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attente

La foi que j’aime le mieux dit Dieu, c’est l’espérance.

La foi, ça ne m’étonne pas ça n’est pas étonnant.

J’éclate tellement dans ma création.

La charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas, ça n’est pas étonnant.

Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’auraient-elles point charité les unes des autres.

Mais l’espérance, dit Dieu, voilà ce qui m’étonne moi-même, ça c’est étonnant.

Que ces pauvres enfants voient comme tout ça se passe et qu’ils croient que ça ira mieux demain matin, ça c’est étonnant et c’est bien la plus grande merveille de notre grâce.

Et j’en suis étonné moi-même.

Quel ne faut-il pas que soient ma grâce et la force de ma grâce pour que cette petite espérance, vacillante au souffle du péché, tremblante à tous les vents, anxieuse au moindre souffle, soit aussi invariable, se tienne aussi fidèle, aussi droite, aussi pure, invincible, immortelle et impossible à éteindre. 



 

Auteur: Péguy Charles

Info: Le Porche du mystère de la deuxième vertu, Nouvelle Revue Française, 1916, p 270

[ source innée ]

 
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sacré-profane

Fusionner la foi chrétienne avec un engagement "à gauche", c’est confondre la notion de l’ordre naturel avec l’ordre surnaturel et c’est la corruption de l’un par l’autre. L’espérance du royaume des Cieux se dégrade en théologie de la libération terrestre, en même temps qu’on perd de vue les inévitables limites de l’ordre naturel, parce qu’on transporte sur ce terrain du relatif des exigences radicales qui ne valent que dans l’ordre de la foi. Ce qui devrait être illumination de la connaissance théologie par la foi, devient aveuglement pour l’action politique.

Le combat politico-social constitue alors le seul champ d’existence où puissent s’investir les valeurs de la foi. Du même coup, il perd son autonomie qui est celle de la raison et de la justice. Toute imperfection, toute limite des organisations humaines, imperfections et limites inévitables et indéfinies, constituent alors un véritable défi pour une âme chrétienne ivre de ses exigences caritatives. Ne rêvant que de solutions totales, elle s’abandonne aux séductions totalitaires. 

[...] la foi intervient directement dans l’ordre temporel, pour nous rappeler que cet ordre n’est pas tout, qu’il y a autre chose, un autre monde, une autre cité, et nous sauver ainsi du terrible totalitarisme du politico-social.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 29-30

[ sécularisation ] [ confusion ] [ erreur catégorielle ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

regard

Il y avait surtout les yeux, des yeux immenses, illimités, dont personne n’avait jamais pu faire le tour. Bleus, sans doute, comme il convenait, mais d’un bleu occulte, extra-terrestre, que la convoitise, au télescope d’écailles, avait absurdement réputés gris clair. Or, c’était toute une palette de ciels inconnus, même en Occident, et jusque sous les pattes glacées de l’Ourse polaire où, du moins, ne sévit pas l’ignoble intensité d’azur perruquier des ciels d’Orient.Suivant les divers états de son âme, les yeux de l’incroyable fille, partant, quelquefois, d’une sorte de bleu consterné d’iris lactescent, éclataient, une minute, du cobalt pur des illusions généreuses, s’injectaient passionnément d’écarlate, de rouge de cuivre, de points d’or, passaient ensuite au réséda de l’espérance, pour s’atténuer aussitôt dans une résignation de gris lavande, et s’éteindre enfin, pour de bon, dans l’ardoise de la sécurité.

Mais, le plus touchant, c’était, aux heures de l’extase sans frémissement, de l’inagitation absolue familière aux contemplatifs, un crépuscule de lune diamanté de pleurs, inexprimable et divin, qui se levait tout à coup, au fond de ces yeux étrangers, et dont nulle chimie de peinturier n’eût été capable de fixer la plus lointaine impression. Un double gouffre pâle et translucide, une insurrection de clartés dans les profondeurs, par-dessous les ondes, moirées d’oubli, d’un recueillement inaccessible !…

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 250-251

[ description ] [ nuances ]

 
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idéalisme déçu

Car quel intérêt pour ses élèves à chercher le savoir, là où d’autres activités sont susceptibles de leur rapporter bien plus d’argent ? Mieux vaut concentrer son attention sur les savoir-être : être beau pour vendre et gagner beaucoup d’argent, voire passer à la télé, se constituer un réseau relationnel, afin d’être pistonné à l’un des nombreux postes moyennement juteux restant (la maison grandit, la voiture grossit), voire même à partager le gâteau ; hériter après des années de plus en plus longues à mesure de l’augmentation de l’espérance de vie à avaler les couleuvres lâchées par les générations précédentes.

