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christianisme

Notre athéisme à nous [...] est lié à ce côté toujours se dérobant du je de l’autre.

Un autre qui s’annonce comme Je suis celui qui suis est de ce seul fait un Dieu au-delà, un Dieu caché, et un Dieu qui ne dévoile en aucun cas son visage. Dans la perspective précisément aristotélicienne, on pourrait dire que notre départ à nous est d’ores et déjà athée. C’est une erreur, mais dans cette perspective c’est strictement vrai, et dans notre expérience ça ne l’est pas moins. [...]

Réfléchissez au Je suis de Je suis celui qui suis. C’est bien là ce qui fait le caractère problématique de la relation à l’autre dans la tradition qui est la nôtre. [...] C’est dans la façon de poser les autres, les petits autres, dans la lumière de l’Autre dernier, absolu, que nous nous distinguons dans notre façon de morceler le monde, de le mettre en miettes. Les anciens l’abordaient comme quelque chose qui se hiérarchise sur une échelle de consistance de l’étant. Notre position met radicalement en cause l’être même de ce qui s’annonce comme étant être, et non pas étant.

A celui qui dit Je suis celui qui suis, nous sommes hors d’état de répondre. Que sommes-nous pour pouvoir répondre à celui qui suis ? Nous ne le savons que trop. Un étourneau [...].

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 452-453

[ rupture de continuité ] [ yhwh ] [ effet signifiant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Du réel des hommes, sa transposition en signes, aux perspectives futuristes.

Préambule pour la chaîne chronologique sur l'évolution sémio-sémantique des communication humaines, et de leurs supports liés.

A partir de notre réel - monde de signes -, puis de la création de signes propres à l'humain, codages communautaires, bientôt externalisables puisque mis sur substrat externe... En parallèle à l'évolution des supports et autres habitudes de décryptages-lectures... Tout ceci  constitue la passionnante émergence continuité :  traces, sons, dessins, symboles, lettres... Et puis le lire à haute voix, jusqu'à, disons Saint Ambroise... Et ensuite dans la tête...

Avant l'explosion de la drogue des mots amenée par les premières presses qui diffusèrent le texte partout. On eut ensuite la photo, la radio, la télé... (huitième art)...

Avec le web quelque chose est en train de nous dépasser. On pourrait parler du fait que les gens qui surfent vont en général rechercher une info qu'ils ont déjà bien cernée avant, il vérifient, précisent. Avant, souvent, très souvent,de diverger. Sur Internet c'est tout qui se mélange avec tout : images, citations, dessins, mots, Gifs, phrases, liens... Sans parler de l'utilisation du CTRL F qui permet de trouver instantanément un mot sur des dizaines de pages.

Et aussi souligner une forme d'incroyable bêtise idiomatique que Google est en train de faire émerger puisque les infos y sont laminées de manière à sélectionner et mettre en avant celles qui arrangent la multinationale ricaine consumériste et les intérêts de ses clients-partenaires payeurs...

Auteur: Mg

Info: 11 avril 2015

[ historique ]

 
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ghettoïsation

Presque tout le monde, aujourd’hui, vit dans un univers dangereux et que l’on ne peut fuir. Le terrorisme international, le chantage, les bombes et les prises d’otages affectent aussi bien les riches que les pauvres. Les violences de tous ordres, les crimes et les guerres entre gangs rendent les villes peu sûres et menacent les quartiers suburbains aisés. La violence raciale dans la rue et à l’école semble toujours prête à se muer en une véritable bataille. Le chômage n’atteint plus seulement les pauvres mais le secteur tertiaire, tandis que l’inflation ronge les économies de ceux qui espéraient jouir d’une retraite confortable. Un grand nombre de gens que l’on dit, par euphémisme, appartenir à la classe moyenne parce qu’ils vont au travail "bien habillés", sont maintenant réduits à des conditions d’existence prolétariennes. Beaucoup d’emplois de bureau ne demandant pas plus de compétence que les postes en usine sont encore moins bien payés que ces derniers, et ne confèrent guère de prestige ou de sécurité. La propagande de mort et de destruction que diffusent sans arrêt les grands moyens d’information, ne fait qu’ajouter à l’atmosphère d’insécurité. Les famines lointaines, les tremblements de terre affectant des régions reculées, les guerres et révolutions des antipodes attirent la même attention que les événements se déroulant près de chez nous. Le côté arbitraire des reportages sur ces désastres renforce le caractère arbitraire de l’expérience elle-même ; l’absence de continuité des informations, - la crise d’aujourd’hui cèdera demain la place à une autre crise sans rapport avec la précédente – intensifie le sentiment de discontinuité de l’histoire, l’impression de vivre dans un univers où le passé n’éclaire pas le présent, et où le futur est devenu complètement imprévisible. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, pages 119-120

