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anges gardiens

Certains trépassés vont même jusqu’à dire que nous sommes protégés de l’au-delà à tel point que même nos imprudences sont presque toujours compensées. Mais inversement, quand l’heure est venue, rien ne peut nous retenir.

Auteur: Brune François

Info: Les Morts nous parlent

[ destin inéluctable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Marcher encore un peu
Se défaire de soi
Laisser aller plus avant
L’homme pressé
Qui nous ronge

Nous sommes
Notre plus lourd fardeau
Notre bâillon le plus acharné
Quand pourrait venir l’heure
De tendre les lèvres
Vers le thé brûlant d’une parole

Marcher encore un peu
Se décharger de ce qui pèse
Habiter la lenteur de ses pas

Auteur: Mathy Philippe

Info:

[ déambuler ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conservatisme

Il se découvre ainsi que, tout comme les prêtres des Eglises constituées, les sorciers, les medecine-men ou les chamans ont bien pour principale fonction de maintenir en éveil la mémoire des traditions mortes ou sommeillantes, afin qu’elles puissent renaître quand l’heure en sera venue. Mais renaîtront-elles jamais semblables à ce qu’elles furent, il y a six mille ou huit mille ans ?

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: L'homme et les Dieux - l'univers secret des religions

[ question ] [ religion ]

 

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sagesse

Être capable, à l’heure du plus grand triomphe, quand l’ennemi est au fond du malheur, de réfléchir à sa propre situation et à la possibilité d’un renversement du sort, de ne pas oublier dans le succès, que la Fortune est changeante, voilà le fait d’un grand homme, qui atteint à la perfection, d’un homme, en un mot, qui mérite de ne pas être oublié.

Auteur: Polybe

Info: Histoires XXXVIII, 21, trad. Félix Bouchot

[ postérité ] [ énantiodromie ] [ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cité imaginaire

Irène est la ville qu’on voit quand on se penche au bord du plateau à l’heure où les lumières s’allument, et dans l’air limpide on distingue là-bas au fond toute l’agglomération : où les fenêtres sont plus nombreuses, où elle se perd en sentiers à peine éclairés, où elle amasse les ombres des jardins, où elle dresse des tours avec des feux pour les signaux ; et par les soirs de brume, une clarté fumeuse se gonfle ainsi qu’une éponge pleine de lait au bas des calanques.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les Villes invisibles

[ localité ]

 

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dernières paroles

La mort des personnes âgées est inévitable, mais je me dis souvent que c’est une tragédie plus grande que lorsqu’elle frappe une personne encore jeune. On évite bien des souffrances en mourant avant l’heure, mais la vie est tout ce qu’il reste aux gens âgés. Que ces restes pitoyables soient arrachés à des mains chétives est plus tragique à mes yeux que voir une existence fauchée dans la fleur de l’âge. Je ne veux pas vivre jusqu’à la vieillesse. Je veux mourir quand mon heure sera venue, rapidement et sans prévenir, en plein possession de ma force et de ma vigueur.

Auteur: Howard Robert E.

Info: Ecrit le 9 juin 1936. Le 11 juin, lorsqu'on confirme à Robert Howard que sa mère ne sortira plus de son coma, il se suicide d'une balle dans la tempe.

[ justification ] [ autodestruction ]

 

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épanchement

Quand, parmi les autres dames, Amour vient parfois se poser sur le beau visage de celle-ci, autant chacune est moins belle qu’elle, autant croît le désir qui m’énamoure.

Je bénis le lieu, et le temps et l’heure où mes yeux regardèrent si haut, et je dis : mon âme, tu dois en rendre grâce d’avoir été alors jugée digne d’un tel honneur.

D’elle te vient l’amoureux penser qui, tandis que tu le suis, t’achemine au souverain Bien, te faisant estimer peu ce que tout homme désire.

D’elle te vient la noble franchise qui te guide vers le Ciel par un droit sentier, si bien que je vais déjà tout enorgueilli d’espérance.

Auteur: Pétrarque François Francesco Petrarca

Info: Rimes - Sonnet X

[ transfiguration ] [ poème ]

 

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femme-par-homme

quand elle ouvrait la porte

comme l’orée d’un bonheur

le soleil se levait

sans regarder l’heure



quand elle ouvrait la bouche

dans une moue de désir

les mots tus faisaient taire

les phrases de l’univers



quand elle ouvrait les jambes

une nuée de rouges-gorges

qui sentaient bon les champs

s’envolaient dans mon sang



quand elle fermait les yeux

criant de tout son corps

les anges chantaient la vie

louant la petite mort

………………………



on renaît dans une ombre

effaçant tout son sort

un seul souvenir demeure :

l’amour n’a jamais tort

Auteur: Radu Bata

Info: ode à la joie

[ poème ] [ plaisir ]

 

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souvenir d'enfance

Je me rappelle encore fort bien l’instruction religieuse que je reçus de mon père en vue de ma confirmation. Le catéchisme m’ennuyait plus que je ne saurais le dire. Je feuilletai un jour mon petit livre pour y trouver quelque chose d’intéressant et mon regard tomba sur le paragraphe traitant de la Trinité. Cela excita mon intérêt et j’attendis avec impatience que le cours fût arrivé à ce passage. Quand vint l’heure tant attendue, mon père dit : "Ce chapitre, nous allons le sauter : je n’y comprends rien moi-même." C’est ainsi que mon dernier espoir fut enterré. J’admirai, certes, la probité de mon père, mais cela n’empêcha en rien qu’à dater de ce jour, tout bavardage religieux me causa un ennui mortel. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 27-28

[ déception ] [ résistance ] [ protestantisme ] [ catholicisme ]

 

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jungle refuge

La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux, en chaque cœur, n’est jamais qu’une seule et même crainte : la peur du néant, les épouvantes de la mort. Nous l’entendons déjà de la bouche de Gilgamesh ; nous l’entendons dans le psaume XC, et nous en sommes demeurés là jusqu’à l’heure actuelle. La victoire sur la crainte de la mort est donc en même temps, le triomphe sur toute autre terreur ; elles toutes n’ont de sens que par rapport à cette question première. Aussi le recours aux forêts est-il, avant tout, marche vers la mort. Elle mène tout près d’elle – et s’il le faut, à travers elle. La forêt, asile de la vie, dévoile ses richesses surréelles quand l’homme a réussi à passer la ligne. Elle tient en elle tout le surcroît du monde.

Auteur: Jünger Ernst

Info: Traité du rebelle ou le recours aux forêts (Der Waldgang), 1951, trad. Henri Plard, Christian Bourgois éditeur, 1995

[ nature source ] [ cycles dévoilés ]

 

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