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Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
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réappropriation culturelle

Quelques jours après notre première rencontre, il m'apporta un livre dans la version anglaise qu'il avait lui-même traduite du français. C'était L'Introduction générale à l'étude des doctrines hindoues, de René Guénon.

La lecture de ce livre allait radicalement transformer mes façons de penser. Eclairant dans leur vraie perspective les rapports entre l'Orient traditionnel et l'Occident moderne, elle devait m'aider à trouver les réponses aux grandes questions que je me posais depuis l'université et, finalement, à me réintégrer intellectuellement et spirituellement à cet Orient et à ma propre tradition. En fait il s'agissait là de bien plus que des doctrines hindoues et j'y trouvai de quoi réfléchir aux plus grandes questions métaphysiques. René Guénon m'ouvrait des aperçus en comparaison desquels toute la culture académique que nous avions dû assimiler à l'université me paraissait singulièrement bornée. Il m'invitait à une ré ­flexion nouvelle sur les possibilités spirituelles de la condition humaine et le sens de la civilisation. [...]

Ce fut aussi pour moi l'occasion de saisir à quel point j'avais été imprégné par la pensée et les conceptions de l'Occident moderne en dépit du milieu oriental de mon éducation. La notion de supériorité occidentale s 'était en effet insinuée partout, le Tibet "arriéré" faisant sans doute encore exception du fait de son isolement géographique, et personne, à ma connaissance, n'avait encore osé la contester.

A vrai dire, je n'avais eu dans mes jeunes années que peu de contacts directs avec des Occidentaux et, à part les révérends Driver et Bescoe, tous mes maîtres avaient été des Orientaux. Mais, qu'ils en fussent conscients ou non, leur enseignement transmettait des valeurs plus occidentales qu'orientales et leur attitude témoignait généralement d'une admiration implicite pour la civilisation moderne.[...]

Parmi les notions fondamentales que j'en retins à ce stade initial figuraient d'abord la primauté de la métaphysique traditionnelle et universelle, "centre unique de toutes les doctrines de l'Orient". Guénon soulignait que l'Occident s'était rendu étranger à cette connaissance métaphysique pour développer une pensée philosophique ne se situant pas au même niveau d'universalité. Cette constatation d'une importance capitale était à la base de sa critique de la civilisation occidentale dont il dénonçait le manque de principe supérieur et l'incapacité de comprendre ceux auxquels l'Orient demeurait attaché.

Auteur: Radhu Abdul Wahid

Info: Dans "Caravane tibétaine"

[ contamination idéologique ] [ texte révélation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mutation

L'évolution ne nous a pas préparé à ça: notre cerveau impacté par la lecture sur écran 

Une équipe de chercheurs de l'Université Macquarie, incluant le Professeur Erik Reichle et Dr Lili Yu, s'est penchée sur l'impact de la lecture sur écran par rapport à la lecture traditionnelle sur papier. Leurs découvertes offrent un nouvel éclairage sur les défis auxquels nos cerveaux doivent faire face dans le monde moderne et sur la manière dont la technologie modifie notre capacité d'absorption et de rétention des informations.

La lecture, bien qu'intégrée tardivement dans l'histoire de l'évolution humaine, nécessite une série de processus mentaux complexes. Le développement du langage, initialement oral, n'a pas préparé notre cerveau à la lecture, une compétence qui demande des années de pratique pour être maîtrisée. Dans ce contexte, la transition vers la lecture numérique impose des défis supplémentaires. 

Des études indiquent que lire sur écran réduit notre capacité à comprendre et à mémoriser le texte comparé à la lecture sur papier, un phénomène désigné sous le nom d'effet d'infériorité de l'écran.

Cette baisse de compréhension serait influencée par divers facteurs, tels que le type de texte lu, le temps disponible pour la lecture, et les compétences en lecture du lecteur. De plus, la lecture sur écran s'accompagne souvent de distractions intégrées, telles que les notifications ou les publicités animées, qui sollicitent notre attention et réduisent notre capacité à nous concentrer sur le texte. 

Pour contrer les effets de la lecture numérique et améliorer notre concentration, les chercheurs recommandent de revenir progressivement à la lecture sur papier. Cette pratique nécessite de choisir un livre intéressant, de se placer dans un environnement propice à la lecture, et de minimiser les distractions. Reconstruire notre capacité de concentration sur les textes imprimés est un processus graduel, mais essentiel pour notre développement intellectuel.

