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paranormal

Depuis quelques années déjà, je vivais avec mon chien Elliott. Il avait un sacré caractère et possédait une intelligence qui le rendait encore plus attachant. Ma maman le connaissait du temps où elle vivait encore. Un jour, je remarquai qu’avant que j’entre en communication avec elle, et d’ailleurs avec tout autre esprit, Elliott s’asseyait dans la pièce et regardait souvent en l’air, à un endroit bien précis. Quelquefois, il penchait la tête, et se mettait à aboyer. Il me parut alors évident que, tout comme moi, mon chien devinait les esprits.

Auteur: Alain Joseph Bellet

Info:

[ homme-animal ] [ médiums ]

 
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déverrouillage mental

"C'est comme si j'avais accès à toute une autre partie de moi, à laquelle je n'ai pas accès dans la conscience éveillée normale." Dans cet état altéré, Catherine a l'impression d'en connaître "plus" sur eux, d'en savoir plus sur eux. Ce n'est pas comme si je savais partiellement que quelque chose s'est passé comme quand je suis éveillée parce que cette connaissance est tout aussi réelle que celle dans notre conscience ordinaire. "C'est la même chose que de savoir quelque chose ici, c'est juste comme ça, la porte a été fermée dans mon esprit et je n'ai pas la clé et eux oui." Une fois sous hypnose, elle était pleinement consciente de cet autre espace d'information. 

Auteur: Mack John Edward

Info: Abduction: Human Encounters with Aliens

[ extraterrestres ] [ secondéité médium ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Ces poèmes sont le fruit d'une bien étrange histoire. J'avais appris dans les livres que la poésie était un moyen de communication privilégié entre les hommes et les dieux. Dire qu'ils communiquent avec nous par ce moyen était pour moi un pas difficile à franchir. Aujourd'hui encore, cela me paraît très étrange. Et pourtant, une nuit, j'ai rêvé 7 poèmes. Ils sont sortis tout faits avec leurs pieds et leurs rimes. Portant un sens caché dans une clarté obscure. Le matin au réveil, ils étaient parfaitement présents voire pesants. Impossible de m'en débarrasser... Je décidais alors de les coucher sur le papier en espérant m'en débarrasser. Ce fut une libération... Au fur et à mesure que le papier se noircissait, ma mémoire devenait blanche.

Auteur: Burensteinas Patrick

Info: Heptalion

[ médium ] [ septénaire ] [ mystique ] [ songes ] [ thérapie ]

 

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transposition

Il se trouve que ce poème n’est pas seulement l’un des poèmes les plus célèbres de Li Shang-yin, c’est l’un des plus célèbres de toute la littérature chinoise : j’ai pu en lire une bonne vingtaine de traductions (j’appelle "traduction" l’étape suivant le mot-à-mot, une élaboration littéraire imposant une interprétation d’ensemble de nature à rendre le texte immédiatement compréhensible). Dès lors que trois écrivains pénétrés de deux cultures à la fois — le chinois et le français pour François Cheng, le chinois et l’anglais pour les deux autres — ne peuvent pas s’entendre sur le sens littéral des mots d’un poème, c’est, une fois encore, que nous ne nous trouvons pas face à un sens déterminé, fixé sub specie aeternitatis, mais à un halo de sens, une "ombre" dont il appartient à chacun, pour peu qu’il veuille s’y consacrer, de proposer, en rêvant le poème, d’après sa propre expérience, sa propre poétique, un équivalent éphémère.

Auteur: Markowicz André

Info: Ombres de Chine : Douze poètes de la dynastie Tang (680-870) et un épilogue

[ poésie ] [ approximation ] [ interprétation ] [ secondéïté médium ] [ translangues ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

art pictural

Et je me suis souvenu de Sol Mednick disant, juste à la fin de la semaine dernière au Collège d'art de Philadelphie, qu'il avait l'impression qu'une des choses que le cinéma n'aurait jamais était ce sens tactile, cette énergie qui jaillit quand le pinceau du peintre ou la gouge du sculpteur entre en contact avec son support - cette interaction tactile qui produit une relation très directe et lui permet de faire complètement passer son tempérament et ses sensations, par l'intermédiaire de ce pinceau ou de cette gouge, dans la toile ou le bois.
Et je me suis souvenu de Brakhage racontant (il l'a d'ailleurs écrit, je pense, dans "Metaphors of Vision") comment, dans ses jeunes années, il avait l'habitude de passer des heures, chaque jour, à se promener d'une pièce à l'autre avec une caméra vide ; et de la surprise que ceux qui viennent à la Cinémathèque peuvent éprouver à voir John Cavanaugh exécuter dans le vestibule ses étranges numéros avec une caméra vide. David Brooks avait coutume de le faire aussi, et Jerry Joffen, et Ron Rice. Et j'ai vu Barbara Rubin passer des soirées entières à tourner avec une caméra vide ; ou les étonnants numéros de Ray Wisniewski pendant ses projections multiples.
C'est un autre aspect par lequel le nouveau cinéma diffère du cinéma traditionnel, que cette relation directe entre l'artiste, ses outils et son matériau.

Auteur: Mekas Jonas

Info: In "Ciné-Journal", éd. Paris Expérimental, p. 224-225

[ médium ] [ corporéité ] [ pratique d'un instrument ] [ cinéastes ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

écrivain-sur-écrivains

- Vous vous appuyez sur Kundera pour dénoncer un autre aveuglement de l’époque, qui croit voir en chaque écrivain un "prophète" des temps futurs. Péguy prophète du règne de l’argent, Bernanos de celui de la technique, etc. C’est un travers que l’on peut retrouver dans PHILITT. Pouvez-vous nous expliquer le raisonnement de Kundera ?  

- Kundera dit ça à propos de Kafka. Il essaye d’expliquer pourquoi il ne faut pas voir en Kafka le prophète du totalitarisme. Même si l’univers de Kafka fait penser à la Tchécoslovaquie des décennies suivantes. Pour Kundera, l’art du romancier consiste à identifier des possibilités de l’existence. Ces possibilités sont inhérentes à la vie quotidienne, relationnelle, individuelle de n’importe qui et sont détachées de la question de l’Histoire. On peut les insérer ou les relier à l’Histoire mais elles ont leur autonomie. Elles sont pour l’écrivain des questions éternelles. Quand Kafka découvre un certain type d’angoisse existentielle, il découvre, selon Kundera, quelque chose qui a toujours existé mais qui n’était pas encore formulé. Le génie de Kafka consiste dans cette découverte. C’est vrai que le totalitarisme, dans sa réalisation historique, active avec une particulière netteté ce domaine de l’existence qu’a découvert Kafka. Mais si cette réalisation totalitaire n’avait pas existé, cela ne changerait rien à la découverte de Kafka qui s’inscrit dans un univers plus autonome et profond. Je ne sais pas si le raisonnement Kundera s’applique à toute la littérature, mais il montre une direction qui permet de nuancer une tendance à laquelle beaucoup cèdent aujourd’hui. C’est tellement facile de voir la littérature comme ça.

Auteur: Vitry Alexandre de

Info: Interview sur PHILITT. par Matthieu Giroux, 11 octobre 2018

[ européens ] [ secondéités ] [ médium ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

J'ai la faiblesse de croire que les langages, codages parlés, écrits, enregistrés, analysés, précisés, etc... sont, si biens gérés, des moyens aux possibilités quasi illimitées. La science-fiction en est un exemple.

Il est une interrogation qui se précise avec le temps dans mes méninges, énigme que je voudrais éclaircir un peu.

Le langage écrit humain produit cette sorte de miracle qui permet de communiquer d'esprit à esprit avec tous les hommes, où et quand qu'ils soient situés dans le passé ou le présent. 

On y voit certes de suite une limitation anthropocentrée ; pas de littérature des dauphins ou des fourmis à ma connaissance.  

Ca c'est pour la planète. Mais voyons plus loin.

Il y aurait-t'il un bornage sémantique (ou d'un autre ordre ?) qui "empêche" que nous puissions bénéficier d'une littérature extraterrestre, récits d'une autre dimension, ou autre. Parce que les quelques machins sur lesquels j'ai pu poser la pupille annonçant une telle origine m'ont toujours paru bien peu convainquants.

Posée ainsi cette problématique indique soit qu'il n'existe pas d'autre espèce dans notre genre (avec langage écrit externe traduisible vers nos idiomes) ce qui m'étonnerai fort. Soit que conceptuellement nos langages et leurs traductions des uns vers les autres ne sont pas adaptés pour accueillir des "témoignages littéraires" d'une autre planète-espèce-dimension, voire même d'une civilisation de plus grande ampleur. Ce qui m'étonnerait aussi.

Partons de l'idée que de telles espèces-civilisations sont à un niveau de développement insuffisamment développé pour se rencontrer.

Soit. Mais quid des autres civilisation avancées ? Ils doit bien y avoir parmi elles de petits plaisantins, tricksters locaux, pour s'essayer à franchir ce genre de lignes. Un étudiant qui consacrerait l'équivalent d'un doctorat avec une thématique du genre : "l'interactions sémiotiques entre races à sang chaud de type mammifère de niveau D." 

Rien de pareil à se mettre sous la dent à ma connaissance.

Limitation personnelle ? Déficit d'information ?

Certains initiés nous parlent de niveaux vibratoires "étanches", voire de mondes consensuels incompatibles. La civilisation humaine serait donc "isolée" de par ses  propres conceptualisations qui, partagées via le langage, seraient à l'origine d'un monde "syntonisé" admis par le grand nombre des humains et donc inaccessible à un monde-univers mental de source exotique. Les idées-langages partagées, issues de nos incarnations de bipèdes dépoilés, verrouilleraient en quelque sorte notre horizon. 

La réponse à cette question ne montrera le bout de son nez que par une vraie rencontre. Celle avec une civilisation d'un autre ordre, exogène, et probablement plus avancée. Qui fera elle un effort en ce sens.

Certains prétendent que de telles rencontres sont déjà en cours...  Et vous ?

Auteur: Mg

Info: 2 août 2020

[ communication ] [ xénolinguistique ] [ question ] [ réalité consensuelle ] [ secondéité médium ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

intelligence artificielle

[...] au début de la guerre de Corée, le général McArthur a proposé des mesures dont l’application aurait pu déclencher une troisième guerre mondiale. Tout le monde sait aussi qu’on lui a retiré le pouvoir de décider s’il fallait ou non prendre un tel risque. Ceux qui lui ont retiré cette possibilité ne l’ont pas fait pour prendre eux-mêmes les décisions à sa place ou pour les confier à d’autres hommes politiquement, économiquement ou moralement qualifiés. Ils l’ont fait pour remettre le pouvoir de décider à un instrument (puisque le "dernier mot" doit être objectif et qu’on ne considère aujourd’hui comme "objectifs" que les jugements prononcés par des objets). Bref, on a confié la responsabilité suprême à un "electric brain", un cerveau électrique. On n’a pas retiré le pouvoir de décision à l’individu McArthur, mais à McArthur en tant qu’homme, et si on a préféré le cerveau-instrument au cerveau de McArthur, ce n’est pas parce qu’on avait des raisons particulières de se méfier de l’intelligence de McArthur mais parce qu’il n’avait, précisément, qu’un cerveau humain.

