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humour

IL EST INTERDIT

De procéder à la purge de la valve de friction des soufflets de bielle avant l'ARRÊT TOTAL de la soupape de freinage hydrostatique, MÊME en cas d'engorgement des membranes de graissage de la clavette basculante.

Auteur: Internet

Info:

[ machinisme ] [ jargon ] [ sncf ] [ locomotive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décadence

L’âge de l’Antéchrist offre cette caractéristique que l’esprit s’y change en non-esprit et que l’archétype dispensateur de vie dégénère progressivement en rationalisme, en intellectualisme, en doctrinarisme, ce qui conduit par voie de conséquence à la tragédie de l’époque moderne suspendue, d’une façon presque tangible, au-dessus de nos têtes comme une épée de Damoclès.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Aïon, page 99

[ désillusion ] [ machinisme ] [ normalisation ] [ technologie ] [ progrès ]

 

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travail à la chaîne

On peut définir [...] ce qu’il y a de dégradant pour l’ouvrier dans la forme moderne du machinisme : c’est que les suites, une fois conçues par un intellectuel (un ingénieur), sont cristallisées dans des objets inertes, de sorte qu’à partir de ce moment les hommes n’ont plus qu’à exécuter indéfiniment des séries. [...]

Un travail mécanique qui respecterait la dignité humaine retournerait ce rapport. Les séries seraient confiées à la machine, les suites le monopole de l’homme.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Jacques Lafitte, Fin mars ou début avril 1936

[ mécanisation ] [ critique ] [ alternative ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

industrialisation

Les hommes pêchaient des requins ; les femmes fabriquaient des colliers avec leurs vertèbres. La pauvreté était grande, profonde, mais la misère lui était étrangère. La misère n’existait presque pas en Uruguay. Avant les années 1980, partout dans le monde, la misère n’existait que là où les machines avaient rendu les hommes des machines, là où la terre était elle-même misérable, et là où l’histoire coloniale avait réussi, et réussissait encore, à ruiner des peuples. Sauf dans quelques lieux très précis, la misère – partout – est le résultat d’un vol.

Auteur: Amigorena Santiago H.

Info: Le premier exil

[ aliénation ] [ machinisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pouvoir

La volonté générale, croit-on, serait celle du nombre. Il n’en est rien. Le mythe de la volonté active, réelle, de tous, s’imposant à chacun, n’a qu’une valeur de fiction légale, aucune, réelle. Ce qu’on entend par la volonté de tous, c’est celle de quelques-uns…

Désagréger la matière votante, isoler les individus, pour les rendre inorganiques – ce qui s’appelle liberté – indifférents et homogènes – ce qui s’appelle égalité – leur imposer néanmoins cette mutuelle adhérence qu’on nomme fraternité ; en un mot les réduire à un magma docile et périssable, tel est l’effet du machinisme*.

Auteur: Cochin Augustin

Info: *ou mécanisation

[ cénacle ] [ information ] [ manipulation ]

 

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machinisme

Ce n'était pas la faute de la femme, ni même celle de l'amour, ou  du sexe. La faute était là, au dehors, au sein des lumières électriques maléfiques et du diabolique cliquetis des moteurs. Là, dans ce monde d'avidité mécanique, de cupidité automatique, scintillant de lumières et débordant du chaud métal et des rugissements du trafic, siégeait la vaste chose maléfique, prête à détruire tout ce qui ne se conformait pas. Bientôt, elle détruirait la forêt, et les jacinthes des bois ne jailliraient plus. Toutes les choses sensibles sont destinées à périr sous le laminage de la course du fer.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: L'Amant de Lady Chatterley

[ rousseauisme ] [ conditionnement ] [ aliénation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution

Le progrès technique n'est par ailleurs pas irréversible et des techniques peuvent se perdre, telle la moissonneuse gallo-romaine poussée par un animal : le Moyen-âge l'abandonnera pour revenir au fauchage manuel. Ainsi le développement des techniques entretient d'étroits rapports avec le fonctionnement social.
Les Romains savaient réaliser des machines complexes pour la guerre, la construction ou la meunerie, et les Grecs connaissaient même le principe de la machine à vapeur ; mais la généralisation de l'esclavage, main d'oeuvre abondante et peu coûteuse, a bloqué mentalement ces sociétés et les a empêchées de développer un machinisme plus élaboré ; elle a de même privé de pouvoir d'achat ladite main-d'oeuvre servile, qui aurait pu être sinon un puissant stimulant pour l'économie. Les civilisations arabe et chinoise, plus avancées techniquement que l'Europe occidentale à la fin du Moyen-âge, ont perdu ultérieurement leur avantage. Les ethnologues nous montrent que des sociétés géographiquement proches utilisent des techniques différentes, non parce que certaines seraient plus efficaces, mais justement pour se démarquer l'une de l'autre.

Auteur: Demoule Jean-Paul

Info: L'archéologie : Entre science et passion, Chapitre 3, L'aventure humaine au crible de l'archéologie

[ historique ] [ régression ]

 

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progrès

A Kyoto, l’équipe du Panasonic’s Nanotechnology Research Laboratory élabore une micro-pile "au sucre" qui utilise comme carburant le glucose contenu dans le sang humain (The Engineer . 25/07/03. Sciences et Avenir. Septembre 2003). Celle-ci pourrait alimenter un pacemaker, un implant auditif ou toute autre prothèse nécessitant une alimentation électrique. "Parmi ses autres applications, on peut imaginer des robots nourris au sucre...On pourrait implanter dans le corps humain des robots-soigneurs intelligents micro ou nanométriques... ils interviendraient chirurgicalement ou par diffusion d’un médicament. Une fois leur tâche accomplie, ils n’auraient plus qu’à ressortir par l’un des orifices naturels..."

Sachant que le-risque-zéro-n’existe-pas, voilà qui promet de superbes aléas thérapeutiques, voire épidémiques. Sans compter, "dualité" aidant, la merveilleuse arme de destruction massive que pourraient constituer des robots vampires.
En admettant même la possibilité du risque zéro, le choix d’une médecine high-tech dans une société morbide plutôt qu’une prévention naturelle dans un milieu salubre, qui ne voit que ces nano-machines ne peuvent être que les produits et les agents dans le corps humain d’une machinerie totale, dont nous ne serions plus que des pièces intégrées. L’homme-machine matérialisant ainsi notre machinisme mental.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Aujourd'hui le nanomonde", pages 206-207

[ pharmakos ] [ nanotechnologie ] [ surenchère ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

technique

En un certain sens extérieur, le grand mal social et politique de l’Occident est le machinisme ; c’est la machine qui engendre le plus directement les grands maux dont souffre le monde actuel. La machine se caractérise, grosso modo, par l’utilisation du fer, du feu et de forces invisibles. Rien n’est plus chimérique que de parler de la sage utilisation des machines, de leur asservissement à l’esprit humain, car il est dans la nature du machinisme de réduire les hommes à l’esclavage et de les dévorer en entier, de ne leur laisser rien d’humain, rien de supra-animal, de supra-collectif. Le règne de la machine a suivi celui du fer, ou plutôt, lui a donné son expression la plus sinistre : l’homme, qui a créé la machine, finit par devenir la créature de celle-ci.

Il est encore un autre grand mal, voisin du premier : l’hygiène ; non celle qui est plus ou moins naturelle à l’homme, mais l’hygiène scientifique, agressive et quasiment illimitée. Elle fournit aux machines des légions de victimes, et transforme l’humanité en une nuée de sauterelles.L’homme moderne, voulant échapper à tous les maux, tombe finalement dans tous.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Perspectives spirituelles et faits humains

[ conséquences ] [ lois de l'outil ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

modernité

La vitesse est fonction du moindre effort. On fait le plus rapidement possible les choses ennuyeuses ou pénibles. Voilà pourquoi les machines ont été inventées ; mais, et c'est une des erreurs du monde moderne, les loisirs ainsi conquis, au lieu d'en jouir, nous les avons consacrés à travailler davantage, à surproduire; c'est un des effets de cette humaine, trop humaine loi dont parle Gobineau "qui nous fait toujours perdre d'un côté ce que nous gagnons de l'autre" . Supercherie diabolique de la nature ! Le bruit du moteur est la bosse continue de notre existence et qui dit moteur, machinisme, dit vitesse ; la vitesse engendre la surproduction. Gobineau, que je viens de citer, affirme que les races, comme les hommes, sont inégales devant le créateur; qu'il y a une échelle de valeurs, qui monte du sang noir au sang blanc; que le mélange des sangs est, pour une race supérieure, un véritable suicide. Or, qu'est-ce qui cause ce mélange, sinon la facilité matérielle qu'ont les peuples de se rapprocher, et à quoi se ramènent ces communications qui enserrent la terre dans un réseau de routes, de rails et de fils électriques, sinon en dernière analyse, à la machine, à la vitesse ? Lisez les récits de voyages d'aujourd'hui, ce ne sont plus des voyages mais des raids.(...) Il y a dans l'attrait de la vitesse ce noble désir de faire mieux qui a élevé la race aryenne au-dessus des autres et d'elle-même, mais il y a aussi une excitation terrible qui commence à griser l'humanité, et non seulement les peuples enfants comme les noirs, mais les peuples jusqu'ici immobiles, comme les jaunes. "dans l'Asie moderne, fait remarquer un Japonais, il est courant de croiser un abbé bouddhiste roulant en auto à 90 à l'heure." L'affirmation moderne de la puissance temporelle, ce ne sont plus des territoires, c'est le rail. Ce qu'a si bien compris Mussolini en offrant dernièrement au pape non pas un état, mais un train ! Voyez la congestion des villes, le désert des campagnes. Personne ne supporte plus la solitude, ni le sur-place. Le sur-place nous donne un échauffement dont la vitesse est la purge. Si, comme écrit Buffon, "la vitesse d'un animal n'est que l'effet de sa force employée contre sa pesanteur", il semble que toutes les forces des hommes soient aujourd'hui employées à vaincre ce fardeau. Pourquoi ? C'est un des aspects de cette peur de mourir, erreur matérialiste du monde occidental, par quoi peut-être il périra.

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset, p.85, 86)

[ méfaits du progrès ] [ perte de sens ] [ évolution néfaste ]

 

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