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présomption humaine

Au cours de son évolution culturelle, l’homme s’éleva au rang de maître des créatures animales qui l’entouraient. Mais insatisfait de cette domination, il commença à creuser un fossé entre leur nature et la sienne. Il leur dénia la raison et s’attribua une âme immortelle, invoqua une origine divine élevée qui autorisait à rompre le lien de communauté avec le monde animal. Il est étrange de constater à quel point cette arrogance est encore inconnue du petit enfant, comme de l’homme primitif et de l’homme des origines. […] L’enfant ne ressent pas de différence entre sa propre nature et celle de l’animal ; dans le conte, il laisse, sans s’en étonner, l’animal penser et parler ; il reporte sur le chien ou sur le cheval un effet d’angoisse destiné au père sans avoir pour autant l’intention de rabaisser celui-ci. Il faudra qu’il soit devenu adulte pour s’être éloigné de l’animal au point de se servir de son nom pour insulter l’homme.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Une difficulté de la psychanalyse

[ ordre du vivant ] [ hiérarchie ] [ meilleur des animaux ] [ anthropocentrisme ]

 
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convives

Comme ces gens étaient mornes et vulgaires ! Lily les passa en revue avec une impatience méprisante : Carry Fisher, ses épaules, ses yeux, ses divorces, et tout son air d’incarner un piquant "écho mondain" ; le jeune Silverton, qui avait eu l’intention de gagner sa vie à corriger des épreuves et d’écrire un poème épique, et qui maintenant vivait de ses amis et ne faisait plus que la critique des truffes ; Alice Wetherall, une liste de visites personnifiée, dont les convictions les plus ardentes avaient trait au style des invitations et à la gravure des menus ; Wetherall avec son perpétuel tic nerveux d’assentiment, son air d’être de l’avis des gens avant même de savoir ce qu’ils disent ; Jack Stepney, avec son sourire présomptueux et ses yeux inquiets, à mi-chemin entre l’huissier et une héritière ; Gwen Van Osburgh, avec tout le candide aplomb d’une jeune fille à qui l’on a toujours dit qu’il n’y a personne de plus riche que son père.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde"

[ vacherie ] [ imposteurs ] [ galerie de portraits ]

 

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protocole expérimental

L’idée était d’émettre une intention et de sélectionner, au hasard, des éléments susceptibles de se manifester dans la réalité par le biais d’une synchronicité, puis de voir si cette dernière et ses éléments constitutifs avaient du sens au regard de la demande, de l’intention posée. A l’époque, j’ai choisi des animaux volontairement. Il me semble, en effet, que la synchronicité a été un moteur évolutif pour les peuples de chasseurs-cueilleurs et qu’une forme très ancienne de magie de la chasse était fondée sur la synchronicité. J’ai donc supposé qu’il serait plus facile à notre conscience de percevoir des animaux en adoptant le même type d’attention flottante que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. J’ai ensuite choisi un archétype pour leur capacité à s’exprimer et à se consteller par le biais de la synchronicité. […] J’ai donc imaginé mon protocole comme suit : un animal à faire surgir dans le réel de manière synchronistique grâce aux propriétés de manifestations dans la réalité d’un archétype couplé à celui-ci. Et surtout, condition indispensable, ces deux éléments doivent être sélectionnés au hasard.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: Dans "Se souvenir du futur", page 138

[ contrôle intentionnel ] [ conscientisation ]

 

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organisation initiatique

Dans le Titurel, la légende du Graal atteint sa dernière et splendide transfiguration, sous l’influence des idées que Wolfram semblerait avoir puisées en France, et particulièrement chez les Templiers du midi de la France. Ce n’est plus dans l’île de Bretagne, mais en Gaule, sur les confins de l’Espagne, que le Graal est conservé. Un héros appelé Titurel fonde un Temple pour y déposer le saint Vaissel, et c’est le prophète Merlin qui dirige cette construction mystérieuse, initié qu’il a été par Joseph d’Arimathie en personne au plan du Temple par excellence, du Temple de Salomon. La Chevalerie du Graal devient ici la Massenie, c’est-à-dire une Franc-Maçonnerie ascétique, dont les membres se nomment les Templistes, et l’on peut saisir ici l’intention de relier à un centre commun, figuré par ce Temple idéal, l’Ordre des Templiers et les nombreuses confréries de constructeurs qui renouvellent alors l’architecture du moyen âge. On entrevoit là bien des ouvertures sur ce qu’on pourrait nommer l’histoire souterraine de ces temps, beaucoup plus complexes qu’on ne le croit généralement… Ce qui est bien curieux et ce dont on ne peut guère douter, c’est que la Franc-Maçonnerie moderne remonte d’échelon en échelon jusqu’à la Massenie du Saint Graal. 

