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éternité

C'est l'immortalité, c'est elle seule qui, au milieu des peines, des humiliations et des vanités de la vie, peut consoler, élever et remplir notre âme. L'immortalité seule produit amplement cet effet. Elle nous élève au-dessus des peines et des jouissances de la vie ; celles-là en sont la terreur ; et les autres perdent de leur lustre.

Auteur: Young Edward

Info: Les beautés poétiques, p.161, trad. Bertrand Barère, Éd. F. Buisson, Paris, 1804

[ instant ] [ absorbé ]

 

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hommes-par-hommes

Vous vous connaissez à peine tous deux, mais vous vous détestez déjà. Si vous aviez enconné la même catin, nul doute que vous chercheriez à savoir lequel la besogna en premier, lequel lui donna meilleur plaisir, lequel la paya le plus grassement et lequel la ramona le plus longuement avant de la lustrer de son huile de rein.

Auteur: Da Rosa Grégory

Info: Sénéchal

[ compétition ] [ analogie ]

 

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être humain

Si vous voulez mon avis, l'humanité tout entière a dû commettre une bévue dans sa prime jeunesse, une mômerie qui aura fait du tort à quelqu'un. Le secret de la survie, c'est l'oubli. Si l'évolution favorisait la conscience, tout ce qui possède une épine dorsale en ce monde se serait pendu depuis des lustres au ventilateur du plafond, et les invertébrés auraient repris la boutique.

Auteur: Powers Richard

Info: Générosité

[ négatif ]

 

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pragmatisme

J’aime ma bedaine d’ignorance barbouillée de beurre. Je me lèche l’âme avec la langue de ma machine à écrire. Je veux pas uniquement de l’art. Je veux du divertissement. D’abord. Je veux oublier, je veux un vrombissement, des cris parmi les lustres étourdis par le vin. Je veux. Enfin, si on peut faire intervenir l’art après qu’on ait suscité l’intérêt, bien. Mais évitons de verser dans le sacré, tra la, tra la.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à David Evanier, fin 1972

[ provocation ] [ désacralisation ] [ simplicité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dégout

Je fus alors confronté, pour la première fois de ma vie, à l'une des choses les plus redoutables en ce bas monde : l'haleine de chameau. Représentez-vous l'odeur du contenu d'un estomac de vautour, celle d'un pauvre chat mort depuis des lustres dans une fosse d'aisances et celle d'un curry indien en décomposition quatre jours après avoir été ingurgité. Combinez toutes ces odeurs et le résultat évoquera un Chanel n°5 comparé à une haleine de chameau.

Auteur: Cook Kenneth

Info: Le koala tueur : Et autres histoires du Bush, p.118

[ exagération ]

 

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littérature

Je longeais la voie ferrée près de Monterey, le jour de la fête du Travail, en 1965, et je regardais le rivage du Pacifique aux contours accidentés comme une Sierra. Cela m'a toujours émerveillé de voir combien l'océan à cet endroit ressemble à un torrent de sierra, avec cette côte de granit, cette eau d'une clarté violente, ces miroitements de vert et de bleu et ces lustres d'écume qui resplendissent dans les rochers comme les courants d'une rivière de montagne.

Auteur: Brautigan Richard

Info: La vengeance de la pelouse : Nouvelles, 1962-1970

[ nature ]

 

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unicité

Quand je pense à l'Être Suprême comme inactif - ni créant ni conservant ni détruisant - je le nomme Brahman ou Purusha, le Dieu impersonnel. Quand je pense à Lui comme actif - créant, préservant et détruisant - je le nomme Sakti ou Maya ou Prakriti, le Dieu Personnel. Mais la distinction entre eux n'indique aucune différence. Le Personnel et l'Impersonnel sont la même chose, comme le lait et sa blancheur, le diamant et son lustre, le serpent et son mouvement frétillant. Il est impossible de concevoir l'un sans l'autre. La Divine Mère et le Brahman sont un.

Auteur: Râmakrishna Paramahamsa

Info: S.R. The Great Master, by Swami Saradananda, tr. Swami Jagadananda, 5th ed., v.1, pp.558-561, Sri Ramakrishna Math, Madras

[ indiscriminée ] [ spiritualité ]

 

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poème

Tes traitz (Soleil) de leur vive pointure
Ne sont les raiz qui ont frappé mes yeux,
Autre Soleil de lustre gracieux
Trasse entour moy plus riche couverture.

Rien ne me sert la nuitale peinture
Que faict la Lune aprez son frere aux cieux
Car le brandon de l'Astre precieux
Qui m'éclaircit, est l'honneur de nature

Quand sa clairté qui doucement m'attrait
M'a transpercé de son plus luisant traict,
Je ne crain point mes passions funebres,

Mais quand me poingt son ennuieuse nuit
En clair mi jour, tout ce que veoi me nuit,
Et les splendeurs ne me sont que ténèbres.

Auteur: Le Caron Loÿs

Info:

[ déclaration d'amour ]

 

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astuce théatrâle

Le lustre s'allume et s'éteint aux extrémités du spectacle, mais ses ressources poétiques sont plus diffuses. Il joue sur l’ambiguïté crépusculaire des pauses incertaines, sur l'"entre-deux"... Qu'il se rallume à peine, et la salle en suspens jouit de ce que l'on appelle "un précipité". Puis le lustre s'éteint de nouveau et procure ainsi au spectateur le sentiment d'avoir rêvé. Entre le plein feu initial et la chape nocturne qui lui succède, l'entracte, de nos jours souvent délaissé, marque une coupure plus nette, une faille ; alors que "le précipité" est une transition presque onirique. Ni veille ni sommeil. Le lustre est la paupière qui bat entre les deux états.

Auteur: Banu Georges

Info: Une lumière au coeur de la nuit, p. 48

[ lumière ] [ pénombre ] [ éclairage ] [ spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

isolement

Douce nuit tisanière. Les meubles chuchotent entre eux. Une langue sourde, âpre, une musique de pieds de table. Un mélange de néerlandais et d'auvergnat. le parquet craque alors que personne, pas même mon regard, ne marche sur les lattes de bois. Et lorsque le lustre se met à remuer comme une pendule, une alarme se déclenche en moi. Attention, fantômes. Instinctivement, je cherche la main de Denise. Mais la place à côté de moi est vide. Ni tiède, ni froide, seulement glaciale. A travers le chant de cette maison hantée, j'ai l'impression d'entendre l'écho de mes agitations intérieures. Ceux qui ont trouvé l'âme soeur, même chiante, ne connaissent pas leur bonheur. Oh non. La solitude, c'est bien au soleil, avec des filles en bikini, mais dans le noir, sur un lit qui pleure en vieux français, c'est terrible.

Auteur: Mestron Hervé

Info: La décapoute

[ obscurité ]

 

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