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chair-esprit

[…] L’opposition entre la vie et la religion, devait être ramenée à l’opposition entre le temps et l’éternité. Car le progrès n’avait lieu que dans le temps ; dans l’éternité, il n’y avait pas de progrès, non plus que de politique et d’éloquence. On y appuyait en quelque sorte la tête sur l’épaule de Dieu et l’on fermait les yeux.

Auteur: Mann Thomas

Info: La Montagne magique

[ spirituel ] [ temporel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

footballeuse

Elle était petite, râblée, vive, rapide et elle zigzaguait entre les garçons sans perdre le contrôle du ballon, le menant jusqu’au but adverse en mystifiant ses opposants. Ce n’était pas pour autant une sainte-nitouche et gare à celui qui aurait voulu la bousculer ou lui faire un croc-en-jambe, elle anticipait les pièges et n’hésitait pas, en retour, à donner un coup de pied calculé pour faire mal. Quel jeune homme serait allé se plaindre de s’être fait brutaliser par une jeune fille au sourire désarmant, lui arrivant à l’épaule, et de surcroît, tête de classe ?

Auteur: Schmoll Alain

Info: Pièce unique, p 137

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

campagne

Le paysage qui se déployait au-dessous d’elle lui semblait un épanouissement de son humeur présente et elle retrouvait quelque chose d’elle-même dans cette tranquillité, cette ampleur, ces longues perspectives. Sur le penchant voisin, les érables vacillaient comme des bûchers de lumière ; plus bas se massaient des vergers grisâtres et, de temps à autre, on apercevait la verdure d’une chênaie. Deux ou trois fermes rouges sommeillaient sous les pommiers, et la flèche en bois blanc d’une église de village pointait derrière l’épaule de la colline, tandis que beaucoup plus bas, dans un nuage de poussière, la grande route filait à travers champs.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde" page 99

[ description ] [ harmonie ] [ paisible ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

couple

Sa femme, personne vigoureuse et musculeuse, aussi remarquablement forte qu'elle était remarquablement laide, et qui savait par coeur toutes les pensées rudimentaires de son époux, devina son intention cette fois encore.
- Ou vas-tu, espèce de diable, tu veux encore siffler de la vodka tout seul?
- Tais-toi. Je n’achèterai qu'une bouteille et demain nous la boirons ensemble.
Il lui envoya sur l’épaule une tape si solide que la vieille chancela. Elle cligna malicieusement de l'oeil. Ah! Le coeur féminin! Elle savait bien que Makar la trompait, elle n'avait aucun doute a cet égard, mais elle ne put résister au charme de la caresse conjugale.

Auteur: Korolenko Vladimir

Info: Le Songe de Makar

[ non dit ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amour

Plus beaux que tous ceux qu’elle a jamais vus, ces yeux-là sont bleus.
Elle se marie avec lui. Le plus beau c’est que personne n’en sait rien. Et c’est son premier, son plus grand secret.
La présence immobile de cet homme lui dispense deux leçons qu’elle n’oubliera jamais :
Distance.
Passivité.
Beaucoup plus tard on tourne en elle des clefs, l’une après l’autre, mais elle ne s’ouvrira pas. On se lasse vite de cette petite boîte inutilisable et on la jette. Car, dans les années qui viendront, elle ne verra, par-dessus l’épaule des hommes sur laquelle elle se penchera, rien que l’Homme-Jasmin. Elle restera fidèle à ses noces d’enfant.

Auteur: Unica Zürn Nora Berta Ruth

Info: Dans "L'homme-jasmin", page 16

[ impossible ] [ irréel ] [ hommes-par-femmes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

agrypnie

J’écoute le bruit que fait la nuit
quand elle éreinte le cœur
J’écoute le frisson que produit le temps
quand il traverse la chair
J’écoute la fissure qui s’ouvre
entre mes os froissés
J’écoute la flambée du sang
dans la cheminée de l’âme
J’écoute les cris de la peau
qui s’effarouche sous les caresses
J’écoute les vagues en furie
qui trahissent la colère
J’écoute les promesses impures
que font les mots dans le noir
J’écoute les griffures de l’ongle
sur l’épaule qu’il adore
J’écoute le roulis de la langue
sous l’autre langue absente
J’écoute le clapot du désir
qui dérive entre mes jambes
J’écoute la joie qui monte
de la fontaine secrète
J’écoute le craquement du silence
dans la voix de l’oiseau
J’écoute le murmure indécent
dont s’enrobe le destin.

Auteur: Baldacchino Adeline

Info: Treizaine de l'insomnie

[ couple ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour noir

Alors que sa femme vient de subir une opération longue et risquée, un homme aborde le chirurgien pour connaître l’issue de l’intervention. Le médecin commence : "Votre épouse a survécu, elle vivra probablement plus longtemps que vous. Mais il y a des complications : elle ne pourra plus contrôler les muscles de son anus, donc la merde coulera continuellement de son derrière. Il y aura aussi un flux continu de gelée jaunâtre et nauséabonde qui sortira de son vagin, donc les rapports sexuels sont exclus. Et un dysfonctionnement buccal fera retomber la nourriture de sa bouche". Remarquant la panique sur le visage du mari, le chirurgien lui donne une tape amicale sur l’épaule et sourit : "Ne vous en faites pas, je plaisantais ! Tout va bien, elle est morte pendant l’opération".

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Mes blagues, ma philosophie

[ couple ] [ femme-homme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Avant toute chose, pour réussir dans la vie, il faut ne penser qu’à ça. …
…. Elle choisit son camp : non pas l’avant-garde sujet à caution et à fluctuations, synonyme de "crève-la-faim", mais un mélange subtil de post-cubisme et de néo-classicisme à la mode, avec un zeste d’Ingres pour satisfaire ses propres pulsions érotiques ainsi que les rêves libidineux des bourgeois, ses futurs clients, ceux qui ont de l’argent pour acheter. Ensuite, ne fréquenter et ne peindre que les membres de l'élite.
Kizette, sa fille, qui publia par la suite un livre de souvenirs sur sa mère, révèle que Tamara avait un but, un plan : "chaque fois qu’elle aurait vendu deux toiles, elle s’achèterait un bracelet, jusqu’au jour où elle serait couverte de diamants et de bijoux du poignet jusqu’à l’épaule"…

Auteur: Néret Gilles

Info: Tamara de Lempicka, 1898-1980

[ commerce ] [ vénalité ] [ motivation ]

 

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fonction paternelle

Le père, c’est celui qui met la main sur l’épaule et dit : "Mon fils !" ou "Ma fille !" ; qui prend sur ses genoux, chante des chansons, donne des explications sur des images de livres ou de magazines en racontant les choses de la vie, sur tout ; il explique aussi les raisons de son absence, les raisons pour lesquelles on agit de telle ou telle manière ; puisqu’il est souvent à l’extérieur, l’enfant peut supposer qu’il connaît le monde plus que la maman qui, elle, connaît surtout les choses de la maison. Je crois que ce monsieur se conduit, vis-à-vis de ses enfants, comme un nourrisson avide de baisers. C’est pourquoi ceux-ci en viennent à penser qu’il ne compte pas dans leur vie. […] Surtout, que les pères sachent bien que ce n’est pas par le contact physique mais par la parole qu’ils peuvent se faire aimer d’affection et respecter de leurs enfants.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, page 68

[ père-enfants ] [ loi symbolique ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dialogue

"Pasternak disait que c’était comme une marque sur du linge."
- Qui ça ?
- Pasternak.
- Pasternak disait que quoi était comme une marque sur du linge ? Il fit un geste, seulement de l’épaule, pour désigner le ciel assombri. "L’avion."
Ce qui me força à lever les yeux vers le ciel, par-delà l’étendue du parc, en direction de l’avion. La distance donnait l’impression qu’il était planté, immobile, dans le banc de nuages. Il ressemblait effectivement à un genre de monogramme. Une inscription apposée sur le bas d’une vaste chemise de ciel comme en laissent les employés du nettoyage à sec.
Cela ne m’aurait pas agacé outre mesure, si je n’avais pas ajouté bêtement : "C’est dans Jivago ? - Non. Dans un poème." Le ton impliquait, bien sûr, que tout ce que je connaissais de Pasternak se réduisait à Docteur Jivago et que je ne le connaissais que parce qu’on en avait tiré un film. Le fait que le garçon eût raison – je n’avais pas lu Docteur Jivago et j’avais vu le film – n’aidait pas.

Auteur: Hayes Alfred

Info: C'en est fini de moi

[ littérature ] [ cinéma ]

 

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