Dire qu’on lui a "retiré" sa responsabilité en tant qu’homme, c’est bien sûr employer une expression trompeuse. Car la puissance qui l’a privé de son pouvoir de décision n’était pas une instance surhumaine, ce n’était ni "Moïra" (le Destin), ni "Tyché" (la Fortune), ni "Dieu", ni l’ "Histoire", mais c’était l’homme lui-même qui, dépouillant sa main gauche avec sa main droite, déposait son butin – sa conscience morale et sa liberté de décision – sur l’autel de la machine et montrait par cet acte qu’il se soumettait à celle-ci, à ce robot calcultateur qu’il avait lui-même fabriqué et qu’il était prêt à considérer comme une conscience morale de substitution et une machine à oracles, bref une machine littéralement providentielle.

En subordonnant le général à cet instrument, l’humanité s’est en quelque sorte porté atteinte à elle-même. Qu’on ne se méprenne pas. Rien n’est plus éloigné de nos intentions que de nous solidariser avec McArthur. Que l’histoire, en cet instant exemplaire, se soit justement servie de lui pour tenir ce rôle est un pur caprice : n’importe quelle autre personnalité publique aurait aussi bien fait l’affaire. Nous voulons seulement dire que celui qui transfère la responsabilité d’un homme à un instrument lui transfère aussi, par là même, la responsabilité de tous. En cette occasion, l’humanité s’est pour la première fois humiliée elle-même de façon significative et a ouvertement déclaré : "On ne peut pas compter sur nous puisque nous comptons plus mal que nos machines. Qu’on ne tienne donc pas "compte" de nous." Elle n’a, pour la première fois, ressenti aucune honte d’avoir ouvertement honte.

On a donc "nourri" - to feed est le terme technique qu’on emploi pour désigner l’opération par laquelle on introduit dans l’appareil les éléments nécessaires à la décision – cette machine à oracles de touts les données relatives à l’économie américaine et à celle de l’ennemi. "Toutes les données", c’est beaucoup dire. Car les machines possèdent par essence leurs "idées fixes" : le nombre de paramètres qu’elles prennent en compte est artificiellement limité. [...] On les a ainsi exclusivement "nourries" de données susceptibles d’être facilement quantifiées – des données portant donc sur le caractère utile ou dommageable, rentable ou non rentable de la guerre en question. [...]

On sait bien que l’assimilation des données par les intestins mécaniques prend un temps ridiculement court. A peine avait-on nourri l’appareil qu’il délivra son oracle. Sa conclusion ayant valeur de décision, on sut alors si l’on pouvait se lancer dans cette entreprise et déclarer la guerre sainte, ou s’il fallait renoncer à cette mauvaise affaire et la condamner comme immorale.

Après quelques secondes de réflexion ou de digestion électrique, le "brain" donna une réponse qui se révéla, par hasard, plus humaine que les mesures suggérées par l’homme McArthur. Il proclama haut et fort que cette guerre serait une "mauvaise affaire", une catastrophe pour l’économie américaine. Ce fut sans aucun doute une grande chance, peut-être même la chance de l’humanité, puisqu’elle était déjà entrée dans l’ère atomique lorsque l’oracle sortit de la bouche de la machine. Mais le choix de ce mode de décision fut aussi la plus grande défaite que l’humanité se soit jamais infligée à elle-même : car jamais auparavant elle ne s’était abaissée à ce point et n’était allée jusqu’à confier à une chose le soin de statuer sur son histoire – et peut-être même sur son être ou son non-être. Que le jugement ait été cette fois-là un veto, une grâce, cela ne change rien à l’affaire. Ce n’en fut pas moins une sentence de mort puisqu’on avait placé dans une chose la source de toute grâce possible. [...] Si nous voulions bien réaliser que des milliers d’hommes, au nombre desquels nous figurons peut-être nous-mêmes, ne doivent ce que nous appelons aujourd’hui la "vie" - c’est-à-dire leur chance de n’avoir pas encore été tués  - qu’au "non" calculé par un instrument, à ce "non" sélectionné par l’électromécanique, alors nous voudrions rentrer sous terre pour cacher notre honte.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 78-81

[ historique ] [ délégation de la responsabilité humaine ] [ instrument médiumnique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson