: Buéno Antoine

Info: Le maître bonsaï

[ jardinage ]

 

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supposition d'omniscience

En effet, l’ignorance où l’Autre est tenu à l’endroit d’une quelconque situation est quelque chose d’absolument originel dans le rapport à l’Autre. Vous le savez bien, puisqu’on vous apprend même que l’une des révolutions de l’âme enfantine, c’est le moment où l’enfant, après avoir cru que toutes ses pensées sont connues de ses parents, s’aperçoit qu’il n'en est rien.

Toutes ses pensées, c’est une expression qui doit toujours nous inciter à une grande réserve. Les pensées, c’est nous qui les appelons ainsi – pour ce qui est vécu par les sujets, ces pensées, c’est tout ce qui est. Tout ce qui est, ses moindres mouvements intérieurs, cela est connu de ses parents.

D’où l’importance du moment où il s’aperçoit que l’Autre peut ne pas savoir. Ce ne pas savoir chez l’Autre est corrélé à la constitution même de l’inconscient du sujet, et il est indispensable d’en tenir compte.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 287

[ jardin secret ] [ metanoïa ] [ transformation psychologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

apprentissage

Une de mes voisines, au village,
Aime raconter qu'un matin de printemps,
Quand elle était jeune fille à la ferme,
Elle se conduisit comme une enfant.

Un jour elle demanda à son père
De lui donner un bout de jardin
Pour qu'elle sème, cultive et récolte elle-même,
Et elle l'obtint.

Prospectant alentour, il se souvint
D'une parcelle à l'abandon,
Entourée par le mur d'un ancien atelier,
Et il dit : "Bon."

Puis il dit : "Voilà qui devrait te faire,
Pour toi toute seule, une belle ferme,
Et te donnera l'occasion de rendre
Tes bras un peu plus fermes."

Il n'y avait pas assez de terrain
Pour passer la charrue, dit son père.
Aussi dut-elle tout faire à la main,
Mais elle ne s'en souciait guère.

Elle portait le fumier dans une brouette,
Le long d'une petite route,
Mais toujours elle partait, laissant
Ce chargement qui dégoûte,

Et se cachait de quiconque passait.
Puis elle demanda des semis.
Elle dit qu'elle pense qu'elle a planté
De chaque espèce, sauf l'ortie.

Un rang pour les pommes de terre,
Un pour les radis, les salades, les fraisiers,
Les tomates, les haricots, les citrouilles, le maïs,
Et même les arbres fruitiers.

Et, oui, elle a longtemps suspecté
Avoir aussi planté le pommier à cidre
Qu'on voit actuellement -
En tous cas, c'est possible.

Sa récolte fut un miscellanée,
Quand arriva la fin :
Un petit peu de tout,
Et beaucoup de rien.

Alors, quand elle voit, au village,
Comment vont les affaires,
Quand tout semble aller pour le mieux,
Elle dit : "Comme quand j'étais fermière,

Je sais bien !"
Oh, jamais pour donner un conseil -
Et elle ne commet jamais l'erreur, aux mêmes personnes,
De dire deux fois pareil.

Auteur: Frost Robert

Info: Ma traduction (assez libre) du poème "A girl's garden", in "The collected poems", éd. Vintage, p. 110-111

[ projet ] [ jardinage ] [ leçon ] [ poème ] [ parabole ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama