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femmes-par-femmes

La déception chez une femme ne s’efface jamais. Elle se superpose seulement à d’autres. L’amour d’une femme se mesure à la quantité de déceptions que son ventre peut supporter. Une fois que celle-ci a pénétré l’âme, le mépris qui l’accompagne ne peut s’en déloger.

Auteur: Ruga Agathe

Info: Sous le soleil de mes cheveux blonds

[ désillusionnées ] [ déçues ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

représentation picturale

Le dessin, c’est la capacité de la main, collaborant avec la pensée, de répondre à une impression, réelle ou imaginée, et l’histoire des arts montre aisément, depuis la Renaissance surtout, que cette capacité est grande, et qu’elle surpasse ce que cette pensée qui l’accompagne pourrait réussir à expliciter.

Auteur: Bonnefoy Yves

Info: Goya, les peintures noires, p 86

[ support ] [ sens ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

réalisation de sa limite

Le dessein initial du koan – et de la méthodologie du zazen, sesshin et sanzen qui l’accompagnent – est d’amener l’ego à éveiller, à cristalliser, à mettre en pleine évidence, pour ainsi, bien mieux qu’endurer, devenir totalement et authentiquement cette contradiction vivante qui est la vérité de l’ego.

Auteur: De Martino Richard

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 183

[ mimétique ] [ appropriation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

simplicité

La santé par-dessus tout l’emporte tellement sur les biens extérieurs qu’en vérité un mendiant bien portant est plus heureux qu’un roi malade. Un tempérament calme et enjoué, provenant d’une santé parfaite et d’une heureuse organisation, une raison lucide, vive, pénétrante et concevant juste, une volonté modérée et douce, et comme résultat une bonne conscience, voilà des avantages que nul rang, nulle richesse ne sauraient remplacer. Ce qu’un homme est en soi-même, ce qui l’accompagne dans la solitude et ce que nul ne saurait lui donner ni lui prendre, est évidemment plus essentiel pour lui que tout ce qu’il peut posséder ou ce qu’il peut être aux yeux d’autrui.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie, Division fondamentale

[ sagesse ] [ bonheur ] [ équilibre ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

mondialisation

Pourquoi un Etat ne peut-il plus vivre hors du système capitaliste ? Parce qu’en réalité, sur la planète capitaliste, il n’y a plus d’Etat ; ou en tout cas, la notion d’Etat a changé de sens. Il n’y a plus que des acteurs économiques qui interagissent entre eux ; les Etats font partie du grand marché mondial au même titre que les grandes entreprises ou les grandes institutions financières.
Si bien qu’un Etat hors système est comme un homme hors système : c’est un clochard, un clopinard, un SDF, avec le niveau de vie qui l’accompagne. Aux yeux des marchés et de ceux qui les animent, les traders, il n’est plus qu’une manifestation d’un néant dont leur mémoire a tout simplement oublié l’existence, si tant est qu’elle l’ait enregistrée un jour.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ financiarisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

handicap

Lorsque combattant pour sa patrie, il eut perdu un bras,

il prit soudain peur :

"Désormais, tout ce que je ferai, sera fait à moitié.

Je ne ramasserai que la moitié des récoltes,

tandis qu’au piano, je ne jouerai que la mélodie

ou que l’accompagnement,

jamais les deux portées ensemble.

Je ne pourrai frapper que d’un seul poing

dans les opiniâtres vieilles portes

et la bien-aimée, je ne pourrai l’étreindre

qu’à moitié.

Il y aura des choses que je ne pourrai faire du tout :

applaudir, par exemple,

aux fêtes où chacun applaudit."

Dès ce moment, il se mit à tout faire

avec deux fois plus d’ardeur.

Et à la place d’un bras arraché

une aile lui poussa.

Auteur: Cassian Nina

Info: Un homme, traduit par Claude Sernet

[ compensation ] [ estropié ] [ manchot ] [ amputé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

trépasser

Il y a tant d'ouï-dire sur la mort, qui est et restera toujours un mystère pour les vivants ne connaissant que le sommeil de leurs nuits calmes ou agitées. Tout ce que je sais, c'est que, quand la porte s’ouvre, passent le souffle de la mort, mais aussi une lumière vive, et surtout une loyauté d'amour éternel. Tant de choses se vivent sur un lit de mort, à l'heure du trépas, pour celui qui meurt, comme pour ceux qui l’accompagnent. Je regrette tant de voir notre monde endormir les agonisants et les empêcher de vivre, pleinement éveillés, leurs dernières heures, minutes et secondes de vie. Comment dire au monde que quand la mort m'a ouvert ses bras, la vie m’a guérie et aimée au-delà de tout ? La langue et les mots nous manquent pour nommer l'essence de ce qui se vit au seuil de ce passage.

Auteur: Jousseaume Charlotte

Info: J’ai marché sur l’écume du ciel

[ mourir ] [ passage ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

amour

Alors, comme si sa destinée se fût accomplie à cet instant, une soudaine et corrélative révélation s’était faite, en cet élu de la Douleur, de sa propre puissance affective, jusqu’alors inconnue de lui-même, enveloppée et flottante dans l’amnios… Une surprenante avidité de tendresse humaine fut l’accompagnement immédiat des surnaturelles appétences de ce vierge cœur.

Du premier coup, sans avoir passé par le cloaque des intermédiaires impressions cupidiques, il se trouva prêt pour la grande tribulation passionnelle. Tout ce que la misère et les défiances d’un rétractile orgueil avaient, jusque-là, comprimé, fit explosion : l’ignorance, les niaises pudeurs, les crédulités jobardes, les lyriques éruptions, les attendrissements dangereux, le besoin subit de se fendre l’âme du haut en bas, au milieu du hennissement sexuel, enfin, tout le déballage coquebin d’un chérubinisme attardé et grandiloque. Éternelle dilapidation des mêmes trésors pour aboutir à l’empyreume fatal de la passion satisfaite !

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 60

[ coup de foudre ] [ étapes obligatoires ] [ volupté ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

exploiter

Et il trouva juste avant de s’endormir : par un effort de volonté surhumain, pour sauver sa peau et sa santé mentale, il devait se convaincre qu’il avait besoin de son acouphène pour vivre. Sans lui sa vie était impensable. Il s’en ennuierait, s’il arrivait à disparaître. Ce sifflement de bouilloire qui l’accompagnerait partout lui était désormais indispensable, il l’aiderait à se concentrer, la perte de l'ouïe elle-même ferait écran contre les sons qui l’agressaient. Il devait apprendre à s’en servir pour se débarrasser des fâcheux et des indésirables.
Oui, c’était cela, avant la maudite patience, avant la pierre philosophale, avant le creuset et la transmutation du plomb en or, avant Nicolas Flamel, Simon devait se convaincre que son acouphène faisait maintenant partie intégrante de son être et que, même .. oui, il l’aimait.
Mais c’était peut-être ça, la patience après tout.
Simon se tourna sur le côté droit et, pour la première fois, fit face à son problème plutôt que de s’y laisser submerger.

Auteur: Tremblay Michel

Info: L'Homme qui entendait siffler une bouilloire

[ souffrance ] [ inversion ]

 

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humanité

Il n’y a pas plus de monde d’après qu’il n’y a eu de monde d’avant. Il y a le monde qui, sans cesse, évolue. Et là-dedans, l’Homme, qui ne peut faire autrement que s’adapter. Et parfois même s’adapter à ce qu’il a lui-même transformé. En cela, l’homme est tout à la fois victime et prédateur, et c’est justement cette tentative d’équilibre entre lumière et obscurité, avec toute la gamme de nuances qui l’accompagne, qui le définit. Il n’y a pas d’homme parfait parce que toute perfection induit l’immobilisme. Tandis que la vie réclame le mouvement. Donc naissance et au final disparition. Comme un organisme, qui s’use et s’altère, toute civilisation ne peut s’aventurer que dans un sens, qui est celui de sa propre finitude. Chez l’individu, cela s’appelle le vieillissement. Aussi, le monde d’après ne peut pas être pire que le monde d’avant puisqu’il n’en est que la traduction au présent. Lequel présent est le seul espace où il nous est permis de vivre et de nous aimer.

Auteur: Morin Edgar

Info:

[ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par miguel