Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 195
Temps de recherche: 0.056s

écriture

Les vrais mots sont dans le regard d'une maman, dans son sourire. C'est le sommeil retrouvé, la grande paix de la nuit, le vol lent et bleu des rêves. Écrire c'est aimer sans la peur épuisante d'être abandonné. Seules les mères et l'écriture ne nous abandonnent jamais. Chaque cahier qui s'ouvre est un berceau calme et blanc. Chaque cahier fait de nous un enfant.

Auteur: Frégni René

Info: Elle danse dans le noir

[ refuge ] [ sécurité ] [ confiance ] [ abandon ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

début

Ma mère aimait bien commencer ses histoires par un petit prélude :
- Il était une fois, il y a très longtemps, si longtemps que je n'étais pas encore là, et si je l'avais été, je ne pourrais être ici, seulement je suis ici et pas là-bas, alors je vais quand même vous raconter que, il était une fois, il y a très longtemps...

Auteur: McCann Colum

Info: Et que le vaste monde poursuive sa course folle

[ jadis ] [ naguère ] [ entame ]

 

Commentaires: 0

racines

"Portos, blackos, pingouins, germains, tous les enfants nés en France sont Français." Pas seulement par rapport à la situation administrative. Ils sont Français dans leurs tripes, dans leur tête, leur vie, leur accent, leurs goûts, leurs choix, leurs aspirations, dans les racines qui les rattachent à un terroir - on n'est pas rattaché aux racines d'un autre, fût-il le père ou la mère -, dans leur délinquance.

Auteur: Kelman Gaston

Info: Je suis noir et je n'aime pas le manioc

[ racisme ]

 

Commentaires: 0

pensée-de-femme

J'ai regardé, impuissante, mon enfant s'éloigner en prenant conscience que je ne le reverrais sans doute jamais. J'ai compris cette douleur à laquelle Dieu avait condamné les femmes depuis la chute. L'enfantement n'était pas seulement une torture physique, mais une peur attachée comme une pierre à une joie intense. Les mères savaient la mort déjà à l'oeuvre dès le premier souffle de leur enfant, comme accrochée à leur chair délicate.

Auteur: Martinez Carole

Info: Du domaine des murmures

[ maman ] [ angoisse ]

 

Commentaires: 0

écriture

Tant chez les connaisseurs que chez les non - initiés persiste opiniâtrement le malentendu selon lequel écrire signifierait ´conserver´. Fixer ce qui a existé, tel que ça a existé. Il est évident que c'est exactement le contraire. Écrire, c'est détruire, faute de mieux. C'est seulement après cela et à cause de cela que ce que vous écrivez devient du passé. La littérature consiste à lâcher prise. Écrire, c'est chasser son souvenir.

Auteur: Lanoye Tom

Info: La langue de ma mère

[ thérapie ] [ effaçage ]

 

Commentaires: 0

personnage

La jeune fille, objet des attentions du gandin, se leva et me fit une petite révérence. Une bouffée d'odeur de violettes m'inonda les naseaux et je faillis éternuer. Elle avait un visage ovale et fade, une chevelure blonde filasse et des yeux d'un bleu délavé dont le regard perdu évoquait le veau cherchant sa mère. La seule chose qui donnait un peu de relief à son physique étaient ses dents irrégulières.

Auteur: Evans Alex

Info: L'Échiquier de jade

[ insipide ] [ terne ] [ femme-par-homme ]

 

Commentaires: 0

source

Avec elle seule, j'aurais pu vivre loin du monde. Jamais elle ne m'aurait jugé ou critiqué. Jamais elle n'aurait, comme d'autres, pensé : il ne publie plus de livres, ou : il vieillit. Non. Mon fils, se serait-elle dit avec foi. Eh bien, moi, je t'envoie, les yeux ennoblis par toi, je t'envoie à travers les espaces et les silences, ce même acte de foi, et je te dis gravement : ma Maman.

Auteur: Cohen Albert

Info: Le livre de ma mère

[ gratitude ] [ adoration ]

 

Commentaires: 0

humour noir

Comme je l'ai déjà dit, je fis quitter au vieillard cette vallée de larmes. Après quoi, je me sentis un tantinet mal à l'aise. Non seulement il s'agissait de mon père, mais encore le cadavre n'allait pas manquer d'être découvert. Il faisait maintenant plein jour; ma mère pouvait entrer dans la pièce d'un moment à l'autre. En cette occurrence, je jugeai opportun de la dépêcher, elle aussi, et m'acquittai aussitôt de cette tâche

Auteur: Bierce Ambrose

Info: Le Club des parenticides

[ mort ] [ libération ]

 

Commentaires: 0

génocide

Je me suis efforcé, et j'ai pu le faire, de tirer seulement sur les enfants. Il se trouve que les mères tenaient leurs enfants par la main. Alors, mon voisin abattait la mère et moi l'enfant qui lui appartenait, car je me disais qu'après tout l'enfant ne pouvait pas survivre sans sa mère. C'était, pour ainsi dire, une manière d'apaiser ma conscience que de délivrer ces enfants incapables de vivre sans leur mère.

Auteur: Browning Christopher R.

Info: Des hommes ordinaires : Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la Solution finale en Pologne

[ justification ]

 

Commentaires: 0

décor

Le barrage était planté là, immuable, gigantesque, la seule constante dans la vie de Wes Yardley. Les gens qui y travaillaient avaient l’habitude de l’appeler ‘Mère’. Construit lors de la seconde guerre mondiale, en 1943, afin de générer de l’énergie hydroélectrique, le barrage était aussi haut qu’un édifice de cinquante étages. La centrale qui gérait le barrage faisait six étages de haut, et Mère planait au-dessus d’elle, comme une forteresse sortie d’un cauchemar médiéval.

Auteur: Mars Jack

Info: Un thriller Luke Stone, tome 3 : Salle de crise

[ surplombant ] [ béton ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste