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mondialisation

Les puissants du capitalisme financier avaient un but à long terme, rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier, dans des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets négociés lors de fréquentes réunions et des conférences. Le sommet de ces systèmes devait être la Banque des règlements internationaux à Bâle, Suisse ; une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales du monde, qui étaient elles-mêmes des sociétés privées. Chaque banque centrale […] devait chercher à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, manipuler les bourses, influer sur le niveau de l’activité économique dans le pays, et influencer les politiciens assouplis par des récompenses économiques ultérieures dans le monde des affaires.

Auteur: Quigley Carroll

Info: Tragédie et espoir

[ domination ] [ argent ] [ globalisation ]

 

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néolibéralisme

Il devrait être considéré comme un nouveau stade du capitalisme, se caractérisant par : l’extension implacable du champ de l’économie à toutes les sphères de la société ; la demande toujours plus importante de critères techno-scientifiques permettant de rendre compte des processus décisionnels dans les sphères politique et sociale ; le renforcement des principes utilitaristes que sont le choix, l’efficacité et la maximisation des profits ; l’aggravation exponentielle des incertitudes sur le marché du travail ; une instabilité économique toujours plus importante et une compétition sur le marché toujours plus vive ; la multiplication des décisions impliquant des risques et le renforcement des processus de flexibilisation et de décentralisation organisationnelles ; la marchandisation croissante des dimensions symboliques et immatérielles, incluant les identités, les sentiments et les styles de vie ; la consolidation d’un ethos thérapeutique plaçant la santé émotionnelle comme le besoin d’accomplissement personnel au cœur du progrès social et des interventions institutionnelles.

Auteur: Illouz Eva

Info: Happycratie, p. 76

[ défini ] [ mondialisation ] [ anti-étatisme ] [ finances nomades ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

développement durable

Le Club de Rome prédisait en 1970 pour le passage au XXIe siècle un effondrement total de l’économie mondiale par épuisement des sources énergétiques et des matières premières non renouvelables tandis que la planète croulerait sous la surpopulation. Le remède ouvertement préconisé consistait à réduire les naissances par une politique de contraception volontariste et, quant à l’économie, à la maintenir comme la population le plus près possible de la "croissance zéro" afin de ralentir l’inéluctable retour définitif au néolithique après l’épuisement de tous les métaux et de tous les combustibles fossiles. Encore un moment, monsieur le bourreau ! Ces prédictions du Club de Rome, bien plus que les revendications féministes, furent à l’origine des législations permissives en matière de contraception et d’avortement à la fin des années 1970 dans les pays développés, de la législation volontariste de la Chine réduisant la natalité légale à un enfant par couple et des campagnes de contraception et de stérilisation rémunérée aux Indes et dans certains pays d’Afrique.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 143

[ contrôle démographique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

simulation de l'ordre productif

Au stade esthétique de l’économie politique, qui est celui d’une finalité sans fin de la production, le mythe éthique, ascétique de l’accumulation et du travail s’effondre. Le capital, qui risque de crever de cette liquéfaction des valeurs, redevient donc nostalgique de sa grande période éthique, celle où produire avait un sens, l’âge d’or de la pénurie et du développement des forces productives. Pour redresser les finalités, pour réactiver le principe de l’économique, il faut régénérer la pénurie. D’où l’écologie, où la menace de rareté absolue restitue une éthique de la conservation de  l’énergie. D’où la crise de l’énergie et des matières premières, véritable bénédiction pour un système à qui le miroir de la production ne renvoyait plus qu’une forme vide et affolée. [...]