La compréhension profonde de ces phénomènes est cruciale, non seulement pour les adultes actuels mais aussi pour les générations futures qui grandissent avec les écrans. Les implications pour l'apprentissage, tant en ligne qu'en classe, sont importantes, surtout pour les lecteurs moins aguerris qui sont les plus affectés par l'effet d'infériorité de l'écran. À mesure que nous avançons dans l'ère numérique, comprendre et s'adapter à ces changements devient essentiel pour préserver notre capacité à apprendre et à nous concentrer efficacement.

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net/ - Redbran le 16/02/2024, Source: Trends in Cognitive Sciences

[ adaptation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

théorie

La musique, seul domaine que j'ai vraiment approfondi, m'a beaucoup appris sur les aspects d'une réalité, les facettes d'un monde comme celui-ci donnent une idée infiniment vertigineuse sur les complexités de l'univers et, par effet rétroactif, de notre cerveau humain. Tenez, s'il se focalise sur un mode, c'est à dire une gamme (découpe des "étages" que les musiques ont établi entre les redoublements de fréquences), un musicien cérébral dans mon genre saura l'appréhender de plein de manières : verticales (accord) et horizontales (mélodie). Deux branches qu'il pourra décliner via les degrés de la gamme et leurs renversements, tous renversements où verticalité et horizontalité s'appliquent. Ensuite ce grand jeu mathématique sonore correspond à quelque chose de concret - si l'on peut dire - puisqu'un bon musicien "entend" beaucoup de tout ça et, s'il l'a appris, saura aussi le verbaliser de maintes manières. Par exemple, le premier renversement de la dominante correspond à un son (couleur sonore) très mineur, à un mode (locrien), à une fonction harmonique (dominante)... accord "dominant" qui offre quatre appuis possible pour la basse selon quel renversement on utilise, etc... Tout cela est aussi, pour certains musiciens, visuel (Bach vient ici à l'esprit).  En voyant la partition le professionnel de la lecture "entend" la musique avant de la jouer...

Et il n'a pas été question de timbres, des instruments utilisés, ce qui démultiplie encore les possibilités. Sans parler du fait que chaque instrument appréhende différemment ce monde sonore mathématisé. Ainsi n'importe quelle musique donnée présente un vrai univers, virtuel certes, mais qui lui ressemble vraiment parce que  vivant, au sens où il a besoin du temps (pour son déroulement), qu'il peut être vu, entendu, décrit, commenté, mis sur partition, transposé, accéléré, ralenti, arrêté (et ainsi permettre d'en examiner certains détails...) Réorganisé... Presque à l'infini. 

Nous avons là une des probable raison qui fait que beaucoup de mathématiciens/physiciens sont férus de musique, (plutôt classique il me semble), peut-être bien parce qu'ils ont affaire à un système de codage du réel anthropique.

En ce sens ils se complaisent au sein d'un système fermé, verrouillé par les habitudes de la tonalité, probablement parce que cela les rassure. Ils sont conservateurs. Alors que les jazzmen/chercheurs s'y trouvent à l'étroit. Cette insatisfaction est une ouverture vers quelque chose de passionnant. Mais c'est une autre histoire.

Auteur: Mg

Info: 24 déc. 2015

[ solfège ] [ perspectivisme ] [ ondes ] [ simultanéïté ] [ points de vue ]

 

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créer et développer une chaîne de citations

Comment seront disposées les citations ?

- La manière la plus simple, c'est ainsi que se développèrent les signes et l'écriture : c'est l'empilage, les listes, les énumérations, etc... Ici , pour qui sait utiliser FLP correctement, si une recherche précise et spécifique permet déjà en bonne partie la création d'une sorte de répertoire, une chaîne permettra de contrôler précisément le catalogue que l'on veut établir.

- Question qui vient ensuite : il y aura-t-il une continuité ? Si oui laquelle ? Ici s'impose naturellement la chronologie.

- Il a aussi la continuité de la logique, mais cette dernière, dès que se pointent la réalité et ses contingences, a beaucoup de peine à conserver un cap, au contraire des raisonnements algébro-géométriques qui peuvent n'être qu'abstraction pure. On se réjouit dès lors de voir quelqu'un s'y lancer. Un nouvel Aristote, le Kant du vingt et unième siècle ?

- La forme débat contradictoire à la française est toujours amusante, parfois frustrante parce que trop souvent proche du désordre, souvent par manque de discipline et surtout, d'un objectif clair et précis. Les créateurs de FLP se réjouissent de voir quelqu'un s'y essayer.

- L'examen des facettes d'un domaine(perspectivisme), d'une problématique ou autre est toujours intéressant même s'il s'agira bien souvent d'une spécialisation qui peut devenir ardue.

- L'inverse de la proposition précédente sera d'aborder un sujet selon différents points de vue. Qui s'y colle ? Etc. (Vos propositions, critiques et remarques sont les bienvenues.)

- Reste évidemment le mélange de toutes ces formes, avec, on imagine, de nécessaires éclaircissements au fur et à mesure (dans les infos, les commentaires, ou en créant une citation ad hoc) du créateur... Ou d'un participant dans une chaîne collective.

Pour terminer imaginons quelques desseins ou - motivations - à l'origine d'une chaîne :

- affinement d'un concept que FLP ne peut cerner suffisamment (exemple)

- quête personnelle (la vie après la mort)

- matériel didactique (exemples de décor sonores pour atelier d'écriture)

- enchaînement de quelques textes plus longs afin de les faire lire (voir sous "mode lecture" dans le mode d'emploi)

- objectif pédagogique (rassemblement d'un matériel x ou y pour apprenant du français)

- noyau-canevas pour l'écriture d'un livre

- etc. Ici aussi propositions, critiques et remarques sont les bienvenues

Auteur: Mg

Info: 10 août 2018

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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musique

Suis reparti ce matin dans une réflexion ancienne. Celle qui assume le fait que le septénaire régule le monde.
Depuis longtemps mon petit moi immatériel, en difficulté dès qu'il faut se situer ailleurs qu'au centre des choses, essaye d'avoir prise, (ou illusion de prise), sur ce concept. Une quête initiée, ou rallumée, par la lecture des "Dialogues avec l'ange" de Gittaz Malasz dans les années nonantes.
J'ai pu me mesurer avec ce septénaire de manière plus frontale lors de mes activités de musicien compositeur. Ainsi cet angle d'attaque devint plus concret et passionnant en début des années deux mille lorsque j'entrepris de développer et orchestrer une courte phrase musicale, un motif mélodique percussif en 7/8, sorti d'une rêverie à la maison...
Il m'obséda de mille manières les sept années suivantes, durant desquelles je me suis amusé à superposer, dans une composition qui s'appelle "Dro drôle d'histoire", plusieurs métriques en sept : 7/2, 7/4, 7/8, 7/16, etc. A dire vrai j'aurai aimé pouvoir y empiler sept couches mais ç'aurait été probablement lourd et très mauvais au final. En réalité les deux motifs de la basse en 7/4 superposée à la courte mélodie en 7/8 se complètent naturellement dans une sorte de carrousel rythmique à deux niveaux et vitesses, à l'image de notre réalité humaine bipolaire.
Mais sept ne se divise pas en deux...
Ces travaux m'ont fait comprendre de près combien une mesure à sept implique binaire et ternaire mélangés. Ce qui au niveau de la sensation rythmique peut générer plusieurs sentiments (sept ?) qui, ensemble, donnent l'impression d'une génialitude mélangée au désordre. D'ailleurs quelques-uns des batteurs qui ont collaborés avec moi pour cette pièce ne parurent convaincus ni par le pattern rythmique, ni par la démarche...
Bref, je ne suis pas très fier de cette compo, sauf à prendre en compte le temps consacré, et la dernière partie - instrumentale - qui est peut-être le machin le plus abouti de cette singularité en quête musicalo mystique : mézig . Ça demeure un machin musical insaisissable, avec un "time"* qui file tout droit, imperturbable, laissant rythmes, notes et accords s'agiter autour de lui. Si vous voulez vous amuser, essayez d'en battre la mesure de manière instinctive... ou de danser dessus. (Au passage j'ai pondu d'autres machins en sept, plus simples, que je revendique mieux, dont cette compo.)

Auteur: MG

Info: 2005-2015 *déroulement du temps métronomique ou vitesse

[ création ] [ symbole ] [ septénaire ]

 
Mis dans la chaine

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linguistique expérimentale

Si on pense FLP comme un dictionnaire, ce sera alors un dictionnaire de séquences, plus précisément de chaines de caractères. 

Un mot fonctionne comme un carrefour, une image, voire comme un univers si on veut s'y apesantir.  

Alors qu'une séquence (un chiffre et une lettre, trois caractères, deux mots, une phrase... un extrait) nous en dit beaucoup plus sur la nature et les potentialités du langage à partir de ses rudiments, puisqu'elle explose exponentiellement  les représentations possibles, ouvrant à l'infini ses possibilités et ses limites. 

Chacun sait que l'émergence de l'écriture eut pour première conséquence la création de listes, d'inventaires. 

FLP ne fait pas autre chose, mais, en les intriquant, l'application présente souvent, par un dispositif qui peut s'avérer sérendipitaire, des combinaisons auxquelles on n'aurait pas forcément pensé ; pour parfois mieux réaliser certaines choses. Par exemple que tout concept/séquence sémantique est simultanément autonome et partie d'un tout. Autonome au sens d'une histoire ou au sens d'une monade

Ou partie d'un tout, pour mille raisons : la plus importante étant les possibilités combinatoires de lettres/caractères/mots et chiffres consensuels, un peu à l'image de la génétique.

L'idiome francophone est donc ici la souche consensuelle précise qu'utilise l'outil "homme-machine" FLP, cette application communautaire qui s'essaye au classement/recensement d'un maximum de descriptions sémantiques (tiercités collectives anthropomorphes), représentations internes et externes, évidemment a posteriori, d'une espèce qui a développé un langage et une mémoire communautaire externalisable. 

Ici on s'apercevra que même le plus pur et efficace esprit incarné aura besoin de temps, de durées. Soit très peu, au sens de la conscience de Peirce, soit beaucoup, pour qui voudra commencer à réfléchir et comparer ces séquences sémantiques afin de les intégrer au mieux dans le corpus FLP. Ainsi, les possibilités "full search" de l'informatique permettront véritablement, par l'usage rétroactif de cette machine onomastique, une recherche qui ouvrira les perpectives au sens où elle casse littéralement les lignes de la pensée habituelle. Une pensée  horizontale induite par la lecture (surtout) et l'écriture. En effet le lecteur est toujours embarqué dans cette sorte de conduit forcé que matérialise l'infinie chaine de caractères qui constitue un ouvrage.

On verra donc qu'une recherche rétroactive sur FLP ouvre vers une sorte de lecture mutidimensionnelle, qui peut s'avérer surprenante et raffraichissante.

Auteur: Mg

Info: octobre 2020

[ citation s'appliquant a ce logiciel ] [ polysémie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture déclic

Ce dont je suis certain, c'est que ça n'arrive pas immédiatement. Tu finiras [le livre] et ce sera tout, jusqu'à ce qu'un truc arrive, peut-être dans un mois, peut-être dans un an, plusieurs années même. Tu seras malade ou troublé ou profondément amoureux ou tranquillement incertain ou même satisfait pour la première fois de ta vie. Cela n'aura pas d'importance. Tout à coup, sans que tu puisses en trouver la cause, tu te rendras compte que les choses ne sont pas du tout comme tu les avais perçues. Pour quelque raison tu ne seras plus la personne que tu croyais être. Tu détecteras de lents et subtils changements autour de toi, et plus important encore, des changements en toi. Pire, tu réaliseras que ces transformations ont toujours eu lieu, comme une sorte de miroitement, un vaste phénomène, comme dans une pièce sombre. Et tu ne comprendras pas pourquoi ni comment. Tu auras oublié ce qui t'a donné cette conscience en premier lieu...

...

Alors tu essayeras peut-être, comme je l'ai fait, de retrouver un ciel suffisamment empli d'étoiles pour t'aveugler à nouveau. Seulement, ce ne sera plus possible. Même avec toute cette magie iridescente là-haut, ton œil ne s'attardera plus sur la lumière, il ne repérera plus les constellations. Tu ne te soucieras que de l'obscurité et tu la scruteras des heures, des jours, peut-être même des années, essayant en vain de te voir comme une sorte de sentinelle indispensable, désignée par l'univers, comme si le simple fait de ressentir ces choses pouvait réellement t'éviter tout ça. La situation deviendra si grave que tu auras peur de regarder au dehors, tu auras peur de dormir.