[ climat de peur ] [ incertitude générale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

occident

Nous avons l'habitude de dire que l'Europe doit à Athènes pour la philosophie grecque et à Jérusalem pour le christianisme et rien à ces frustes romains qui n'ont fait que transmettre : le christanisme, la cultue hellénique, mais encore l'architecture (étrusque), le droit (moyen-Orient), etc. Faux répond Rémi Brague, les romains ont transmis deux choses essentielles qui ont excité l'esprit européen sans lesquelles ils ne serait pas ce qu'il est : le sentiment d'infériorité (ils avaient conscience de la supériorité de la culture et de la langue grecque) et celui de devoir apporter ces connaissances aux autres populations. Comme les romains, les européens ont hérité d'un savoir qu'ils n'ont pas produit et qui les a rendus humbles, mais désireux de s'élever à la hateur du prestige grec. En somme, de devenir des grecs. Cette impulsion les a incités à conserver les textes anciens, pour les admirer, mais surtout pour les redécouvrir. De là les nombreuses Renaissances (carolingiennes, XII-XIIIème siècle, humaniste, des Lumières, etc). Le drame, c'est que les européens ont fini par devenir des grecs... En créant leur propre science et leur propre culture, mais surtout en la tenant pour supérieure et comme leur appartenant en propre, ils ont éliminé à la fois le sentiment d'infériorité et la volonté de communiquer le savoir qu'ils jugeaient prestigieux... Comme pour les grecs, et au contraire des romains, les européens considèrent que leur civilisation leur appartient et la défendent bec et ongles, pour eux-mêmes... Le risque ? Le repli, l'atrophie. On sait ce qui est arrivé aux grecs. La raison de ce changement ? Peut-être l'abandon des humanités qui ne permet plus la prise de distance par rapport au monde quotidien. Les méthodes pour changer ? Un peu d'humilité, un peu plus d'humanité dans l'instruction, un peu plus d'universalisme...

Auteur: Brague Rémi

Info: Europe, la voie romaine

[ continuité historique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

décadence

En deux décennies, la culture porno a fait remonter ses codes, ses comportements et banalisé son sadisme dans le grand-public. La totale liberté voulue par les "pouvoirs publics" pour l’industrie porno, conjuguée aux "progrès" technologiques, a aussi permis aux pratiques les plus délirantes de faire désormais partie du paysage mental "normal" des jeunes d’aujourd’hui, au moment où ils construisent leur modèle sexuel. L’âge du premier baiser est ainsi devenu celui de la première fellation, et des psychologues sont maintenant appelés à la rescousse dans des écoles pour des cas de fellations collectives. Les viols d’enfants par d’autres enfants font même leur apparition. Malgré tout, le porno reste "cool" dans nos sociétés occidentales "libérées", et tout politicien qui prétend vouloir en questionner les nuisances est dénoncé comme un puritain coincé ou un dangereux censeur par les medias pornocrates de la gauche libérale dominante. Cette culture porno s’inscrit désormais dans un phénomène d'obscénité généralisée qui touche d’autres supports que le sexe. On peut ainsi parler de pornographie pour la musique lorsqu’elle se résume, comme dans les rave party d’Ibiza ou d’ailleurs, à une simple pulsation dont la seule fonction est de permettre de "jouir en tas", selon la formule de Philippe Muray. De même, cette culture porno fait également écho à la montée en puissance de cette pornographie de la mort à laquelle on assiste dans nos sociétés où les cadavres, les décapitations et autres boucheries de masse sont montrés désormais en boucle sur tous les écrans possibles, ce qui conduit l’auteur de La Cité perverse à noter ingénument qu’il a dû "se passer quelque chose dans le monde", car ce qu’on cachait hier, le sexe et les cadavres, aujourd’hui "on les montre. Cela s’exhibe". On pourrait même conjecturer qu’il existe finalement une forme de continuité entre l’industrie porno, Daesh et ses snuff-movies.

Auteur: Internet

Info: In La frontière, le Système et le porno, sur entrefilets.com, nov.2016

[ web ] [ hardcore ]

 

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Internet

Avec Internet vint l'usage des "like".

Au-delà d'une lecture devenue plus rapide et superficielle, qui a fait perdre de la continuité dans les raisonnements et les développement, on sait maintenant que les objets les plus "likés" (phrases, photos, articles ou films) le sont pour plusieurs raisons. Certaines énervantes, d'autres amusantes, à l'instar des anciens films de cul en vidéo (ou VHS) où les scènes les plus chaudes montraient une forte usure de la bande (d'où altération de l'image, au grand dam de l'utilisateur monomane)...

Statistiques souvent déprimantes puisque très proches du panurgisme d'un audimat aux pulsions naïves et formatées par le consumérisme de masse et à sa perméabilité aux modes grégaires, rassurantes et convenues... "Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ?" Cette phrase de Guillaume Musso étant par exemple la citation préférée sur babelio "depuis la nuit des temps". Il y a un autre mécanisme, moins décelable mais très en vogue ; la contre-affaire... Je "like" tes interventions et tu "like" les miennes, OK ?... D'où le développement de petits cénacles - forts sympathiques par ailleurs - qui en se soutenant font parfois monter en neige des choses insignifiantes.

Il y a aussi les petits malins qui vous vendent des "like" ou des "clicks", afin de faire monter l'audience de votre site ou de vos interventions, action mue en général plus par simple gloriole que par souci mercantile.

L'effet temporel peut aussi jouer un rôle important. Exemple : après les attentats de Paris en octobre 2015 les surfeurs plébiscitèrent les citations condamnant violence, fanatisme et religion.

On pourrait aussi parler des stratégies de guérilla marketing et autres recettes pour "faire le buzz" sur le web. Inutile. Sur le Web comme dans la vie réelle, on retrouve principalement un monde d'apparences et d'effets miroirs.

Auteur: Mg

Info: 13 juin 2015

[ magouilles ] [ cooptation ] [ pnl ]

 

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spéculation métaphysique

On peut s'amuser à décanter de façon ternaire la manière dont les hommes ont, consciemment ou pas, codé le monde présenté à leur sens. Tout est trois.

Ainsi des 3 idiomes humains abstraits : langage, musique, mathématiques.

De notre perception du réel : manifestation, sensation, mise dans la continuité (voir tiercité de C.S. Peirce)

Du codage sémiotique de ce réel : coopération de trois sujets, le signe, son objet et son interprétant (Peirce aussi)

Des fonctions du langage : sujet, verbe, compléments (acteurs - moteurs - qualités)

Des fonctions de la musique tonale : toniques - dominantes - sous dominantes (socles - moteurs - paysages défilant)

Des trois infinis du mathématicien George Cantor : a) Le plus complet, dans être de l'au-delà entièrement indépendant, Dieu, qu'il nomme infini absolu ou simplement l'absolu. b) Lorsqu'il se produit dans le monde créé c) Quand l'esprit le saisit dans l'abstrait comme grandeur, nombre ou type d'ordre mathématique.

De la philosophie : (a) Phénoménologie ; (b) Science normative ; (c) Métaphysique (C.S. Pierce)

Des éléments primaires de l'occultisme : Feu, Eau et Air.

Des trois couleurs primaires soustractive (lumière) et additives (matière).

Partant de ce dernier exemple du double ternaire inversé des couleurs (est-ce un équivalent visuel de la gamme par tons ?) on ne résiste pas à franchir une étape, ce qui donne l'impression de passer au travers de notre miroir ontologique. L'idée est qu'il y a un ordre sous-jacent articulé sur cette base six (double triades inverses) et que si on veut formaliser cet ordre le nombre sept - ou zéro - est nécessaire.

Mais zéro est-il un nombre ? Dans cette idée le sept "englobe" le tout, au sens où il représente le zéro, source de tout et indiscriminée "créatrice" du manifesté. Zéro qui devient sept une fois que le double cycle ternaire, arrivé à son terme, recommence le cycle. Nous créons donc ici ce paradoxe : zéro est l'inversion de sept. En clair, Sept, étant l'inversion de Zéro, n'existe pas.

Voilà, merci pour votre attention, sortez en rang par deux et en faites pas trop les fous durant la récré.

Auteur: Mg

Info:

[ humour ] [ septénaire ] [ numérologie ] [ métatron ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

au-delà

Platon  a dit que quelle que soit l'approche rationnelle d'une vie après la mort, il y a toujours 2 facteurs très important dont il faut toujours tenir compte

1)  La notion est si obscure qu'elle doit toujours être narrée pour être abordée... D'ailleurs les récits d'ÊMI d'alors sont similaires aux notres. Et même si nous avons un million d'histoire, ça ne nous permet pas de prouver tout ça...