L’écologie, c’est la production qui se ressource dans le spectre de la pénurie, qui retrouve une nécessité naturelle où retremper la loi de la valeur. Mais l’écologie est trop lente. Une crise soudaine, comme celle du pétrole, constitue une thérapeutique plus énergique.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, page 59

[ relance de la consommation ] [ états d'urgences ] [ marchandises abstraites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

économie

- Eh oui, pour la première fois depuis plus de 3000 ans les taux d’intérêt sont négatifs
- Donc, que faire pour remettre l’économie sur la bonne voie ?
- Il existe des leçons de l'histoire sur la façon de le faire. Depuis plus de cent ans en Grande-Bretagne, aux États-Unis et probablement aussi en Suisse, les propriétaires des capitaux propres d'une banque étaient eux-mêmes responsables de la solvabilité de la banque. Si la banque est devenue bancale ou insolvable ils devaient remettre du capital pour rembourser les créanciers, y compris les déposants. Mais au cours des cent dernières années la responsabilité collective dans le secteur bancaire a progressivement remplacé la responsabilité individuelle. Le gouvernement, avec l'introduction de l'assurance-dépôts, les nouvelles réglementations et interventions ont remplacé la vieille doctrine de la responsabilité des actionnaires. Voilà pourquoi je pense que nous devons nous éloigner de l'intervention du gouvernement et aller plutôt vers des solutions axées sur le marché, comme la vieille doctrine de la responsabilité des propriétaires des banques.

Auteur: Grant James

Info: lesakerfrancophone.fr, 29 août 2016

[ déresponsabilisation ] [ financiarisation ] [ pouvoir ]

 

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lutte des classes

Ordre opprimé, à l’origine tributaire de la noblesse féodale régnante, recruté parmi les corvéables et des serfs de toutes catégories, c’est dans une lutte sans répit avec la noblesse que la bourgeoisie a conquis un poste de pouvoir après l’autre et, finalement, a pris possession du pouvoir à sa place dans les pays les plus évolués ; en France, en renversant directement la noblesse ; en Angleterre, en l’embourgeoisant de plus en plus et en se l’incorporant pour en faire son couronnement décoratif. Et comment y est-elle parvenue ? Simplement par une transformation de l’ "état économique", que suivit tôt ou tard, de bon gré ou par la lutte, une transformation des situations politiques. La lutte de la bourgeoisie contre la noblesse féodale est la lutte de la ville contre la campagne, de l’industrie contre la propriété foncière, de l’économie monétaire contre l’économie naturelle, et les armes décisives des bourgeois dans cette lutte furent leurs moyens de puissance économiques accrus sans arrêt par le développement de l’industrie, d’abord artisanale, puis progressant jusqu’à la manufacture, et par l’extension du commerce.

Auteur: Engels Friedrich

Info: Dans "La violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, pages 125-126

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

covid-19

Corona-urgence : toutes les puissances mondiales déversent dans leurs économies des quantités faramineuses d’argent jusqu’alors indisponible. Finalement, il était possible d’injecter 2000 milliards de dollars aux États-Unis (via la réserve fédérale), plus de 1800 milliards d’euros dans l’Union européenne (via la Banque centrale européenne), dont 750 milliards pour le plan de relance européen, 570 milliards en France, dont 100 milliards pour le plan "France relance".

La datte ainsi contractée ne semble inquiéter ni les gouvernements ni la plupart des économistes. Pour la France, on parle de 2648 milliards d’euros, soit 120 % du PIB. Les banques centrales en détenant une part (20 à 25% pour la BCE en Europe), il s’agit dans ce cas de création monétaire (la "planche à billets" finance le déficit public et injecte des liquidités dans l’économie). Naturellement, il faudra un jour en rembourser au moins une partie et les technocrates commencent à évoquer une "optimisation du fonctionnement de l’État" - la compression des dépenses publiques. Sans oublier la hausse inéluctable de fiscalité, pour combler le déficit de la Sécurité sociale aggravé par l’épidémie.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, page 59

[ gestion économique ] [ conséquences ] [ virtualisation monétaire ] [ assouplissement quantitatif ]

 
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évolution

Durant ma vie, j’ai vu la globalisation détruisant des villes entières, et les réduisant en ruines. Parallèlement à la globalisation, un raz-de-marée de l’automatisation va bientôt frapper l’économie mondiale, conduisant vers le bas le coût des marchandises et des services au détriment de millions d’emplois, ce qui aura de multiples conséquences aux proportions catastrophiques dans le monde entier. La vague d’automatisation a la propension de dévaster l’économie américaine. Peut-être qu’aucune autre nation ne supporte autant le poids de l’automatisation que les Etats-Unis.
Beaucoup d’experts financiers pensent que la menace de l’automatisation est inévitable, et qu’elle peut détruire notre économie, notre système capitaliste et notre mode de vie.
Le fossé entre riches et pauvres va faire que s’accroître de façon astronomique, et les tensions vont augmenter à un niveau sans précédent.
Le capitalisme en Amérique a conduit à un succès monumental, mais en même temps à des échecs catastrophiques. La croissance de l’automatisation pourrait signifier la disparition du capitalisme, en causant l’effondrement de l’économie sur elle-même, et il n’y a pas de plan de remplacement pour s’en sortir ou pour survivre.

Auteur: Lawles Seph

Info: Autopsy of America 2017, commentaires à propos des image du livre présentant des centres commerciaux abandonnés et en ruine

[ sociologie ] [ inquiétude ]

 

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félicité capitaliste

[Le bonheur] est devenu la marchandise fétiche d’une industrie mondiale dégageant, grâce à l’offre et à la demande croissantes d’emodities (marchandises émotionnelles), toujours plus de milliards. Ces marchandises n’offrent pas seulement des moments de joie, de tranquillité, d’évasion, d’espoir, de réconfort, etc. Elles contribuent surtout à faire de la poursuite du bonheur un style de vie, une manière d’être et de faire, une mentalité à part entière et, en définitive, un modèle d’individualité qui est en train de faire des citoyens des sociétés néolibérales de véritables "psytoyens".
Le psytoyen (psytizen) est une subjectivité individualiste et consumériste. Les citoyens des sociétés néolibérales qui montrent une telle subjectivité sont fondamentalement des clients pour qui la poursuite du bonheur est devenue une seconde nature, et qui considèrent que leur valeur dépend de leur capacité à s’optimiser en permanence. […] ce modèle d’individualité n’entre pas seulement en totale résonance avec les exigences du marché, qui impliquent "auto-management" émotionnel, authenticité et permanente amélioration de soi – autant d’attitudes dictées par l’économie capitaliste. Il confère aussi à ces axiomes une pleine légitimité en les reformulant et en les reproduisant au moyen d’une phraséologie psychologique et émotionnelle.

Auteur: Illouz Eva

Info: Happycratie, p. 154

[ Programmation Neuro Linguistique ] [ PNL ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

économie

La société fonctionne sur l’énergie, mais n’oubliez pas qu’elle fonctionne aussi sur l’argent. Dans un tel scénario, la fin du pétrole bon marché (à extraire) aura des résultats paradoxaux sur l’ensemble. Au lieu d’avoir une hausse des prix, l’économie mondiale va d’abord perdre sa capacité à continuer à rembourser le principal et les intérêts sur les grandes quantités d’argent / dette nouvellement créées, et nous serons probablement confrontés d’abord à un phénomène de déflation. Dans ce scénario, les conséquences ne seront pas des prix de plus en plus élevés pour les consommateurs comme la plupart des producteurs pétroliers s’y attendent, mais plutôt l’insolvabilité des producteurs extrayant du pétrole à coût élevé et moyen, qui devront cesser leurs activités en raison du prix de marché nettement inférieur aux coûts d’extraction. Le Peak Oil viendra des tranches de production à coût élevé qui vont progressivement disparaître.

Je ne m’attends pas à ce que la relance par le gouvernement du mécanisme de crédit s’arrête, mais si c’est le cas, la production pétrolière et le prix du pétrole seront un peu moins élevés. À long terme, on parle d’énergie. Dans un avenir prévisible, on parle plutôt de crédit.

Auteur: Hagens Nate

Info:

[ évolution ] [ pénurie ]

 

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