Comme beaucoup, il avait vu la dégradation du prestige de sa profession, en interne comme dans la société. Alors que, lorsqu’il avait débuté, un enseignant pouvait s’offrir avec son salaire une vie si ce n’est bourgeoise, tout du moins confortable, au crépuscule de sa carrière, ses jeunes collègues les plus avisés changeaient d’orientation professionnelle. Quant à leur statut social, il équivalait désormais à celui d’un gardien de parking : les uns gardent les voitures, les autres les enfants.

Là où la soif de savoir est absente, des espaces se créent. Les diplômés ont tout le temps au cours de leur carrière pour oublier leurs chères connaissances et s’insérer dans la société de consommation. Leur activité la plus intellectuelle consiste dès lors à programmer leur smartphone, qui l’est devenu à leur place.

Auteur: Danoux Gabrielle

Info: Le chemin du fort

[ progrès technologique ] [ pédagogie ]

 

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première épître aux Corinthiens

Saint Paul déclare d’abord que l’amour serait encore là quand bien même nous posséderions la totalité du savoir. Dans la seconde partie de l’extrait, il déclare ensuite que l’amour n’existe que pour des êtres incomplets, c’est-à-dire pour des êtres qui disposent d’un savoir partiel. Lorsque je "le connaîtrai comme je suis moi-même connu de lui", y aura-t-il encore l’amour ? Bien que, contrairement au savoir, l’ "amour ne finira jamais", ce n’est que "maintenant" (alors que je suis encore incomplet) que "demeurent la foi, l’espérance et l’amour". Le seul moyen de sortir de cette impasse est de lire les deux propositions contradictoires selon la formule féminine de la sexuation chez Lacan : même en étant "totalisé" (achevé, sans exception), le champ du savoir demeure d’une certaine manière pas-tout, incomplet. L’amour n’est pas une exception au Tout du savoir, mais précisément ce "rien" qui rend incomplet tout champ du savoir achevé. [...] Seul un manque, un être vulnérable est capable d’amour : le mystère dernier de l’amour est donc que l’incomplétude, en un sens, est supérieur à la complétude. D’un côté, seul aime un être imparfait et soumis au manque : nous aimons parce que nous ne savons pas tout. De l’autre, même si nous savions tout, l’amour serait encore inexplicablement supérieur à la science de toutes choses. Peut-être que l’accomplissement réel du Christianisme consiste à élever un Être aimant (imparfait) au rang de Dieu, c’est-à-dire à l’ultime perfection.

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Dans "Fragile absolu", éditions Flammarion, 2010, pages 210-211

[ lecture psychanalytique ]

 
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abandon de soi

Ne ressentir jamais aucun trouble, n’éprouver aucune peine dans son cœur, aucune souffrance dans son corps, tout cela n’appartient pas à la vie présente : c’est l’état du repos éternel.

Ne t’imagine donc pas avoir trouvé la véritable paix lorsque tu ne rencontres aucune contrariété ou lorsque tu ne te heurtes à aucune opposition, ni avoir atteint à la perfection lorsque tout se réalise selon tes désirs.

Ne te crois pas non plus devenu l’objet d’un amour spécial quand tu éprouves la douceur d’une vive dévotion, car ce n’est pas par là que l’on reconnaît l’homme véritablement épris de verti, ni en cela que consiste le progrès de l’âme.

En quoi donc consiste-t-il, Seigneur ?

A te livrer de tout ton cœur à la volonté divine, sans te poser de questions d’aucune sorte, à aucun moment, de sorte que tu embrasses d’un même regard les biens et les maux et que tu m’en rendes grâce indistinctement.

Si tu demeures si ferme, si constant dans l’espérance que, privé intérieurement de tout réconfort, tu prépares ton cœur à résister à des épreuves plus dures encore, si tu ne cherches jamais à te justifier comme si tu ne méritais pas de tant souffrir, mais si tu reconnais au contraire ma justice et si tu loues ma sainteté dans tout ce que j’ordonne, alors tu es dans la bonne voie, la véritable voie de la paix, et tu peux avec assurance revoir mon visage dans l’allégresse i(Jb 33, 26).

