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réel

Ce que nous appelons réalité n'est en fait rien de plus qu'une hallucination culturellement ratifiée et linguistiquement renforcée.

Auteur: McKenna Terence

Info:

[ consensus ] [ anthro-syntonisation ]

 

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langage

Nos rêves et récits peuvent contenir des aspects implicites de notre vie, même sans que nous en ayons conscience. En fait, la narration est peut-être le principal moyen par lequel nous pouvons communiquer linguistiquement aux autres - ainsi qu'à nous-mêmes - le contenu parfois caché de notre mémoire sous-jacente. Les histoires offrent des aperçus de thèmes émotionnels de notre mémoire subconsciente qui, autrement, ne nous seraient pas accessibles consciemment. C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles la rédaction d'un journal et la communication intime avec les autres, qui sont si souvent des processus narratifs, ont des effets organisateurs si puissants sur l'esprit : elles nous permettent de moduler nos émotions et donner un sens au monde.

Auteur: Siegel Daniel J.

Info: The Developing Mind: How Relationships and the Brain Interact to Shape Who We Are

[ oral ] [ écrit ] [ formulations révélatrices ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

raisonnement scientifique

En voulant définir le signe d'une manière purement linguistique, […] il [Saussure] se situe à un niveau nécessairement métalinguistique, tout en prétendant contradictoirement demeurer à l’intérieur de la linguistique elle-même. En "fermant" linguistiquement le signe, unité bifaciale du signifiant et du signifié, de telle sorte que l’un n’est que le corrélat de l’autre, et qu’ils se situent tous les deux à l’intérieur de la langue, il paraît conférer à l’unité linguistique une définition rigoureuse, mais c’est au prix d'une contradiction. […] En réalité, la définition saussurienne du signe fait intervenir des éléments non linguistiques, et c’est pourquoi elle n’est pas dépourvue de validité opératoire ; mais cette capacité opératoire lui vient d’un principe auquel elle s’interdit d’avoir droit. Ce principe est celui de la fonction signifiante, c’est-à-dire cette propriété qu’ont les signes de signifier, savoir : se rapporter à un objet. Cette propriété est extra-linguistique ; elle relève d'une philosophie du langage, puisqu’elle réfère le signe à l’ordre des choses.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Histoire et théorie du symbole", éd. L'Harmattan, Paris, 2015, pages 117-118

[ critique ] [ faiblesse ] [ troisième terme subreptif ] [ codage consensus ] [ secondéités inévitables ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

athée

La religion, ça veut dire qu'au-delà de la survie d'un organisme unique il y quelque chose qui "relie" des êtres ou des groupes d'êtres. (C'est la source étymologique du mot - religiare... bien que certains avancent que le terme impliquerait plutôt l'idée de "ce qui relie à Dieu et à lui seul" ) Restant sur cette idée première, la survie du groupe, ou solidarité, ou sagesse collective, ou consensus tribal... se cristallise sur base de bon sens et des constats évidents qui émergent de cette vie en commun. Constats qui sont ensuite formulés, écrits. La métaphysique intervient dès qu'existe un corpus genre Torah, Bible ou Coran, soit disant d'origines divine - ce qui est paradoxalement vrai puisque Dieu, symbole des symboles, est à l'origine de tout. Métaphysique, issue - et qui engendre - la manipulation des mots, accordant ainsi grand pouvoir aux théologiens et autres rhétoriciens à partir du moment où ils organisent croyances et sens des mots et du langage. En ce sens religion et politique présentent de fortes similitudes. Et puis, si on creuse la moindre, on voit bien que, linguistiquement, pour peu qu'on s'ouvre vers l'imaginaire et la poésie, tout est interconnecté, tout est dépendant de tout. Il y a un équilibre en mouvement. Une métamorphose incessante. Ici on dirait bien que c'est dès lors Spinoza qui l'emporte. Lui qui fut excommunié par la synagogue pour cause de panthéisme. Un peu comme si les tenants de la chose devenaient fous qu'on fasse démonstration de leur inutilité. Pourquoi alors parler en ce cas d'athéisme juif ? Les humains son incorrigibles Au fait : c'est quoi la religion des fourmis ?

Auteur: Mg

Info: 3 juillet 2014

[ agnostique ] [ judaïsme ] [ question ] [ pouvoir sémantique ] [ centralisé ]

 
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linguistique générale

L'influence de C.S. Peirce sur la grammaire cognitive de Ronald Langacker est profonde et multiforme.

1. Parallèles conceptuels : 

- Signes et signification : Peirce a développé une théorie complète des signes, définissant le sens comme la relation triadique entre un signe, son référent et son interprète. Langacker s'inspire de cette approche pour analyser le sens en grammaire cognitive, en considérant les mots et les structures grammaticales comme des signes qui renvoient à des concepts et à des expériences.

- Pragmatisme : Peirce est considéré comme le fondateur du pragmatisme, une philosophie qui met l'accent sur les conséquences pratiques de la pensée et du langage. Langacker intègre cette perspective dans sa grammaire cognitive, en soulignant que le langage est avant tout un outil pour l'action et la communication.

- Catégories : Peirce a élaboré une théorie des catégories, décrivant comment nous classons et conceptualisons le monde. Langacker utilise cette théorie pour analyser la façon dont les catégories sont exprimées linguistiquement, notamment à travers la grammaire et le lexique.

2. Influence de Peirce sur la pensée de Langacker :

L'engagement de Peirce envers l'empirisme, le réalisme et la sémiotique a profondément influencé la vision de Langacker sur le langage. Il a trouvé dans les idées de Peirce une validation philosophique pour sa propre approche cognitive du langage.

- Empirisme : Peirce a souligné l'importance de l'expérience dans la construction de la connaissance. Langacker s'inscrit dans cette lignée en considérant que le langage est façonné par nos interactions avec le monde et nos expériences sensorielles.

- Réalisme : Peirce défendait l'idée que le monde existe indépendamment de nos esprits. Langacker partage cette vision réaliste du langage, en considérant que les mots et les structures grammaticales renvoient à des réalités objectives.

- Sémiotique : Peirce a jeté les bases de la sémiotique, l'étude des signes et de la signification. Langacker applique les principes de la sémiotique à l'analyse linguistique, en considérant le langage comme un système de signes complexes.

3. Conclusion :

L'influence de C.S. Peirce sur la grammaire cognitive de Ronald Langacker est évidente dans les fondements conceptuels de cette théorie et dans l'approche globale du langage adoptée par Langacker. Peirce a fourni à Langacker un cadre philosophique solide pour explorer la relation profonde entre la cognition humaine, la signification et la structure linguistique.

En résumé, C.S. Peirce a joué un rôle crucial dans le développement de la grammaire cognitive de Ronald Langacker, en lui offrant des outils conceptuels et une perspective philosophique pour analyser le langage dans toute sa richesse et sa complexité.

Auteur: Internet

Info: Infos mélange de gemini-bard et perplexity

[ historique ] [ vingtième siècle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel