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amorce

Pourquoi lui dire oui alors qu'en mon for intérieur je pensais non ? Pourquoi ne pas me débarrasser d'elle sous n'importe quel prétexte, et ne pas mettre entre nous mille kilomètres de distances. Il y a des fois, dans la vie, de rares fois, où l'on perçoit le tournant fatal, vertigineux, qu'un acte dérisoire peut provoquer. Le désastre qui nous menace à la suite d'une décision banale. Ce soir-là je savais par-dessus tout que je ne devais pas l'écouter davantage. Et pourtant, comme incapable de résister à la force d'inertie de la compassion, ou de bonnes manières, je me levai et la suivis dans la rue.

Auteur: Martínez Guillermo

Info: La mort lente de Luciana B.

[ déclic ] [ faiblesse ] [ inéluctable ] [ femmes-hommes ]

 

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corps-esprit

Si la poésie ne s'explique pas par la biographie, mais doit pour autant sortir de quelque part, de quelque chose, ce "quelque chose" se confond, jusqu'à un point, avec le "corps" – celui vivant–douloureux, strié de nerfs terriblement "sensibles", du poète. Surtout lorsqu'il s'appelle Verlaine… Là, ma mémoire involontaire, qui en "sait" plus long que l'autre, que la mémoire exposée à bon escient, me dicte une petite digression, juste de quoi y faire entrer ce vers de George Bacovia : "ou comme Verlaine, recru de boisson". Le "corps" verlainien, donc, mais non moins la poésie par lui, de lui suscitée. J'insiste – le "corps", et non la biographie avec ses éternels aléas... 


Auteur: Raïcu Lucian

Info: Cent lettres de Paris, p. 80

[ substrat ] [ essence ] [ écriture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

désir

De nos jours, la nudité féminine n'a plus rien d'obscène. Elle est même courante en publicité, qu'il s'agisse de vendre des shampooings, des produits de beauté, de la lingerie fine, des soins de chirurgie esthétique ou même des voitures. Mais on nous montre toujours un type de corps bien particulier, très normatif, svelte avec peu de hanches et de poitrine. Si, en revanche, le modèle avait dix kilos de plus, des seins qui tombent et des fesses en forme de tambour, la même image nous paraîtrait bel et bien obscène. Car le sexe ne se situe pas seulement dans nos parties génitales, mais d'abord et surtout dans notre tête, et notre cerveau, hélas, pense le plus souvent comme on lui a appris à penser.

Auteur: Etxebarria Lucia

Info: Ce que les hommes ne savent pas : Le sexe vu par les femmes

[ formatage ] [ standardisation ] [ couple ]

 

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fuite

Quand les gens sont mal dans leur peau, ils se raccrochent à n'importe quoi. A l'alcool, au hasch, à la coke, aux chats, aux blogs, à n'importe quoi pour ne plus rester seuls, avec quelqu'un qu'ils ne supportent plus: eux-mêmes. C'est pour cela qu'ils sont si nombreux à rechercher maladivement une façon de sortir de soi, d'échapper à ce tohu-bohu d'idées qui se bousculent dans leur tête jusqu'à les rendre fous. Ils se raccrochent aussi au sexe.
Car le sexe, nous le savons bien, est capable de procurer l'illusion de ne plus être. Il nous donne ce sentiment de fusion, qui fait croire que l'on cesse d'être soi pour faire partie d'un autre. Ou que l'on quitte son corps pour entrer dans une autre dimension.

Auteur: Etxebarria Lucia

Info: Ce que les hommes ne savent pas : Le sexe vu par les femmes

[ fesse ] [ couple ]

 

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élégie

Paco de Lucia. Guitariste clair et puissant, être simple, doux, discret, immense virtuose de l'instrument, homme entier au sens où son art reposait sur sa terre originelle du sud de l'Espagne, pas comme ces artistes qui copient bêtement les bêlements clinquants de la culture mercantile dominante.
Inconsolable à la mort de son ami et alter ego le chanteur Camaron de la Isla, avec qui il partageait et transmettait le plus dense et le plus puissant des duende, Paco a imperturbablement continué de transmettre le feu du flamenco. Cette musique qui a capté l'âme de l'Islam et son humilité devant Allah le grand, lumière du désert, pas une divinité occidentale avide et anthropocentriste, mais l'ultime créateur miséricordieux et grand qui aide l'humain à transformer son vide intérieur en espace.
Ça doit chauffer là-haut.

