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assimiler

[...] je ne sais pas distinguer les idées qui sont miennes de celles que j'ai lues. [...] car moi, lorsque je lis, je ne lis pas vraiment, je ramasse du bec une belle phrase et je la suce comme un bonbon, je la sirote comme un petit verre de liqueur jusqu'à ce que l'idée se dissolve en moi comme l'alcool ; elle s'infiltre en moi si lentement qu'elle n'imbibe pas seulement mon cerveau et mon coeur, elle pulse cahin-caha jusqu'aux racines de mes veines, jusqu'aux radicelles de mes capillaires.

Auteur: Bohumil Hrabal

Info: Une trop bruyante solitude, trad. Max Keller, p.11, Points/Seuil n°P439

[ lecture ] [ mémoire ] [ mélange ] [ intrication ]

 

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apéritif

Dès que nous entrâmes dans la salle à manger, un maître d’hôtel nous présenta, selon l’usage du nord, un plateau d’argent chargé de liqueurs et de quelques mets salés et fortement épicés propres à exciter l’appétit.
- Permettez-moi, monsieur le professeur, […] de vous recommander, en ma qualité de médecin, un verre de cette starka, vraie eau-de-vie de Cognac, depuis quarante ans dans le fût. C’est la mère des liqueurs. Prenez un anchois de Drontheim, rien n’est plus propre à ouvrir et préparer le tube digestif, organe des plus importants… Et maintenant à table.

Auteur: Mérimée Prosper

Info: Lokis

[ boisson ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

projet pédagogique

Mme Hugo m’a développé un plan majestueux d’éducation internationale (je crois que c’est une nouvelle toquade de ce grand parti qui a accepté l’entreprise du bonheur du genre humain). Ne sachant pas parler facilement, à toute heure, surtout après dîner, surtout quand j’ai envie de rêver, j’ai eu toutes les peines du monde à lui expliquer qu’il y avait eu de grands hommes AVANT l’éducation internationale ; et que, les enfants n’ayant pas d’autre but que de manger des gâteaux, de boire des liqueurs en cachette, et d’aller voir les filles, il n’y aurait pas plus de grands hommes APRES.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: 24 mai 1865

[ enfance ] [ espoirs progressistes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

incompatibilité

- Du vin ? (C'est Dixon à présent qui fronce les sourcils. Mason se demande ce qu'il a pu faire cette fois-ci.) "De la Vigne ou du Grain, mais jamais les deux", comme me l'a rebattu à l'envi mon Grand-Oncle George. "Raisin et Grain, matin de galérien". Des deux sortes de buveurs que la chose implique, à savoir les gens de la Vigne et les gens du Grain, vous allez m'apprendre que vous êtes membre de la Confrérie de, euh, la Vigne... ? et que ce n'est que rarement, voire jamais, que vous touchez à la bière ou aux liqueurs, est-ce que je m'abuse ?

Auteur: Pynchon Thomas

Info: In "Mason & Dixon", éd. Seuil, p. 20-21, trad. C. Claro et B. Matthieussent

[ dictons ] [ alcools ] [ ethos ] [ ethyl ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

répartie

Le 1er septembre, Franklin Roosevelt, grand décolonisateur devant l’Éternel, prend soin d’inviter à déjeuner Mrs Helen Reid, une directrice du New York Herald Tribune notoirement hostile à la pérennité de l’Empire britannique. Bien avant les liqueurs, elle entreprend d’attaquer Churchill au sujet du sort réservé aux infortunés Indiens… Mais le Premier ministre de Sa Majesté l’interrompt aussitôt : "Avant toute chose, madame, il nous faut éclaircir un point : est-ce que nous parlons des Indiens bruns de l’Inde, qui ont grandement prospéré et se sont vertigineusement multipliés sous l’administration bienveillante de la Grande-Bretagne ? Ou bien est-ce que nous parlons des Indiens rouges d’Amérique, dont je crois savoir qu’ils sont en bonne voie d’extinction?"