2) Qu'il nous manque une approche conceptuelle nouvelle pour ça. Bref dans le monde moderne la notion de l'après vie ne fait pas partie du monde scientifique, nous avons donc besoin de nouveaux concepts et explorateurs. David Hume l'a formulé ainsi : A la lumière de la raison il semble difficile de prouver la continuité de l'âme et son immortalité, une nouvelle sorte de logique est nécessaire et peut-être aussi quelques nouvelles faculté du mental, qui pourraient nous permettre d'aborder pareille logique. 

Nous en somme là, notre approche actuelle est insuffisante pour aborder la notion de l'après-vie. Notre logique a peut-être trop servi depuis 2300 ans et nous avons quand même l'impression que notre mental fonctionne suffisamment bien pour développer de nouvelles approches. 

Ce n'est pas une impasse, nous pouvons avancer dans cette direction. D'ailleurs si on y réfléchi "logique de choses incompréhensibles" est de fait contradictoire dans les termes. Par contre si nous utilisons les mots comme "après-vie" nous comprenons ce que nous disons. D'ailleurs vie après la mort est une contradiction aussi. Et, aussi attirante que soit cette idée de vie après, elle n'a aucun impact, ni n'a la même logique qui sous-tend notre vie incarnée. Telle est la raison qui me fait m'intéresser toujours plus à la philosophie du langage. Est-ce qu'il peut y avoir une logique de l'intelligible ? Ma réponse est oui, il est possible de raisonner logiquement à propos de choses qui n'ont pas de sens. 

Je suppose que quelqu'un équipé d'une appétence pour l'inintelligible et donc habitué au non-rationnele sera susceptible d'avancer dans cette direction.

Un artiste américain a participé a un séminaire ou j'abordai ceci. Il m'a appelé de longs mois plus tard pour me parler de ses NDE, après de grandes souffrances, gangrène et amputation, énormes fièvres, 60 jours entre la vie est la mort, etc.

Sa voix était faible, du à la maladie, puis j'ai remarqué un changement dans l'énergie lorsqu'il m'a dit, incidemment : - Raymond, quand j'étais en E.M.I, mon esprit est revenu sur ce concept de nonsense dont tu as parlé et j'ai réalisé que tu avais raison. Il faut prendre en compte l'inintelligibilité dont tu parlais.

Auteur: Moody Raymond A

Info: Fin de sa conférence, 4 février 2017, Paris

[ mort imminente ] [ dépassement conceptuel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

théologie

"La propension à considérer la continuité, au sens où je le tiens comme une idée de première importance en philosophie sera nommée synéchisme. Le présent document vise principalement à montrer ce qu'est le synéchisme et à quoi il mène."

Je soutiens que la continuité de l'espace, du temps, de l'apparition des idées, des sentiments et de la perception est délivrée de manière irréductible par la science,  c'est la  conception adéquate de la continuité en tant que domaine scientifique extrêmement important. Ma doctrine "synéchiste", dérive de la préposition grecque qui signifie "(ensemble) avec". Lors d'un symposium de 1887 sur la science et l'immortalité j'ai déclaré que la question de savoir s'il y a immortalité ou "une vie future" éventuelle n'était pas tranchée, mais aussi que la science pouvait faire la lumière sur cette question. Dans un manuscrit de 1893 "L'immortalité à la lumière du synéchisme",  j'applique ma doctrine du synéchisme à la question de l'immortalité de l'âme pour aller plutôt vers l'affirmative. Selon moi le synéchisme nie catégoriquement l'affirmation de Parménide selon laquelle "Etre est, non-être est néant". Je pense plutôt que "l'être est une question d'aptitude, celle d'être plus ou moins capable de se fondre insensiblement dans le néant". Physique et psychique ne sont pas distincts.

Je crois que le point de vue selon lequel "aucune question expérientielle ne peut être résolue avec une certitude absolue" (fallibilisme) implique le point de vue selon lequel "l'objet a une existence imparfaite et qualifiée" ce qui implique qu'il n'existe pas de distinction absolue entre un phénomène et son substrat, entre des personnes diverses ou entre réveil et sommeil ; ainsi celui qui tient un rôle dans le drame de la création se reconnait pour une certaine mesure dans le rôle de l'auteur.

La conscience charnelle, selon cette idée de synéchisme, ne s'arrête pas brusquement à la mort, elle est émanation (petite) de la personne, n'est que pour sa part sociale : l'esprit vit vraiment dans les autres. Il y a aussi la conscience spirituelle, que nous confondons avec d'autres choses, qui nous constitue tel un concept éternel "incarné par l'univers entier" : vérité immortelle "telle une idée archétypique qui ne peut échouer jamais ; et pourrait devenir, dans le monde futur, quelque incarnation spirituelle spécifique."