Puis, où que tu sois, dans un restaurant bondé, dans une rue déserte ou même dans le confort de ta propre maison, tu verras se défaire toutes les illusions qui t'ont permis de vivre. Tenu à l'écart alors que s'immisce la grande complexité, désintégrant, pièce par pièce, toutes tes dénégations soigneusement conçues, qu'elles soient délibérées ou inconscientes. Et puis, pour le meilleur ou pour le pire, tu découvriras, incapable de résister, même en usant de toutes tes forces ce que tu redoutes le plus, ce qui est maintenant, ce qui sera, ce qui a toujours existé, la créature que tu es vraiment, la créature que nous sommes tous, enfouie sous la nuit noire d'un nom inepte.

C'est là que commenceront les cauchemars.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles, trad Mgg

[ effet différé ] [ maraboutage ] [ désorientation ] [ progressive décomposition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Usages potentiels de l'application FLP

- Je pratique la lecture réflexive (je suis d'accord, ou pas, ou partiellement... avec la citation et/ou l'étiquetage.)

- Je participe et développe une réflexion communautaire avec mes inserts, mes commentaires sur les tags, mes chaines, etc. 

- J'enrichis une base de données orthogonale collective en coopérant avec une entreprise qui veut sans cesse préciser les mots, les phrases, la sémantique, le sens, la signification des textes... en allant au plus bref, c'est à dire à l'essentiel. 

- Je développe et intègre mon esprit critique et mon idiosynchrasie en rencontrant des avis différents ou opposés.

- Je soulage - ou me soulage - psychologiquement en trouvant certaines formulations qui, ne m'étant pas venues à l'esprit, dévoilent un pan de réalité. Je peux aussi pratiquer  l'écriture thérapie.  De ce fait je communique mieux aussi, via la reformulation d'idées concepts, puisqu'elles sont dès lors mieux comprises/intégrées

- Je m'auto-analyse, non perturbé par la curiosité prédatrice du spécialiste qui m'observe, et retrouve une liberté véritable, dans les mots. (Merci à ceux qui nous apporterons des pistes) Balise de vie. Développer et stocker les extraits vus comme importants pour soi. (développement de sa personnalité virtuelle réflexive) Evasions, ouvertures, portes de sorties, refuges.

- Je suis écolo : parce que par la Lecture FLPienne - je m'évade, je passe le temps, etc...  sans consommer de biens tangibles, sans polluer... ou très peu. Je justifie aussi ma paresse et ma posture écolo-responsable avec des slogans comme :

"Pour occuper mon temps sans dépenser de pognon : je vais sur FLP."

"Tu as une pulsion pour aller au mac-donald.... prends plutôt un verre d'eau et passe une heure sur FLP"

"La société te répugne, les infos resassées, surrenchères émotives, crimes médiatisés et autres effets de loupes te fatiguent... Viens te dépayser sur FLP et rencontre des pensées qui correspondent - ou pas - à tes états d'âme."

"Je développe mon langage en me distrayant avec ces jeux.

- Je demande à Chatgpt4 (ou un autre agent dialoguant) d'étiqueter une citation afin d'avoir un avis "lissé" par cet intéressant compendium informatique (qui est aussi une sorte de dictionnaire intriqué), ce qui permet de confronter ma subjectivité avec une certaine objectivité des métadonnées traitée par apprentissage automatique. Ceci en donnant ces instructions au chatbot :  

En cours de développement

Auteur: Mg

Info: 25 novembre 2018. [a http ]mot[/a] 2024

[ outil numérique ] [ propagande ] [ homme-machine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

L'esprit est enfermé dans la matière (où, comment ? à un niveau vibratoire donné ? Que veut dire le terme vibratoire, par rapport aux atomes par exemple, qu'en est-il des autres niveaux ? mais stop). 

Lorsque la conscience d'un individu se forme (secondéité construite via des mots "quasi-esprits" ?) elle le fait par la succession et le mélange continus d'imprégnations/itérations, cadencées par les  aléas de son existence, expériences concrètes qui semblent présider à des choix que l'esprit imprime/mémorise au-delà de la volonté de la personne. 

Ce qui en résulte (singularité individuelle, parlêtre ?) ne cesse de se coltiner la réalité, mais avec des facultés d'imprégnations qui, avec l'âge, semblent aller en se réduisant. Cet être pensant se voit  lui-même comme une continuité, ego singulier persistant, point unique qui s'affine.  

A l'image des phrases qui précédent la pensée humaine est plutôt linéaire, puisque directement liée avec des formes d'écritures-lectures qui ne sont que l'acceptation de mots/phrases/idées alignés. Lire consistant à se laisser conduire (et y croire ?) le long de mots/paragraphes/textes plus ou moins longs. Alignements qui résonnent en nous. Pensées rectilignes, quasi télépathiques, puisque non polluées par les apparences/mimiques des intervenants. Processus où le lecteur représente une forme de "cassure de linéarité", dans la mesure où il se retrouve confronté à des formulations/mondes qui le heurtent plus ou moins. 

