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éloge

Je trouve qu'il était un écrivain de grand charme, d'un charme et d'une intelligence suprêmes que personne n'a pu égaler.
Il est l'influence principale sur l'oeuvre d'Henry Miller, soit dit en passant, ce ton flamboyant moderne qui consiste à dévaluer l'horreur, cette angoisse sincère, ce haussement d'épaules et ce rire qui délivrent.

Auteur: Kerouac Jack

Info: A propos de L.F Céline

 

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critiques littéraires

Si quelque analyste artistique dit que ton travail pue, c'est parce qu'il veut qu'il pue et qu'il peut le faire puer en t'effrayant afin que tu te conformes à ses petites normes confortables. Des normes si basses qu'elles ne peuvent plus être considérées comme "dangereuses" mais définitivement installées au sein de sa compréhension compartimentée.

Auteur: Kerouac Jack

Info:

[ journalistes culturels ] [ conformistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

liberté

Et je me rends compte que peu importe où je suis, que ce soit dans une petite pièce pleine de pensée, ou dans cet univers sans fin d'étoiles et de montagnes, tout est dans mon esprit. Il n'y a pas besoin de solitude. Alors aime la vie pour ce qu'elle est, et ne forme pas d'idées préconçues quoi que ce soit dans ton esprit.

Auteur: Kerouac Jack

Info:

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

musique

Voyant Leadbelly près de la fin, le regretté poète Jack Kerouac lui dédia un texte intitulé : "Deadbelly" ("Ventre Mort"). Ainsi mourut dans un hôpital new-yorkais un Leadbelly misérable, n'ayant pu connaître de son vivant une consécration que l'époque insouciante réservait à d'autres.
Leadbelly avait trouvé l'art de communiquer avec ces gens dont Woody Guthrie écrivait fort bellement : "Un seul coup d'oeil sur leurs mains vous racontera l'histoire de leurs pieds."

Auteur: Vassal Jacques

Info: Folksong, Un bluesman à part : Leadbelly, page 47

[ succès ] [ galère ] [ usa ]

 

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voyage

Le hurlement des trains déchire la vallée. Les longs couchants sont rouges. Les noms magiques de la vallée se sont égrenés Manteca, Madera, tous les autres. Bientôt le crépuscule est arrivé, un crépuscule de grappes, un crépuscule de raisins noirs sur les plantations de mandariniers et les longs champs de melons, le soleil couleur des raisins pressés, tailladé de bourgogne, les champs couleur de l'amour et de tous les mystères d'Espagne. J'ai passé ma tête à la vitre, pour respirer à pleins poumons l'air parfumé. C'était le plus beau moment.

Auteur: Kerouac Jack

Info: Sur la route: Le rouleau original, page 266

[ couchant ] [ littérature ]

 

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littérature

En Amérique, l'espace est un personnage. D'ailleurs, le roman américain, même s'il a aussi une vocation psychologique, est un roman des grands espaces, c'est un roman fasciné par l'espace, à la différence du roman européen qui est fasciné par le temps. Les deux mondes romanesques ont développé des instruments d'investigation différents. C'est comme si certains avaient fabriqué de préférence des binocles et d'autres des monocles. Rien de plus typique du roman européen que Proust et sa Recherche du temps perdu. Rien de plus typique du roman américain que Sur la route de Jack Kerouac.

Auteur: Visniec Matéi

Info: Le marchand de premières phrases

[ comparaison ] [ USA ] [ France ]

 

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littérature

J'ai vécu ces dix années dans une sorte d'ivresse permanente. J'étais au milieu d'une tempête. Des océans s'abattaient sur moi et je pensais à reprendre ma respiration. Le hasard voulut que ce ne fût pas Cervantès mais Salinger, Kerouac ou Carver, au plus fort de la tourmente. Il y a cette période de la vie où l'on est fécondé. Cette période que l'on ne maîtrise pas, du moins pour ce qui concerne sa mise en activité. Et le monde s'engouffre à l'intérieur de vous sans ménagement. Quelque chose s'ouvre, puis se referme. Quant à moi, pour la plupart, ils étaient américains. À part Céline, Cendrars et Lao-tseu.

Auteur: Djian Philippe

Info: Ardoise

[ éducation ]

 

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déprime

L'année amère et froide touche à sa fin. En robe de coton je cherche le soleil sous le porche. Le verger du sud est nu, sans feuilles. Les branches pourrissent en tas dans le jardin du nord. Je bois ma coupe jusqu'à la lie. Et quand je regarde dans la cuisine, aucune fumée ne s'élève de l'âtre ! Livres et poèmes gisent éparpillés à coté de ma chaise. Déjà la lumière meurt, et je n'aurai pas le temps de lire. Ma vie ne ressemble pas à l'agonie de Ch'en, ou Confucius faillit mourir de faim. Mais parfois d'amers reproches me font souffrir. Puis, pour calmer mon désespoir, puissé-je me souvenir que les sages ont jadis souffert de la même mélancolie.

Auteur: Tao Qian Tao Yuanming Yuang ming

Info: cité par Kerouac dans, Vanité de Duluoz

[ vieillesse ]

 

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étymologie

Ce terme de Beat Generation fut employé pour la première fois en 1948 par Jack Kerouac pour décrire son cercle d’amis. Le mot beat désignait depuis le XIXe siècle un vagabond du rail voyageant clandestinement à bord des wagons de marchandises. Peu à peu ce mot a pris le sens que lui ont donné les jazzmen noirs : beat en vint à signifier une manière de traverser la vie. Être beat devint "être foutu, à bout de souffle, exténué". Le "beat" ("pulsation") est aussi le "rythme" en musique.

Le terme beatnik, forgé à partir du mot beat et du nom du satellite russe Sputnik, était initialement péjoratif en cherchant à faire croire que les beats étaient une communauté de communistes illuminés en pleine période de maccarthysme.

Auteur: Bernat Joël

Info: http://www.dundivanlautre.fr/individu-sujet-identite-institution-masse/joel-bernat-leternel-retour-des-contre-cultures-une-necessite

[ Usa ] [ vingtième siécle ] [ néologismes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

USA

Pour moi l'écrivain est un reporter, il écrit sur la condition humaine. Comme Steinbeck, Jack London ou Kerouac, ces écrivains qui vivaient ce qu'ils écrivaient, qui étaient dans le monde. C'est une conception de la littérature très différente de celle d'aujourd'hui, tournée vers une certaine forme de cynisme insulaire. En tant qu'écrivain américain, je ne peux pas me permettre le luxe du cynisme, je me vois en écrivain combattant, attaquant l'establishment politique et social, défendant les vérités de l'individu. Je suis né à Oakland comme Jack London, j'ai été élevé dans une petite ferme, à un kilomètre de là où Steinbeck écrivait les Raisins de la colère, au bord d'une ligne de chemin de fer prise par Kerouac. Je suis lié à ces écrivains mais je me sens plus proche de Steinbeck qui savait que la migration est le véritable enjeu, parce que l'Amérique ­ son peuple, sa culture, son esprit ­ est en constante migration. C'est là que j'ai trouvé la source de mon écriture. Ma petite ferme au milieu des vergers a été détruite pour construire une autoroute. La vallée de Santa Clara, où j'ai grandi, s'appelle aujourd'hui Silicon Valley.

Auteur: Sanchez Thomas

Info: Libération du 22 octobre 2005, Grand Angle

 

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