Auteur: Martin Henri

Info: Histoire de France, t. III, pp. 398-399.

[ historique ]

 

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naïveté enfantine

Ainsi donc, pensa Ulrich lorsqu’il se retrouva seul, ils avaient été vraiment, dans un temps pas si lointain, deux jeunes hommes dont l’esprit bénéficiait des plus hautes révélations non seulement avant tous les autres, mais encore, chose étrange, simultanément ; il suffisait en effet, que l’un des deux ouvrit la bouche dans l’intention de proférer quelque grande nouveauté, pour que l’autre fît aussitôt la même extraordinaire découverte. Les amitiés d’enfance sont chose bizarre ; elles ressemblent à un œuf qui pressent déjà dans le jaune son splendide avenir d’oiseau, mais ne montre encore au monde qu’un ovale assez inexpressif, impossible à distinguer d’aucun autre. […]

Il cherchait à se rappeler ces conversations avec Walter. Mais c’était comme des rêves dont on attrape juste les ultimes pensées au moment du réveil. Et il pensa, non sans surprise : "Alors, quand nous soutenions telle ou telle affirmation, nous ne nous souciions pas tellement qu’elles fussent justes, mais bien qu’elles servissent à nous affirmer !" Tant le besoin de luire soi-même, chez les jeunes gens, est plus fort que celui de voir dans la lumière ; et le souvenir de ce sentiment qu’on avait de flotter sur des rayons, Ulrich l’éprouvait comme une perte douloureuse. 

Auteur: Musil Robert

Info: Dans "L'homme sans qualités", tome 1, trad. Philippe Jaccottet, éditions du Seuil, 1957, pages 89-90

[ remémoration ] [ construction identitaire ]

 

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contraste nécessaire

Qu’est-ce à dire ? La fin dernière de la science serait de procurer à l’homme le plus de plaisir possible et de lui éviter le moins de déplaisir possible ? Mais qu’en sera-t-il, dès lors que le plaisir et le déplaisir se trouveraient ne former qu’un seul nœud, si bien que, quiconque veut avoir le plus de plaisir possible, doit souffrir au moins autant de déplaisir […] ? […] ou bien le moins possible de déplaisir, l’absence de douleur – et au fond, les socialistes et les politiciens de tout parti devraient honnêtement ne pas en promettre davantage à leurs gens- ou bien le plus de déplaisir possible pour le prix de la croissance d’une abondance de joies et de plaisirs raffinés, rarement savourés jusqu’alors ! Vous décidez-vous pour la première alternative, dans l’intention de déprimer et de réduire la capacité de douleur des hommes, eh bien il faudra aussi rabaisser et réduire leur capacité de joie. En réalité à l’aide de la science on peut favoriser l’un comme l’autre but ! Peut-être est-elle davantage connue aujourd’hui par les puissants moyens qu’elle a de priver l’homme de ses joies, de le rendre plus froid, plus semblable à une statue, plus stoïque. Mais il se pourrait bien qu’un jour elle se révélât en tant que la grande pourvoyeuse de la douleur – et alors peut-être découvrirait-on simultanément sa force contraire, l’immense pouvoir de faire luire de nouvelles constellations de la joie !

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Le gai savoir

[ inversion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

procès de Jésus

Pilate dit qu’il avait étudié l’affaire de Yeshoua Ha-Nozri*, et qu’en conclusion, il ratifiait la sentence de mort.
De la sorte, la peine de mort – et l’exécution devait avoir lieu aujourd’hui – se trouvait prononcée contre trois brigands : Dismas, Hestas et Bar-Rabbas, et en outre, contre ce Yeshoua Ha-Nozri. Les deux premiers, qui avaient imaginé d’inciter le peuple à la rébellion contre César et avaient été pris les armes à la main par le pouvoir romain, appartenaient au procurateur, en conséquence de quoi il ne serait pas question d’eux ici. Les deux autres, par contre, Bar-Rabbas et Ha-Nozri – avaient été arrêtés par le pouvoir local et jugés par le Sanhédrin. Selon la Loi et selon la coutume, l’un de ces deux criminels devait être remis en liberté, en l’honneur de la grande fête de Pâque qui commençait aujourd’hui. Aussi le procurateur désirait-il savoir lequel de ces deux malfaiteurs le Sanhédrin avait l’intention de relâcher : Bar-Rabbas, ou Ha-Nozri ?
[…] Or, c’est un fait : les crimes de Bar-Rabbas et de Ha-Nozri ne sont absolument pas comparables, quant à leur gravité. Si ce dernier – un homme manifestement fou – est coupable d’avoir prononcé des discours ineptes qui ont troublé le peuple à Jérusalem et en quelques autres lieux, les charges qui pèsent sur le premier sont autrement plus lourdes. Non seulement il s’est permis de lancer des appels directs à la sédition, mais qui plus est, il a tué un garde qui tentait de l’arrêter. Bar-Rabbas est incomparablement plus dangereux que Ha-Nozri.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, pages 77-76 * Jésus

[ exposé des faits ] [ délibération ]

 

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pédérastie

L’homosexualité n’est certainement pas un avantage mais elle n’est pas honteuse, perverse ou dégradante ; elle ne peut être classifiée comme une maladie, nous la considérons comme une variation de la fonction sexuelle, produite par un arrêt spécifique dans le développement sexuel.

Bien des individus fort respectables à des époques anciennes et modernes étaient homosexuels, et l’on retrouve parmi eux certains des plus grands hommes de notre temps. (Platon, Michel-Ange, Léonard de Vinci, etc.).

Il est extrêmement injuste, mais aussi cruel, de persécuter les homosexuels comme des criminels. Si vous ne me croyez pas, lisez le livre de Havelock Ellis.

En me demandant mon aide, j’imagine que vous me demandez si je peux supprimer l’homosexualité et la remplacer par une hétérosexualité, plus normale. La réponse est que, d’une manière générale, nous ne pouvons rien promettre. Dans certains cas, nous parvenons à développer les germes atrophiés des tendances hétérosexuelles qui existent chez tous les homosexuels, mais, dans la majorité des cas, cela n’est plus possible. Cela est lié à l’âge et au caractère de l’individu. Le résultat du traitement est impossible à prévoir.

Ce que l’analyse peut faire pour votre fils s’apparente à autre chose. S’il est malheureux, névrosé, déchiré par des conflits intérieurs, et introverti dans sa vie sociale, l’analyse peut lui apporter l’harmonie, la paix de l’esprit, une efficacité pleine et entière, quel que soit son état : qu’il reste homosexuel ou qu’il soit transformé.

Si vous en décidez ainsi, il pourrait suivre une analyse avec moi, mais je doute que vous acceptiez, et il lui faudra venir à Vienne. Je n’ai pas l’intention de quitter cet endroit. Toutefois, n’oubliez pas de me répondre.

Bien cordialement et avec mes meilleurs sentiments,

Freud

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à une mère, 9 avril 1935

[ psychanalyse ] [ guérison ] [ explication ]

 

