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vacherie

Ses premières comédies sont sèches, languissantes, et ne laissaient pas espérer qu'il dut ensuite aller si loin ; comme ses dernières font qu'on s'étonne qu'il ait pu tomber de si haut.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info: A propos de Pierre Corneille

 

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flemme

C'est se tromper que de croire qu'il n'y ait que les violentes passions, comme l'ambition et l'amour, qui puissent triompher des autres. La paresse, toute languissante qu'elle est, ne laisse pas d'en être souvent la maîtresse ; elle usurpe sur tous les desseins et sur toutes les actions de la vie ; elle y détruit et y consume insensiblement les passions et les vertus.

Auteur: La Rochefoucauld François de

Info: M 266 p.68

[ . ]

 

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envieillir

Nous ne sentons aucune secousse quand la jeunesse meurt en nous, qui est, en essence, en vérité, une mort plus dure que n’est la mort entière d’une vie languissante, et que ne l’est la mort en la vieillesse. D’autant que le saut n’est pas si lourd du mal-être au non être, comme il est d’un être doux et fleurissant à un être pénible et douloureux.

Auteur: Montaigne Michel Eyquem de

Info: Essais, I, 20, p. 51 / 89

[ décliner ]

 

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déclaration d'amour

Je ne veux point le clair char estoillé
De ta beauté, en grace estincellante,
Par ton front, Ciel de lumiere excellante
Guider ainsi, que Phaëton voilé

De vain orgueil, duquel tout affollé
Voullut donter la bride rougissante
Des fiers chevaux. Mais sa main languissante
Bruloit les cieux, qui l'ont en feu roullé.

Je suis celuy, qui de tes yeux pren vie
Asservissant à ton ombre l'anvie
De mon espoir qui t'admire douteux,

Non de vertu qui reluit bienheureuse
Sur la clairté de plaisance amoureuse,
Mais de l'ardeur de ton oeil impiteux.

Auteur: Le Caron Loÿs

Info:

[ poème ]

 

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États-Unis

Harlem, c’est la patrie du jazz. Le jazz, c’est la mélodie nègre du sud débarquant à la gare de Pennsylvanie, plaintive et languissante, soudain affolée par ce Manhattan adoré, où tout est bruit et lumière ; c’est le rêve du Mississipi, devenu cauchemar, entrecoupé de trompes d'autos, de sirènes ; comme à travers Wagner on pressent le tumulte des éléments, ce qu’on entend au fond du jazz, c’est la rumeur de Lenox Avenue. Le nègre est heureux à New-York. Ni durs travaux, ni Klu-Klux-Klan, ni wagons réservés ; en pleine ville, dans les restaurants populaires, un nègre peut maintenant se faire servir. Beaucoup d'écoles de Blancs l’admettent, sauf protestation des parents blancs. Les plus cultivés ont accès aux professions libérales ; ils forment un centre artistique agréable, une petite "intelligenzia" en contact avec les milieux analogues blancs ; elle compte des artistes comme le ténor Roland Hayes, Paul Robeson, l’acteur incomparable d’Emperor Jones et le beau baryton de Show-boat, Walter White, excellent Romancier noir.

Auteur: Morand Paul

Info: New York

[ vingtième siècle ] [ musique ]

 

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moi-sujet

Au premier instant de répit, dès que je n'ai plus besoin de surveiller ma marche, pour éviter des véhicules ou ne pas gêner les passants, dès que je n'ai plus à parler au premier venu, ni la pénible obligation de franchir une porte toute proche - alors je pars de nouveau sur les eaux du rêve, comme un bateau de papier à bouts pointus, et je retourne une nouvelle fois à l'illusion languissante qui avait bercé ma vague conscience du matin naissant, au son des carrioles qui légumisent.

C'est alors, au beau milieu de la vie, que le rêve déploie ses vastes cinémas. Je descends une rue irréelle de la Ville Basse, et la réalité des vies qui n'existent pas m'enveloppe tendrement le front d'un chiffon blanc de fausses réminiscences. Je suis navigateur, sur une mer ignorée de moi-même. J'ai triomphé de tout, là où je ne suis jamais allé. Et c'est une brise nouvelle que cette somnolence dans laquelle je peux avancer, penché en avant pour cette marche sur l'impossible.

Chacun de nous a son propre alcool. Je trouve assez d'alcool dans le fait d'exister. Ivre de me sentir, j'erre et marche bien droit. Si c'est l'heure, je reviens à mon bureau, comme tout le monde. Si ce n'est pas l'heure encore, je vais jusqu'au fleuve pour regarder le fleuve, comme tout le monde. Je suis pareil. Et derrière tout cela, il y a mon ciel, où je me constelle en cachette et où je possède mon infini.

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ refuge intérieur ]

 

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