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paternité

Depuis trente ans, les suffisances qui dirigent les principales institutions psychanalytiques, les illettrées qui les représentent le plus souvent, prises dans le discours dominant sans vouloir rien en savoir, au nom d’une pseudo-lutte contre "le patriarcat" (qui selon Marx lui-même avait déjà disparu au XIXe siècle), ne veulent rien savoir non plus de la différence du père avec le nom-du-père*, oubliant par là-même que pour Lacan, la fonction paternelle c’est précisément par où s’articulent et s’unifient le désir et la loi, comme l’a montré Freud dans son livre-testament: L’homme Moïse et la religion monothéiste...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: *le "Nom du Père" est aussi, en même temps, le "Non du Père"

[ métapsychologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

révisionnisme néo-freudien

La notion reichienne de la répression sexuelle reste indifférenciée ; il néglige la dynamique historique des instincts sexuels et de leur fusion avec les pulsions destructrices. Reich rejette l’hypothèse freudienne de l’instinct de mort et toute la dimension révélée dans la métapsychologie des dernières années de Freud. Par conséquent, la libération sexuelle en-soi devient pour Reich une panacée à tous les maux individuels et sociaux. Le problème de la sublimation est sous-estimé ; Reich ne fait aucune distinction essentielle entre la sublimation répressive et la sublimation non-répressive et le progrès dans la liberté apparaît comme une simple libération de la sexualité. Les vues critiques qui sont contenues dans les premiers écrits de Reich ne se développèrent plus. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: A propos de Wilhelm Reich, dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 208

[ psychanalyse ] [ critique ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

théorie freudienne

Sa métapsychologie, tentant de définir l’essence de l’être, la définit comme Eros, contrairement à sa définition traditionnelle comme Logos. L’instinct de mort affirme le principe de non-être (la négation de l’être) contre Eros (l’affirmation de l’être). La fusion des deux principes, omniprésente dans l’œuvre de Freud, correspond à la fusion métaphysique traditionnelle de l’être et du non-être. Il est vrai que la conception freudienne d’Eros se réfère surtout à la vie organique. Cependant, comme but de l’instinct de mort, la matière inorganique est si profondément liée à la matière organique […] qu’il semble qu’on puisse se permettre de donner à cette conception un sens ontologique général. L’être est essentiellement le penchant au plaisir, la volonté de plaisir. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 114

[ psychanalyse-philosophie ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métapsychologie

Le plus, et le moins, qu’une personne puisse faire est d’être O*. L’identification à O est un moyen de le tenir à distance. La beauté d’une rose est un phénomène qui dévoile la laideur de O, tout comme la laideur dévoile ou révèle l’existence de O. A*, H* et C* sont des liens et, à ce titre, ils sont des substituts d’une relation ultime à O, qui n’est ni relation, ni identification, ni communion (atonement), ni réunion. Les qualités attribuées à O, les liens avec O, sont autant de transformations de O et d’être O. La rose est tout ce que l’on peut dire qu’elle est. La personne humaine est elle-même, et dans les deux cas, j’entends par "est" l’acte positif d’être dont A, H et C ne sont que des substituts et des approximations.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Dans "Transformations" page 159, *O = origine, chose en soi, A = amour, H = haine, C = connaissance

[ plérôme ] [ intermédiaires ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

métapsychologie

Freud désirait surtout étudier la signification des données psychologiques — leur intentionnalité et leur interprétation (interprétation des rêves, des symptômes, etc.). En d'autres termes, son approche et son territoire étaient presque entièrement mentalo-phénoménologiques, herméneutiques et historiques — l'histoire ne désignant ici que les antécédents et le développement du moi propre de l'individu (fixations, traumas, refoulements, etc., du passé). La conscience psychanalytique est une conscience historique, une reconstruction et une remémoration des antécédents personnels dans l'intention de comprendre l'influence qu'ils exercent à l'heure actuelle. Enfin, la psychanalyse est avant tout un dialogue — elle nécessite un discours intersubjectif : "la cure cathartique".
En outre, — et ce point est capital — la découverte majeure de Freud ne fut pas une théorie, mais une injonction : l'association libre, qui révéla un domaine objectif (donnée) largement ignoré à ce jour (processus primaires inconscients). […] En utilisant cette formule, Freud parvint à réunir des données relatives à ce nouveau domaine objectif, le processus primaire inconscient. L'exactitude de ces données pouvait être vérifiée par quiconque acceptait de respecter les trois phases : (1) suivre l'injonction et procéder à des associations libres; (2) prendre note des perceptions ou données résultantes; et (3) comparer ces données à celles d'une communauté d'individus ayant les qualifications nécessaires.

Auteur: Wilber Ken

Info: Les trois yeux de la connaissance

[ historique ] [ méthode ]

 

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