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autorité traditionnelle

Tout d’abord, pour ce qui est de l’individu, il est évident, après ce qui vient d’être dit, que son intention d’être initié, même en admettant qu’elle soit vraiment pour lui l’intention de se rattacher à une tradition dont il peut avoir quelque connaissance "extérieure", ne saurait aucunement suffire par elle-même à lui assurer l’initiation réelle. En effet, il ne s’agit nullement d’"érudition", qui, comme tout ce qui relève du savoir profane, est ici sans aucune valeur ; et il ne s’agit pas davantage de rêve ou d’imagination, non plus que d’aspirations sentimentales quelconques. S’il suffisait, pour pouvoir se dire initié, de lire des livres, fussent-ils les Écritures sacrées d’une tradition orthodoxe, accompagnées même, si l’on veut, de leurs commentaires les plus profondément ésotériques, ou de songer plus ou moins vaguement à quelque organisation passée ou présente à laquelle on attribue complaisamment, et d’autant plus facilement qu’elle est plus mal connue, son propre "idéal" (ce mot qu’on emploie de nos jours à tout propos, et qui, signifiant tout ce qu’on veut, ne signifie véritablement rien au fond), ce serait vraiment trop facile ; et la question préalable de la "qualification" se trouverait même par là entièrement supprimée, car chacun, étant naturellement porté à s’estimer "bien et dûment qualifié", et étant ainsi à la fois juge et partie dans sa propre cause, découvrirait assurément sans peine d’excellentes raisons (excellentes du moins à ses propres yeux et suivant les idées particulières qu’il s’est forgées) pour se considérer comme initié sans plus de formalités, et nous ne voyons même pas pourquoi il s’arrêterait en si bonne voie et hésiterait à s’attribuer d’un seul coup les degrés les plus transcendants. Ceux qui s’imaginent qu’on "s’initie" soi-même, comme nous le disions précédemment, ont-ils jamais réfléchi à ces conséquences plutôt fâcheuses qu’implique leur affirmation ?

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 38

[ possibilités ] [ contrefaçon ]

 

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parapsychologie

La sensibilité extrême du yoghourt à la fraise.

C’est la nuit, le soir, ou même la journée… Vous avez un petit creux et prenez dans votre frigo un yoghourt à la fraise.

Vous commencez à le remuer pour faire remonter la confiture à la surface. Là, étrangement, une plante voisine manifeste des réactions étranges.*

Que se passe-t-il au moment où les deux bactéries vivantes présentes dans le yoghourt, Streptococcus thermiplhilus et Lactobacillus bulgaricus, perçoivent que le sucre de la confiture se mêlent à leur milieu naturel ?

Certains d’entre vous connaissent déjà ce que sont les neurones miroirs découvertes par Giacomo Rizzolatti dans les années 1960, les mêmes qui vont font saliver devant une publicité de fromage, ou de bière, ou justement de yoghourt onctueux.

Et si, dépourvu, de neurones, les plantes et les bactéries elles-mêmes réagissaient à l’identique ?

Cleve le mangeur de yoghourt, sépare la partie yoghourt dans deux éprouvettes. Quand il nourrit l’une de sucre, l’autre partie s’énerve, jalouse peut-être. Dans une autre expérience, la partie "neutre" sera jalouse d’une autre abreuvée par de la vodka mais ne rentrons pas dans des détails.

Bactéries et plantes peuvent entrer en résonance avec toute interaction humaine dans leur environnement immédiat, pouvant même lire l’intention avant que l’acte ne se fasse.

Dans une autre expérience célèbre du Dr Emoto, des grains de riz évoluent différemment selon si une personne leur délivre des mots d’amour ou de haine. Plus que ça, à partir d’un moment, Emoto observe que la personne n’a plus rien à dire. Sa présence seule influe sur le devenir du grain de riz.

Bien sûr, il est horrible de vous dire que quand vous mangez une salade ou un yoghourt, ceux-ci sont vivants et lisent même dans vos pensées.

On pourrait dire que les végétariens ne vont pas assez loin. Les végétaliens n’ont plus. Les "respiriens" qui ne vivent que d’air non plus, car l’air aspiré, par l’eau qu’il contient, inclut aussi une partie de la mémoire du monde.

Que faire ?

Comme les Indiens. Manger ce qui est nécessaire, en remerciant ce qui est mangé d’avoir contribué à une harmonie du monde.



 

Auteur: Backster Grover Cleveland " Cleve " Jr.

Info: L’intelligence émotionnelle des plantes. 1970. *Elle est reliée à un générateur aussi pour repérer les réactions électriques.

[ végétaux ] [ épigénétique ] [ Gaïa ] [ unicité ] [ sagesse ]

 
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