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baise

JENNY : Personne n’arrive à garder l’excitation des débuts.

DAVID : C’est vrai… on s’accoutume… l’ardeur sexuelle est remplacée par autre chose… des expériences communes… les enfants… l’amour des bêtes.

Auteur: Allen Woody

Info: Adultères

[ routine ] [ couple ] [ décrue ]

 
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durabilité idiomatique

Les édifices que l’on bâtit tombent en ruine par l’effet de la pluie et de l’ardeur du soleil ; mais j’ai élevé dans mon poème un édifice immense auquel la pluie et le vent ne peuvent nuire. Des siècles passeront sur ce livre, et quiconque aura de l’intelligence le lire.

Auteur: Ferdowsi Abū-l-Qāsim Manṣūr ibn Ḥasan al-Ṭūṣī

Info:

[ langage durable ] [ postérité du verbe ]

 

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peinture

Exprimer l’amour de deux amoureux par un mariage de deux complémentaires, leur mélange et leurs oppositions, les vibrations mystérieuses des tons rapprochés. Exprimer la pensée d’un front par le rayonnement d’un ton clair sur un fond sombre. Exprimer l’espérance par quelque étoile. L’ardeur d’un être par un rayonnement de soleil couchant. Ce n’est pas là du trompe-l’œil réaliste, mais c’est une chose réellement existante.

Auteur: Van Gogh Vincent

Info: Lettre de septembre 1888 à son frère

[ mise en valeur ] [ représentation métaphorique ] [ couleurs ] [ expressionnisme ] [ art pictural ]

 

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confort abrutissant

Pauvres en esprit sont ceux qui ont pleine et douloureuse conscience de leur pauvreté spirituelle, de l’imperfection de leur âme, du peu de bien qu’il y a en nous, de l’indigence morale où gît la plupart des hommes. Seuls les pauvres qui se savent pauvres souffrent de leur pauvreté et s’efforcent de s’en sortir. Et combien ils diffèrent des faux riches qui se croient accomplis, imperfectibles, en règle avec tous, agréables à Dieu et aux hommes ; à qui manquent le désir et l’ardeur de gravir un sommet qu’ils croient atteint et qui jamais ne seront riches faute d’avoir connu leur insondable misère.

Auteur: Papini Giovanni

Info: Histoire du Christ

 

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jeunesse

L’ardeur qui est en moi fait que les moindres minutes perdues qui ne sont ni créatrices, ni amoureuses, ni aventureuses, ni même reposantes, me mettent hors de moi. Nul n’a comme moi, je l’ai dit et je m’en aperçois chaque jour, la sensation de la fuite du temps, les instants de jeunesse irréparable qu’il faut sans relâche et sans repos muer en vie active et diverse, afin, plus tard, à l’âge du renoncement forcé, ne pas douter un instant d’avoir tiré le maximum de sa jeunesse.
Personne ne commence assez jeune et tout le monde s’économise : monde de vieillards prématurés, vous méritez de vivre vieux et conservés. Je hais toute épargne.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime 2, 22.05.22, p. 291

[ vue de l'intérieur ]

 

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réalisation personnelle

C’est à la tempérance qu’il attribue la solidité de sa santé et ce qui lui reste d’une robuste constitution ; c’est à l’ardeur au travail et à la frugalité qu’il doit sa situation aisée et l’acquisition de sa fortune ; c’est la connaissance qui lui permit d’être un citoyen utile et d’obtenir quelque réputation parmi les gens instruits ; à la sincérité et à la justice qu’il est redevable de la confiance de son pays et des emplois honorables qu’il lui a conférés ; et à l’influence conjointe de l’ensemble de ces vertus qu’il tient cette égalité d’humeur et cet enjouement dans la conversation qui rendent sa compagnie agréable, même aux jeunes gens de son entourage.

Auteur: Franklin Benjamin

Info: Mémoires

[ prospérité ] [ homme droit ] [ fruits d'une vie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homosexualité

En Afrique, cet amour anormal est entré si profondément dans les mœurs que les Arabes semblent le considérer comme aussi naturel que l’autre. D’où vient cette déviation de l’instinct ? De plusieurs causes sans doute. La plus apparente est la rareté des femmes, séquestrées par les riches qui possèdent quatre épouses légitimes et autant de concubines qu’ils en peuvent nourrir. Peut-être aussi l’ardeur du climat, qui exaspère les désirs sensuels, a‑t-elle émoussé chez ces hommes de tempérament violent la délicatesse, la finesse, la propreté intellectuelle qui nous préservent des habitudes et des contacts répugnants. Peut-être encore trouve-t-on là une sorte de tradition des mœurs de Sodome, une hérédité vicieuse chez ce peuple nomade, inculte, presque incapable de civilisation, demeuré aujourd’hui tel qu’il était aux temps bibliques.  

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Province d’Alger, 1884, in Au soleil suivi de La Vie errante et autres voyages, éditions Gallimard, coll. Folio, 2015

[ colonialisme ] [ racisme chrétien ] [ anti-gay ]

 

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religion

Il est évident que Dante, dans l’ardeur de sa tentative pour prouver l’indépendance du monarque séculier par rapport au pape, dut "emprunter à l’Eglise son idéal d’une Chrétienté universelle et le laïciser" – le laïcisa en substituant la notion d’ "humanité" à celle de de "Chrétienté". Ses contemporains, les philosophes dits averroïstes à l’université de Paris, prônaient la béatitude intellectuelle du philosophe en ce monde plus ou moins comme le but ultime de l’individu humain. Dante, cependant, sans jamais prendre la félicité terrestre comme but ultime, transféra beaucoup de leur doctrine aristotélicienne radicalisée de l’individu à l’universitas humana, préconisant une béatitude philosophico-intellectuelle en ce monde, non seulement pour l’individu ou le total des individus, mais plutôt pour le collectif plus large en tant que tel, le corps incorporé de l’Homme.