Auteur: Mg

Info: 27 fév. 2013. Suite à la mort de Paco

[ passion ] [ musique ]

 
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affliction

Le temps s'arrête quand quelqu'un meurt. Bien sûr, qu'il s'arrête pour eux, peut-être, mais pour ceux en deuil le temps devient n'importe quoi. La mort vient trop vite. Elle oublie les marées, les jours qui s'allongent et diminuent, la lune. Elle déchire le calendrier. Vous n'êtes pas à votre bureau ou dans le métro ou à faire le repas pour les enfants. Vous observez des gens dans une salle d'attente de chirurgie, ou frissonnez à l'extérieur sur un balcon à fumer toute la nuit. Vous regardez l'espace, assis dans votre chambre d'enfant, une mappemonde sur le bureau... Le mauvais côté c'est que lorsque vous revenez à votre vie ordinaire et toutes ses routines, les marques du jour deviennent des mensonges insensés. Tout est suspect, combine pour nous endormir, pour nous ramener dans l'implacable placidité du temps.

Auteur: Berlin Lucia Brown

Info: A Manual for Cleaning Women: Selected Stories

[ mélancolie ]

 

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deuil

Le temps s'arrête lorsque une personne décède. Bien sûr, il s'arrête pour elle, peut-être, mais pour les personnes en deuil, il s'emballe. La mort arrive trop tôt. Elle ignore les marées, les jours qui s'allongent et se raccourcissent, la lune. Elle déchire le calendrier. On n'est pas à son bureau, ni dans le métro, ni en train de préparer le dîner pour les enfants. On lit People dans une salle d'attente de chirurgie, ou on grelotte sur un balcon en fumant toute la nuit. On regarde dans le vide, assis dans sa chambre d'enfant, la mapmonde sur le bureau... Le pire, c'est que lorsqu'on revient à la vie ordinaire, toutes les routines, les repères de la journée, apparaissent comme des mensonges insensés. Tout est suspect, une ruse pour nous bercer, nous faire basculer dans l'implacable placidité du temps.

Auteur: Berlin Lucia Brown

Info: Manuel pour les femmes de ménage : Histoires choisies

[ chronos ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

C'est Placido Domingo qui rencontre Luciano Pavarotti :
- Alors, qué cé que tou déviens, maintenant ?
- Eh bé, pour moi, ça va trés fort. J'ai fait uno souper concerto à Milano, 400.000 personnes, 42 rappels, lé poublic était fou ! Et tou sais, la vierge dé Milano, elle a pleuré ! Des larmes sont sorties dé la pierre! Les gens criaient: Miracolo ! Miracolo ! Tout lé monde s'est mis à génoux dévant moi, le bonheur ! Et toi ?
- Eh bé, j'ai fait oun pétit concerto à Rio de Janeiro. Il y avait solément 800.000 personnes. J'ai fait 82 rappels, tou té rends compte ! Et puis là, Jésus, en haut dé la colline, est descendou mé voir, il m'a serré dans ses bras, il m'a dit : "Bravo ! Bravo ! Ton spettacolo, il est souper, pas comme l'autre imbécilé à Milano qui a fait pleurer ma mère.."

Auteur: Internet

Info:

[ musique ] [ chanteur classique ]

 

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poterie

Siècles durant leur place est là, dès le début premier,

grotesques et bêtes, goitreux silencieux.

Des potiers, aptes à mouiller la glaise et la brûler.

Tels des dragons retardés et cléments

figures oblongues comme des cornemuses

mecs archaïques, qui portent si heureux

un rêve frêle durant les jours recluses.



La roue tournoie en grésillant en chaque foyer autour.

Les cœurs portent, toujours, les vieux modèles.

Les potiers œuvrent en sommeillant, et s'assoupissent près du four.

Très rarement ils sont hantés

par quelque fée ou des étincelles.



Dans les vallées des récoltes sublimes

il n'y a pas un bled aux âmes plus lentes

ni autre lieu où l'on saurait y cuire

des cruches aussi belles et si câlines,

avec des croupes de filles indignes et saintes.

Auteur: Blaga Lucian

Info: Les potiers, traduit du roumain par Cindrel Lupe

[ céramistes ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

DrSoRoW : la vie est une pute.
115 : rageux... ta foutu quoi encore
DrSoRoW : t'sais que ça fait maintenant 13 ans que je joue de la gratte?
115 : voué et?
DrSoRoW : ben hier j'ai donné rdv à une fille hyper cannon, j'ai fait exprès de lui donner rdv hier comme ça je sors du conservatoire, j'ai une excuse pour avoir ma gratte sans que ce soit cramé à 100000km, on se pose dans un parc et je commence à jouer, déjà au bout de 2min j'ai un pote qui nous croise, il s'assoit et dit :"moi aussi je joue de la guitare...", bon je joue du Paco de lucia genre bien vénère pour impressionner, et quand je fini je lui tend la gratte, là il joue un truc à la wonderwall et cie, et la meuf fait "haaa enfin un truc audible..." :'(
115 : xD haha tu vois dans la vie ça sert à rien de bosser \o/.

Auteur: Internet

Info:

[ musique ] [ frime ] [ épate ] [ dialogue-web ]

 

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