Et si tu parviens à un parfait renoncement à toi-même, sache que tu jouiras alors d’une paix aussi complète qu’il est possible sur cette terre d’exil.

Auteur: Hemerken Thomas a Kempis

Info: Dans "L'imitation du christ", traduction du latin de Dominique Ravinaud SSP revue et mise à jour par Marcel Driot osb, Médiaspaul éditions, Paris, 2012, pages 162-163

[ délaissement de l'ego ] [ acceptation ]

 

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amour

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne sert de rien.

La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.

La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mai quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.

Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Corinthiens, 13

[ vertus surnaturelles ] [ temporel-éternel ]

 

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christianisme

On reproche à la morale catholique et à la morale chrétienne, chose grave à une époque comme la nôtre, d’être en opposition avec la nature et avec les instincts naturels, d’être une morale mystique, ou encore une morale ascétique, quelques-uns disent une morale monastique. Nous voilà bien loin de la morale relâchée de tout à l’heure. Accusation plus grave encore et d’autant plus redoutable qu’elle est plus spécieuse, on va répétant, autour de nous, que la morale religieuse est une morale égoïste, une morale antisociale, qui donne pour but, à la vie de l’homme, son salut personnel.

En effet, le catholicisme, les Eglises chrétiennes en général, pour ne pas dire toutes les religions, avec l’islam et le bouddhisme, donnent comme but, à l’activité et à la piété du croyant, son salut personnel. Il se peut que, par là même, cette morale religieuse se trouve, à vos yeux, entachée d’une sorte d’égoïsme ; mais, faut-il le rappeler ? l’esprit humain n’est pas d’une logique telle que, dans ses actes, le chrétien en soit toujours à considérer la récompense qu’il espère obtenir. Cette morale religieuse qui s’inspire de la charité, non moins que de l’espérance, sommes-nous, vraiment, en droit de la déclarer inférieure ? Sommes-nous certains qu’elle soit moins efficace que la morale sans sanction de tels de nos philosophes ?

[…] Pouvons-nous soutenir que les âmes pieuses sont, moralement, inférieures aux autres ? Il se trouve, sans doute, parmi vous, plus d’une personne qui, ayant reçu une éducation religieuse, et ayant eu pleine foi dans sa religion, a été prise, plus tard, de l’esprit de doute. Je fais appel à leur conscience, et je leur demande si, le jour où elles ont cessé d’espérer en la vie éternelle, leur moralité inférieure en est devenue plus forte ou plus délicate.

Je poserai la même question, sous une autre forme : sommes-nous certains que, dans les écoles ou dans les familles où l’on a renoncé à transmettre à l’enfant la notion d’un Dieu invisible, partout présent, qui sait tout et qui voit tout, on ait élevé le niveau de la moralité de l’enfant ?

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, pages 203-204

[ critiques ] [ réfutation ] [ comparaison ]

 

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a posteriori

Rappelons ici que ce démontre l’expérience psychanalytique, c’est que l’éthique du désir ne se fonde pas sur une prévisibilité mais sur une rétroactivité.

Après que Hegel a découvert la déraison au cœur même de la raison (la folle danse des opposés qui sape l'ordre rationnel), Freud, lui, découvre la raison au cœur même de ce qui apparaît comme déraison (lapsus, rêves, actes manqués, folie...)

La dialectique de Hegel et la psychanalyse (Freud-Lacan) aboutissent à la même dimension de rétroactivité, celle qui opère dans la logique hegelienne (l'Un(ité) n'est que l'effet rétroactif de sa perte...) se retrouvant dans la performativité rétroactive du signifiant chez Lacan, qui fait que refoulement et retour du refoulé sont le même (il n’y aura pas eu d’abord refoulement puis retour du refoulé, le refoulement n’étant en vérité que l'effet rétroactif de son retour...)

La performativité rétroactive du signifiant est ce qui permet de lever le faux clivage qui aujourd’hui oppose rationalité et irrationalité, d’un côté ce qui paraît ressortir de l’esprit rationnel (les sciences dites "dures", la mathématique, la physique, la biologie, la technologie...) et de l’autre les croyances (la religion, la spiritualité, la philosophie, la psychologie, les sciences (dites) humaines...