Auteur: Ernst Hartwig Kantorowicz

Info: Les Deux Corps du roi, p 341

[ politique ] [ historique ]

 

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philosophie antique

Dans le Phèdre, tout comme dans la République, vous avez une tripartition de l’âme. Il y a un eros vil, et il y a un eros noble, et au-dessus se trouve la raison ou l’intellect. Ce que l’on appelle l’amour vil dans le Phèdre est appelé appétit ou désir dans la République ; l’amour noble est appelé "ardeur" dans la République. Cette tripartition ne se trouve pas dans le Banquet. Au lieu de cela, vous avez une autre tripartition : l’eros au sens tout simple, c’est-à-dire l’amour hétérosexuel qui a pour fin la procréation ; l’amour de la renommée immortelle, qui a une certaine parenté avec l’ardeur de la République, mais qui ne se confond pas avec elle ; et le troisième est l’amour hétérosexuel qui a pour fin la procréation ; l’amour de la renommée immortelle, qui a une certaine parenté avec l’ardeur de la République, mais qui ne se confond pas avec elle ; et le troisième est l’amour de la sagesse. Comment ces deux tripartitions sont liées, c’est là une question. Celui qui pourrait donner une réponse vraie à cette question pourrait prétendre avoir compris la doctrine platonicienne de l’homme.

Auteur: Strauss Léo

Info: Dans "Sur le Banquet de Platon", trad. Olivier Sedeyn, éditions de l'éclat, Paris-Tel Aviv, 2006, page 73

[ énigme ] [ question ] [ intertextualité ] [ double triade ]

 
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exploitation forestière

Quiconque aura premier la main embesongnée

A te couper, forest, d’une dure congnée,

Qu’il puisse s’enferrer de son propre baston,

Et sente en l’estomac la faim d’Erisichton,

Qui coupa de Cerés le Chesne venerable

Et qui gourmand de tout, de tout insatiable,

Les bœufs et les moutons de sa mère esgorgea,

Puis pressé de la faim, soy-mesme se mangea :

Ainsi puisse engloutir ses rentes et sa terre,

Et se devore après par les dents de la guerre.



Qu’il puisse pour vanger le sang de nos forests,

Toujours nouveaux emprunts sur nouveaux interests

Devoir à l’usurier, et qu’en fin il consomme

Tout son bien à payer la principale somme.



Que toujours sans repos ne face en son cerveau

Que tramer pour neant quelque dessein nouveau,

Porté d’impatience et de fureur diverse,

Et de mauvais conseil qui les hommes renverse.



Escoute, Bucheron (arreste un peu le bras)

Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas,

Ne vois-tu pas le sang lequel degoute à force

Des Nymphes qui vivoyent dessous la dure escorce ?

Sacrilege meurdrier, si on pend un voleur

Pour piller un butin de bien peu de valeur,

Combien de feux, de fers, de morts, et de detresses

Merites-tu, meschant, pour tuer des Déesses ?



Forest, haute maison des oiseaux bocagers,

Plus le Cerf solitaire et les Chevreuls legers

e paistront sous ton ombre, et ta verte crinière

Plus le Soleil d’Esté ne rompra la lumière.

Plus l’amoureux Pasteur sur un tronq adossé,

Enflant son Flageolet à quatre trous persé,

Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette,

Ne dira plus l’ardeur de sa belle Janette :

Tout devienda muet : Echo sera sans voix :

Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois,

Dont l’ombrage incertain lentement se remue,

Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue :

Tu perdras ton silence, et haletans d’effroy

Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.



Adieu vielle forest, le jouet de Zephyre,

Où premier j’accorday les langues de ma lyre,

Où premier j’entendi les fleches resonner.

D’Apollon, qui me vint tout le cœur estonner :

Où premier admirant la belle Calliope,

Je devin amoureux de sa neuvaine trope

Quand sa main sur le front cent roses me jetta,

Et de son propre laict Euterpe m’allaita.



Adieu vielle forest, adieu testes sacrées,

De tableaux et de fleurs autrefois honorées,

Maintenant le desdain des passans alterez,

Qui brulez en Esté des rayons etherez,

Sans plus trouver le frais de tes douces verdures,

Accusent vos meurtriers, et leur disent injures.



Adieu Chesnes, couronne aux vaillans citoyens,

Arbres de Jupiter, germes Dodonéens,

Qui premiers aux humains donnastes à repaistre,

Peuples vrayment ingrats, qui n’ont sceu recognoitre

Les biens receus de vous, peuples vraiment grossiers,

De massacrer ainsi nos peres nourriciers.



Que l’homme est malheureux qui au monde se fie !

Ô Dieux, que véritable est la Philosophie,

Qui dit que toute chose à la fin perira,

Et qu’en changeant de forme une autre vestira :

De Tempé la vallée un jour sera montagne,

Et la cyme d’Athos une large campagne,

Neptune quelque fois de blé sera couvert.

La matière demeure, et la forme se perd.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info: Élégie contre les bûcherons de la forêt de Gâtine

[ destruction ] [ nature ] [ souvenirs ] [ mythes ] [ impermanence ] [ culture ] [ matière désymbolisée ] [ point de non-retour ]

 
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