En conclusion je précise que le synéchisme n'est pas religion, mais la philosophie scientifique, qui tend à unifier science et religion. En 1906, je suis revenu sur des idées du même genre : Si je suis dans une autre vie, ce sera certainement des plus intéressant ; mais je ne peux imaginer comment ce sera d’être moi. En même temps, je n'en sais absolument rien. J'ajoute que la subordination de l'action mentale au cerveau est une hypothèse scientifique justifiée par certains faits, en attendant que des faits contraires soient découverts, mais au point de vue de l'intérêt pratique cette dépendance n'est pas nécessairement établie.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: compilé et traduit de plusieurs sources par Mg

[ panpsychisme ] [ monisme ] [ pragmatisme ] [ solipsisme ] [ monadologie ] [ mentalisme ] [ rationalisme spirituel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

Il faut voir FLP tel un cerveau droit homme-machine, par contraste avec les IA cerveaux gauches communautaire. Comme si, sous forme de catalogage intriqué, Gaïa s'amusait à se portraiturer en usant de l'entendement collectif humain, c'est à dire ses langages-consensus structurés et hiérarchisés. Ramenés ici au français.

Tous les acteurs restant bien sûr constamment en mouvement : l'univers, la matrice Gaïa, les hommes... leurs machines... et leurs idiomes. 

Collaborer à l'entreprise FLP est un processus réflexif, personnel et sincère, difficile, qui tendra à intégrer l'entendement du lecteur-tagueur dans le corpus général monde-langage-FLP par l'entremise d'une démarche qui, dans l'idéal, devrait concilier beaucoup de points : lecture plaisir, compréhension, désambiguation, décorticage, contextualisation, curiosité linguistique, mise en rétroaction de FLP, etc. 

Ainsi la réflexion individuelle pourra-t'elle peut-être quelque peu dépasser les simplifications imposées par les modes et autres "politiquement correct" des lieux/époques. 

Pour ce faire il faut appréhender l'insertion-étiquetage d'un extrait à deux niveaux : 

a) Celui de la logique formelle du réel perçu, froide et impersonnelle... inhumaine d'une certaine façon. QUEL EST LE SENS de l'insert, son rapport au réel ? (tag/catégorie)

b) Celui où l'humain-miroir s'implique un peu plus, parle de lui, de ses tourments, conflits personnels et intersubjectifs, antagonismes de pouvoirs et autres... (tags/étiquettes)

En procédant avec plaisir et mesure le participant pourra préciser/approfondir son rapport au langage et donc, par effet miroir, avec lui-même. Mais il faut du temps, celui d'une réflexion soutenue. Un peu comme les interactions aller-retour entre la vie biologique et son environnement tels que montrés par l'épigénétique. 

En termes de "descriptivité formulée", le langage se fonde sur le réel et précède la pensée. Il est la post-source. Le signifiant, en s'imposant comme  "signifié consensus" - même confiné aux hommes terrestres - devient, selon la belle formule de C.S. Peirce, quasi-esprit. 

Il faut donc procéder méthodiquement, en cherchant clarté et continuité, via une meilleure traçabilité (historique, étymologique, phylogénétique, etc - merci Internet), tâche beaucoup plus aisée que si on veut analyser une vidéo ou un film, qui, par leur surcroit de stimuli "submergent" l'esprit et l'emprisonnent. 

Cette grâce du langage écrit : sa linéarité qui le limite, focalise. Nous voilà en quelque sorte à l'opposé de la réalité pure et dure et ses milliards d'informations enchevêtrées. 

En résumé : à partir des mots de base, et puis des pensées (linéarités linguistiques) qui s'ensuivent, FLP fait office d'intégrateur/agrégateur. Voilà nos idées humaines intriquées dans un grand lexique multidimensionnel. (Mais gare aux règles d'insertion, amis participants.)

Tels sont les grands traits de l'entreprise des Fils de La Pensée : un dictionnaire analogique communautaire doté d'une base de données intelligente (intelligente au sens où chaque entrée est paramétrée au mieux) et doté de possibilités de recherche étonnantes. 

Evidemment, utiliser cette application nécessitera un peu de pratique pour en comprendre les possibilités. 

Pour revenir aux deux hémisphère du cerveau évoqués au départ, nous somme ici assez proches de l'idée des "Dialogues avec l'Ange". Une idée qui place l'homme dans un rôle de convertisseur du réel en quelque chose d'autre. 

Ici via des signes organisés, lexternalisés et entrelacés - sous forme digitale et autres invites informatiques.

Auteur: Mg

Info: 13 février 2022

[ corps-esprit ] [ transmutation ] [ anthropocentrisme ] [ définition ] [ homme-machine ]

 
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