Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 78
Temps de recherche: 0.051s

enfance

Ce monsieur l'accompagna à l'intérieur de la maison, et, au fur et à mesure qu'il pénétrait dans l'intimité qu'on lui offrait, il était gagné par la sensation de s'enfoncer dans un grand tiroir. Il éprouvait ce que doivent éprouver les chiots quand ils fouillent dans un tas de linge pour s'en recouvrir et s'y coucher, ou ce qu'éprouveraient, en admettant que ce soit possible, les bijoux rangés dans leurs écrins.

Auteur: Calders Pere

Info: Chroniques de la vérité cachée

[ découverte ] [ terrier ]

 

Commentaires: 0

prévisibilité

J'écoutais cette description sans vie et sans âme, tellement conventionnelle, qui correspondait à l'idée que Summers se faisait d'une femme : ces lieux communs qui ne décrivent rien, qui ne suggèrent rien, qui s'accumulent ; tous ces mots et tous ces préjugés, comme du linge empilé dans une armoire déjà trop pleine et qu'on ne déplie jamais. J'écoutais, tout en observant Summers ; et je devinais presque ce qu'il allait dire.

Auteur: Fast Howard

Info: Sylvia

[ rapports humains ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

personnage

Il était de petite taille, très maigre et très faible en apparence. Ses habits étaient sales et déchirés; mais, comme il passait de temps à autre dans le feu éclatant d'un candélabre, je m'aperçus que son linge, quoique sale, était d'une belle qualité; et, si mes yeux ne m'ont pas abusé, à travers une déchirure du manteau, évidemment acheté d'occasion, dont il était soigneusement enveloppé, j'entrevis la lueur d'un diamant et d'un poignard.

Auteur: Poe Edgar Allan

Info: L'Homme des Foules, traduction de Charles Baudelaire, in Ecrivains randonneurs de Antoine de Baecque

[ pressentir ]

 

Commentaires: 0

passion

Ma mère disait toujours qu'il existe deux sortes d'amour en ce monde : la brise légère et l'ouragan. La brise est douce et patiente. Elle gonfle les voiles des bateaux, dans le port, et caresse les vêtements étendus sur la corde à linge. Elle te rafraîchit, les chaudes journées d'été, et revient chaque automne soulever les feuilles mortes, avec la régularité d'une horloge. On peut toujours compter sur la brise, son souffle est constant et sûr et loyal.

Auteur: Grace Melody

Info: Unbroken

[ équilibre ]

 

Commentaires: 0

médication

Il entreprit alors de lui faire la lecture. Deux chapitres de Rabelais, d’abord, pour tonifier le sang, et puis Dostoïevski (pour la tension), une tirade d’Andromaque (rien de tel que l’alexandrin classique quand il s’agit de soutenir le rythme cardiaque). Il ajouta dix sonnets de Verlaine, comme du linge frais sur une peau meurtrie et termina par deux nouvelles macabres de Jean Ray car, il le savait bien, les plus puissants remèdes tirent toujours leur vigueur de poisons virulents.

Auteur: Salmon François

Info: Rien n'arrête les oiseaux, p 10, LE NOM DES COURANTS D'AIR

[ lectures. écrivains ]

 

Commentaires: 0

femmes-par-hommes

La séduction de la femme égyptienne quand elle étend le linge n'est pas moins grande que lorsqu'elle danse à la manière orientale. La force de séduction est la même dans les deux cas, mais d'une sorte différente. La séduction de la danse orientale est franche et directe. C'est un appel au sexe. Quant à l'étendage du linge, sa séduction est réservée, décente, voilée. La femme fait ses mouvements sans se rendre compte de leur impact sur ceux qui la contemplent.

Auteur: El Aswany Alaa

Info: Automobile club d'Egypte

[ attirante ] [ innocence ] [ pureté ] [ pulsion scopique ]

 

Commentaires: 0

réutiliser

Je m'amusais hier, dans ma lingerie, devant ma machine à coudre, à analyser mon travail de ravaudeuse. En 41, j'ai coupé de grands draps usagés, pour en faire des draps de divan. En 42 j'ai fait des draps de petit lit avec les draps de divan. En 43 j'ai fait des torchons avec les draps de petit lit, et en 44 j'assemble ces torchons pour reconstituer un drap de petit lit… Je trouve que cette toile de ma grand-mère a très bon caractère…

Auteur: Meynier Yvonne

Info: Un lycée pas comme les autres, p.131

[ qualité ] [ économie ] [ durabilité ]

 

Commentaires: 0

vacherie

Son anglais est le pire que j'ai jamais rencontré. On dirait une rangée d'éponges mouillées, ou du linge en lambeaux sur un étendage, ça me rappelle aussi la soupe aux haricots rassis, les cris à l'université, les idiots aboiements de chiens pendant les nuits interminables. C'est tellement mauvais qu'une sorte de grandeur s'en dégage. Qui se traîne hors de  ce sombre abime de pisse pour désespérément ramper vers les plus hauts sommets des classes supérieures. Grondement et bourdonnement.  Ridicule bafouillage.  Glabre et expéditif.

Auteur: Mencken Henry Louis

Info: A propos du potus Warren G. Harding

[ politicien ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mourir

Quand le soir tombe, le jeune homme au teint blafard entre en agonie. Cette fois, le médecin major ne laisse plus d'espoir. La jeune promise passe régulièrement dans la pénombre, et doucement, pour ne pas gêner ceux qui dorment, pose un linge frais sur son front, remonte les draps sur sa poitrine, et, quand un accès brutal de toux le fait se dresser dans son lit, elle le prend comme un enfant dans ses bras et lui verse entre les lèvres une cuillerée de sirop.

Auteur: Rouaud Jean

Info: Les champs d'honneur

[ accompagnement ] [ derniers moments ]

 

Commentaires: 0

réminiscence

Je me souvenais d’un coup de choses très anciennes, si lointaines que ça n’était plus qu’une vapeur qui flottait en moi, portant la lumière des années. Une voix étouffé et légère, qui chantait en moi, à mon oreille. J’étais si petite qu’on m’avait mise dans un carton à légumes, enveloppée dans un linge, à même le trottoir, et les gens passaient, s’en allaient, sans me voir. A côté de moi il devait y avoir une femme, une silhouette cachée dans un manteau en haillons, et qui tendait la main vers les passants.


Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: La scène se passe dans les années 50 au Maroc

[ mendicité ] [ enfance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel