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création libre

Publier – c’est vendre à l’Encan
L’Esprit de l’Homme –
La Pauvreté – justifierait
Un acte aussi infâme

Au besoin – mais Nous – préférons
De Notre Mansarde monter
Blanche – Vers le Blanc Créateur –
Plutôt qu’investir – Notre Neige –

La Pensée appartient à Qui l’a donnée –
Puis – à Qui engendre
Son illustration Corporelle – Vendez
L’Air Souverain –

En Paquets - Soyez le Négociant
De la Grâce Céleste –
Mais ne ravalez pas l’Ame Humaine
Au Déshonneur du Prix –

Auteur: Dickinson Emily

Info: Cahier 37, 709, traduction Claire Malroux

[ pureté ] [ incorruptible ] [ gratuité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nature

Le facteur anti-psi est une restauration naturelle de l’équilibre écologique. Un insecte apprend à voler, donc un autre apprend à construire une toile pour le piéger. Est-ce que c’est pareil que si personne ne volait ? Les palourdes s’entourent d’une solide coquille pour se protéger, les oiseaux apprennent à emporter la palourde en l’air et à la projeter sur un rocher. […] C’est l’équilibre, le cercle complet, du chasseur à la proie. Un système apparemment éternel, et je ne vois pas comment il pourrait être amélioré.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Ubik

[ harmonie ] [ contre-mesures ] [ épigénétique ]

 

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chiottes

Aux latrines, les Romains n’utilisaient pas de papier toilette, mais un bâton surmonté d'une éponge humide (xylospongium). Entre deux utilisations, l’ustensile était plongé dans un seau contenant de l’eau salée ou du vinaigre. Le philosophe antique Sénèque (64 ap. J.-C.) raconte comment cet outil contribua au suicide d’un gladiateur germanique : "il prit le morceau de bois où était fixée l’éponge nécessaire à la propreté du corps, se l’enfonça tout entier dans la gorge, et interceptant le passage de l’air parvint à s’étouffer."

Auteur: Internet

Info: Sur FB, brèves d'histoire no 59

[ historique ] [ WC ] [ anecdote ] [ papier de toilettes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

cité imaginaire

Irène est la ville qu’on voit quand on se penche au bord du plateau à l’heure où les lumières s’allument, et dans l’air limpide on distingue là-bas au fond toute l’agglomération : où les fenêtres sont plus nombreuses, où elle se perd en sentiers à peine éclairés, où elle amasse les ombres des jardins, où elle dresse des tours avec des feux pour les signaux ; et par les soirs de brume, une clarté fumeuse se gonfle ainsi qu’une éponge pleine de lait au bas des calanques.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les Villes invisibles

[ localité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

saturation

McLuhan note que les grands moyens de communication de masse (radio, télévision) peuvent s’entendre comme des "extensions de l’homme", qui provoquent en lui de profonds changements. De telles "extensions" consistent en effet en une amplification et en une intensification radicale de ses possibilités perceptives. A cela les individus et la communauté répondent par l’autodéfense, en engourdissant immédiatement l’aire ou la fonction intéressée, en l’anesthésiant. La conscience se trouve ainsi isolée de ce qui est en train de lui arriver (effets psychiques et sociaux de la nouvelle technologie).

Auteur: Fadda Paola

Info: Dans "Lire Bion", page 218

[ réaction de défense ] [ apathie généralisée ] [ infobésité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

camp de concentration

Car la mort n’est pas une chose que nous aurions frôlée, côtoyée, dont nous aurions réchappé, comme d’un accident dont on serait sorti indemne. Nous l’avons vécue… Nous ne sommes pas des rescapés, mais des revenants… Ceci, bien sûr, n’est dicible qu’abstraitement. Ou en passant, sans avoir l’air d’y toucher… Ou en riant avec d’autres revenants… Car ce n’est pas crédible, ce n’est pas partageable, à peine compréhensible, puisque la mort est, pour la pensée rationnelle, le seul événement dont nous ne pourrons jamais faire l’expérience individuelle…

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ indicible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

Les grands arbres faisaient une voûte au-dessus de la rivière et on avait l’air d’être dans une crypte verte. Par les interstices des branches, le soleil passait et faisait des ronds jaunes sur l’eau. De grands iris d’eau se miraient, dorés dans l’eau claire. Les végétaux de toutes sortes envahissaient les rives : longues guirlandes allant d’un arbre à l’autre, pierres moussues, graviers blancs, et, au-dessus de tout cela, ce grand silence, ce grand silence du monde dont le bruit de l’eau qui coule mollement, révèle la majesté...

Auteur: Richaud André de

Info: La Fontaine des Lunatiques

[ décor sonore ] [ forêt ] [ lumière ]

 

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adaptation

On dit couramment que la cécité accroît les perceptions auditives. Je ne crois pas que cela soit vrai. Ce n’étaient pas mes oreilles qui entendaient mieux qu’autrefois, c’était moi qui me servais mieux d’elles. (…) J’avais besoin d’entendre et d’entendre encore. Je multipliais les bruits à plaisir. Je secouais des clochettes, je donnais du doigt contre tous les murs, j’essayais la résonance des portes, des meubles, des troncs d’arbres, je chantais dans les pièces vides, je jetais des galets au loin sur les entendre siffler dans l’air puis s’ébouler.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut, p. 33

[ non-voyant ] [ monde sonore ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paranormal

Depuis quelques années déjà, je vivais avec mon chien Elliott. Il avait un sacré caractère et possédait une intelligence qui le rendait encore plus attachant. Ma maman le connaissait du temps où elle vivait encore. Un jour, je remarquai qu’avant que j’entre en communication avec elle, et d’ailleurs avec tout autre esprit, Elliott s’asseyait dans la pièce et regardait souvent en l’air, à un endroit bien précis. Quelquefois, il penchait la tête, et se mettait à aboyer. Il me parut alors évident que, tout comme moi, mon chien devinait les esprits.

Auteur: Alain Joseph Bellet

Info:

[ homme-animal ] [ médiums ]

 
Mis dans la chaine

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renouveau

Parler pourtant est autre chose, quelquefois,
Que se couvrir d’un bouclier d’air ou de paille…
Quelquefois c’est comme en avril, aux premières tiédeurs,
Quand chaque arbre se change en source, quand la nuit
Semble ruisseler de voix comme une grotte
[…]
Cela monte de vous comme une sorte de bonheur,
Comme s’il le fallait, qu’il fallût dépenser
Un excès de vigueur, et rendre largement à l’air
L’ivresse d’avoir bu au verre fragile de l’aube.

Parler ainsi, ce qui eut nom chanter jadis
Et que l’on ose à peine maintenant,
Est-ce mensonge, illusion ?

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: A la lumière d'hiver. Leçons. Chants d'en bas. Pensées sous les nuages

[ poème ] [ printemps ]

 

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Ajouté à la BD par miguel