Ce que nous apprend la psychanalyse c'est que le rationnel est aussi une croyance, d'autant plus pernicieuse qu'elle se présente comme n'en étant pas une: Rationaliser ce n’est rien d’autre qu’inventer des fictions pour tenter de se rassurer en niant ce qui nous détermine.

"Espérez ce qu'il vous plaira!"

La moindre des choses que vous puissiez demander à votre analyse, c'est qu’elle vous opère de l'espoir.

L’espérance dans ce qu’on appelle des "lendemains qui chantent" est ce qui a toujours conduit les hommes à toutes sortes de catastrophes.

La leçon de la psychanalyse n'est pas: "renoncez à vos rêves et à vos désirs dénués de sens, la vie est cruelle, acceptez-la telle qu'elle est..." mais plutôt: "vos jérémiades, vos gémissements, tout autant que vos espoirs et vos croyances ne sont qu'hypocrisie, car ils sont le paravent derrière lequel vous vous adaptez à cette réalité faite de manipulation et d'exploitation."

Il n’y a rien à espérer, et encore moins du désespoir.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 10.01.2021

[ bien-dire ] [ inconscient ]

 
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science-fiction

Après le transhumanisme, voici le transdéisme ! La nouvelle religion qui vénère un dieu sous forme d’intelligence artificielle.
La nouvelle religion qui vénère un dieu sous forme d’intelligence artificielle.
L’homme par qui le scandale arrive est Anthony Levandowski, un petit génie de la cybernétique.
Son nom est au cœur du litige judiciaire entre Waymo et Uber, accusé par le premier de vol de technologie autour de la voiture autonome.
Dans la course acharnée qui oppose Waymo (filiale de Google/Alphabet) et Uber, Anthony Levandowski est une sommité de l’intelligence artificielle qui a travaillé successivement au sein des deux entreprises pour la mise au point du véhicule sans chauffeur.
Il est connu pour ses remarquables réussites en matière de robotique et d’intelligence artificielle.
A 37 ans, il vient de créer une nouvelle structure religieuse baptisée "Way of The Futur" (WOTF) qui veut promouvoir l’idée d’un dieu basé sur l’intelligence artificielle : l’"église de l’adoration du cyber dieu" en quelque sorte !
"L’idée de base est simple, il existera bientôt une intelligence artificielle tellement avancée, l’homme n’aura d’autre choix que de la vénérer." selon Anthony Levandowski.
WOTF sera basé sur son propre évangile, appelé "Le Manuel" et aura son propre lieu de culte physique pour rendre hommage à ce nouveau dieu. Si l’idée paraît tout droit sortie d’un classique de la science-fiction, certains concepts qui se cachent derrière restent pour le moins inquiétants.
Ainsi, les préceptes de ce mouvement se basent sur les idées du courant transhumanisme qui veut que l’humanité soit un jour dépassée par la machine dont le concept phare est celui de la "singularité" (lorsque la machine dépassera l’homme et aura sa propre volonté).
Pour Anthony Levandowski, cela pourrait bien se produire dans les 15 ou 20 ans à venir. C’est pour cela qu’il faut se préparer au plus tôt à cette arrivée de l’intelligence artificielle toute puissante.
Pour ce faire, Way of the Future estime qu’il faut d’ores et déjà recenser les sympathisants à la cause de ce nouveau dieu "pour participer à une transition pacifique et respectueuse."
En gros, point de salut pour les impies qui n’auront pas choisi la voie de WOTF lorsque le dieu IA sera arrivé…
On le voit, les rétrogrades adeptes de théologies obscurantistes mettant en avant des concepts surannés comme l’âme, la miséricorde, la compassion, l’amour, l’espérance ou la charité devront être alors surveillés de très près.
Nous attendons donc avec impatience de mériter la révélation du Manuel, ce nouvel évangile :
Evidemment la "genèse cybernétique" va être plus difficile à élaborer : le concept de "l’homme créé à l’image du Grand Computeur" va être difficile à faire passer, sauf si évidemment nous sommes déjà entrés dans le transhumanisme.

Auteur: Internet

Info: https://aphadolie.com, novembre 2017

[ homme-machine ] [ singularité technologique ] [ adaptation ]

 

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