Auteur: Kersaudy François

Info: Winston Churchill : Le pouvoir de l'imagination

[ impérialistes ] [ vingtième siècle ] [ colonialistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

expérience absolue

Mes rêves sont avant tout une liqueur, une sorte d'eau de nausée où je plonge et qui roule de sanglants micas. Ni dans la vie de mes rêves, ni dans la vie de ma vie je n'atteins à la hauteur de certaines images, je ne m'installe dans ma continuité. Tous mes rêves sont sans issue, sans château-fort, sans plan de ville. Un vrai remugle de membres coupés.



Je suis, d'ailleurs, trop renseigné sur ma pensée pour que rien de ce qui s'y passe m'intéresse : je ne demande qu'une chose, c'est qu'on m'enferme définitivement dans ma pensée.



Et quant à l'apparence physique de mes rêves, je vous l'ai dit: une liqueur.

Auteur: Artaud Antonin

Info: "Textes surréalistes" . Œuvres complètes, Paris : Gallimard, 1972, p. 327.

[ retranchement ] [ fascination ] [ songes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Dans l'Histoire, le sang menstruel a été considéré non seulement sale mais aussi toxique pourvus de forces destructives et dévastatrices.
Le naturaliste romain Pline L'Ancien (23-79 après JC), écrit dans son livre 'Naturalis historia" à propos du sang menstruel : "Les liqueurs s'aigrissent à son contact. Les plantes perdent leur fécondité. Les graines dessèchent. Les fruits tombent des arbres. Les lames et l'ivoire sont ternies. Les essaims d'abeilles meurent. Le cuir et le fer rouillent. Une odeur repoussante emplit l'air. Les chiens qui le lèchent deviennent fous et, infectés par ce poison, meurent. Même la toute petite bête qu'est la fourmi ne l'apprécie point et rejette le grain qui en est imbibé pour ne plus jamais y retoucher !"

Auteur: Strömquist Liv

Info: L'origine du monde

[ dégoût ] [ historique ]

 
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muse

Maria Moltzer était l’héritière de la fortune des liqueurs Bols, mais elle n’en faisait pas étalage, menant une vie austère et frugale. Mince comme un fil, on l’avait surnommée "sœur Moltzer" pour ses allures de religieuse et sa vie ascétique, virginale et pure. C’était une intellectuelle ardente et passionnée, et Jung se sentait physiquement si attiré par elle qu’il la cita comme première source d’inspiration pour la formulation du concept d’anima qui, sommairement, désigne l’archétype de la femme dans l’inconscient de l’homme. On ignore si cet amour fut consommé ou non, mais l’attirance de Jung était bien réelle et dura toute sa vie, même si à l’époque il s’évertuait à donner à Freud l’image d’un homme trop occupé pour les badinages amoureux. 

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 295

[ origine ] [ flirt ]

 

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dernières paroles

Au moment de mourir il demanda quelque liqueur, et but à la santé de ceux qui se trouvaient près de lui, en leur disant : " Je vous souhaite à tous du bonheur. " Il les exhorta à regarder ce monde seulement comme un état de préparation à un meilleur. Il ajouta qu'il remerciait Dieu de lui avoir fait passer des jours tranquilles, mais que cette vie ne lui paraissait qu'une pure vanité. Pendant qu'on achevait de l'habiller, il pria la personne qui le gouvernait, et qui lisait tout bas dans un psautier, de lire haut : elle le fit, et il parut très-attentif jusqu'à ce que les approches de la mort l'en empêchèrent. Il pria alors cette même personne de ne plus lire, et peu de minutes après il expira.

Auteur: Locke John

Info:

 

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contemplation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées;

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides,
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

Auteur: Baudelaire Charles

Info: In Élévation, 3e poème de la section "Spleen et Idéal" du recueil Les Fleurs du mal, 1857

[ poème ] [ évasion ]

 
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