Tel est peut-être le fragile des pensées induites par la lecture. Habitudes d'horizontalité dans la présentation des choses, des actions et de leurs continuités. 

Tout est beaucoup plus enchevêtré que cela. La pensée, si on veut bien s'essayer à voir notre Terre "Gaïa" comme un cerveau matrice qui coordonne l'extraordinaire émergence vitale à sa surface, ressemble à autre chose. Nous sommes partie d'un tout, pas une race/espèce "au-dessus" du reste, destinée à conquérir l'univers pour lui expliquer le sens des choses.

Il est donc probable que cette réflexion-mémoire externalisée des humains, (même si, avec le temps et de continues investigations, elle s'est délinéarisée sous forme de complexes corpus universitaires) est entravée par sa trop grande linéarité. 

Au-delà d'un enfermement anthropocentrique qui ressemble beaucoup à une impasse et qu'il faut maintenant tenter de réduire, FLP - via ses fonctionnalités diverses - propose des voies pour accompagner les "modification d'habitudes de linéarité" amenées par Internet et le numérique. 

Par exemple avec le "nuage de corrélats" - fonction qui ira en s'améliorant - FLP ouvre en direction d'une certaine verticalité syntaxique, non-séquentielle. Un peu comme  l'"heptapod B" de Ted Chiang.

Auteur: Mg

Info: 2 février 2022

[ questions ]

 

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sciences

Pourquoi un bruit strident de craie est-il insupportable ?
Des bruits stridents tels que celui d'une fourchette sur une assiette ou celui d'une craie sur un tableau provoquent chez la majorité des gens des réactions de frissonnement ou de chair de poule. L'étude menée par un chercheur de l'Institut de Musicologie de l'Université de Vienne et un chercheur de l'Université Macromedia pour les Médias et la Communication de Cologne révèle que cela est dû à la fois à des raisons psychologiques et à des raisons physiologiques.
Les fréquences moyennes sont en cause
Dans un premier temps, les chercheurs Christoph Reuter et Michael Oehler ont regroupé une centaine de volontaires afin de sélectionner les bruits stridents (ongles sur un tableau, fourchette sur une assiette...) les plus crispants. D'autres volontaires ont ensuite été soumis à cette sélection de sons au cours des expériences. Deux groupes ont été formés avec ces volontaires ; le premier a été informé qu'ils entendraient des extraits de musique moderne, l'autre groupe savait qu'il allait écouter des bruits de raclement.
Durant la lecture des sons, le niveau de stress des participants a été mesuré (sur la base de la pulsation, de la tension artérielle, de la température et de la résistance électrique de la peau), puis leurs avis concernant l'évaluation du bruit ont été recueillis. Il s'avère que ceux qui pensaient écouter de la musique ressentent les bruits de façon nettement moins désagréable ; mais les réactions corporelles liées au stress étaient cependant comparables dans les deux groupes.
Par la suite, les chercheurs ont modifié les sons avec un programme informatique, en enlevant ou amplifiant certaines fréquences ou en supprimant certaines parties. Il s'est avéré que ce sont principalement les fréquences du bruit comprises entre 2.000 et 4.000 Herz qui sont perçues comme désagréables: sans ces composantes, les bruits ne sont plus aussi mal ressentis. Une étude de 1986 par le chercheur Randolph Blake, lauréat du prix IgNobel en 2006 pour cette raison, avait déjà conclu que c'étaient principalement les bruits de fréquence moyenne qui provoquaient cette sensation.
Cette gamme de fréquence joue un rôle particulier dans la communication humaine: même les enfants en bas âge pleurent surtout dans cette gamme. Or le canal auditif humain, en raison de sa longueur et de sa forme, permet la résonance des sons de ces fréquences. Les chercheurs font donc l'hypothèse que le caractère désagréable des sons de raclement est encore renforcé par l'anatomie humaine. Ils envisagent à présent de mieux comprendre les spécificités de ces bruits, afin que les ingénieurs puissent réduire la nuisance causée par exemple par les aspirateurs ou les équipements de construction.

Auteur: Internet

Info: 23 nov 2011

[ écoute ] [ musique ]

 

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