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femme-par-homme

J'avais tellement envie de m'allonger à côté d'elle sur le canapé, de l'entourer de mes bras et de dormir. Pas baiser, comme dans ces films. Même pas faire l'amour. Juste coucher ensemble au sens le plus innocent du terme. Mais je n'avais pas le courage et elle avait un petit ami et j'étais maladroit et elle était magnifique et j'étais désespérément ennuyeux et elle était infiniment fascinante. Je suis donc retourné dans ma chambre et je me suis laissé tomber sur le lit du bas, me disant que si les gens étaient la pluie, j'étais bruine et elle ouragan. 

Auteur: Green John

Info: Looking for Alaska

[ amoureux transi ] [ dissymétrie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étrange

J'ai déjà eu l'occasion de mentionner la nouvelle d'Edgar Allen Poe intitulée L'ange du bizarre, où il est question d'un maladroit dans l'art de la sarbacane qui se transperce accidentellement la trachée en aspirant au lieu de souffler.
L'admirable poète, doublé de l'inventeur du roman policier, attire notre attention sur le fait que le bizarre se distingue de la simple anomalie par la complexité invisible qui le sous-tend. L'anomalie n'est parfois rien d'autre en effet qu'une incompatibilité très localisée entre deux logiques globales, alors que le bizarre a lui nécessairement toute une histoire, d'une grande densité psychologique le plus souvent.

Auteur: Jorion Paul

Info:

[ apparence ] [ profondeur ] [ conflit ] [ cause ]

 

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comédie

- Salut, dit-elle dans le vide. Oui, j’arrive tout de suite. Elle fit un sourire d’excuse qui voulait dire: "Vous avez vu, je suis super occupée; là, il faut vraiment que j’y aille." Puis, elle le salua de la main, tourna les talons et commença à s’éloigner tout en poursuivant sa conversation téléphonique imaginaire pour s’épargner des adieux maladroits. C’est alors que son téléphone sonna. Aïe! Elle se tourna à demi, risquant un regard en direction du bel inconnu à la moto; sourcils arqués, il l’examinait d’un air amusé. - Je crois que vous avez un appel. Un vrai, cette fois.

Auteur: Shalvis Jill

Info: Lucky Harbor, tome 1 : Irrésistible

[ honte ] [ rateau ] [ femmes-hommes ]

 

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défaut de simplicité

L'idée que l'interdépendance de la nature est complexe et très détaillée n'est que le résultat de sa traduction dans les unités linéaires de la pensée. Malgré sa rigueur et malgré ses succès initiaux, c'est un mode d'intelligence extrêmement maladroit. Comme si on abordait une tâche aussi compliquée que boire de l'eau avec une fourchette plutôt qu'avec un verre. La complexité de la nature n'est donc pas innée, mais une conséquence des instruments utilisés pour la manipuler. Il n'y a rien de complexe à marcher, respirer et faire circuler son sang. Les organismes vivants ont développé ces fonctions sans y penser du tout.

Auteur: Watts Alan Wilson

Info: Nature, Man, and Woman. Part I, Chapter 2 (p. 62) Vintage Books. New York, New York, USA. 1970

[ complexification des approches ] [ à notre insu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

allumeuse

Céline à toujours aimé ça, reine de la fête, adulée des garçons – toutes bandes confondues. Même quand elle était plus jeune, il y avait des coins d’ombre où se laisser glisser contre le corps d’un petit ami, jouer à ne pas aller plus loin mais s’arrêter tout au bord. Eux rêvaient de ses doigts aux ongles roses sur leur petit
pénis dressé ; elle serrait amoureusement de grosses peluches gagnées à la carabine en espérant des mots d’amour. Et s’il fallait se laisser tâter maladroitement les seins pour obtenir de pauvres Je t’aime balbutiants et autres dérivés sans imagination, elle était prête.

Auteur: Brunet Marion

Info: L'été circulaire, Page 14, Albin Michel, 2018

[ femmes-par-femmes ] [ aguicheuse ]

 

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saison

L'horizon qui commençait à s'éclairer à l'est était celui de juillet, car juin s'en était allé dans la nuit. Juillet est de cuivre alors que juin est d'or, il est de plomb alors que juin est d'argent. Les feuilles de juillet sont lourdes et grasses et drues. Le chant des oiseaux de juillet est un refrain bruyant mais sans passion, car les nids sont vides et les petits aux formes rebondies sautillent maladroitement. Les fruits poussent mais ils sont sans douceur et sans couleur, le maïs n'est qu'un paquet vert et mou avec un ponton jaune. Les courges portent encore les couronnes ombilicales des fleurs desséchées.

Auteur: Steinbeck John

Info: L'Hiver de notre Déplaisir

[ été ] [ végétaux ]

 

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éducation

...l'orthographe, bien sûr, les lauriers du pauvre, l'orthographe irréprochable, pas une erreur. La police de l'écrit. Etre agréable à celui qui vous lit. Ne pas laisser trahir, sauf justement peut-être dans cette obsession-là, de la perfection, dans cet excessif respect de l'autorité d'en face, sinon ne pas laisser trahir l'origine populaire, et la pauvreté, la misère, non, ne pas mettre mal à l'aise celui qui vous lira. Désagréable, une lettre bourrée de fautes. Les fautes, des péchés contre les beaux mythes égalitaires. Très embarrassant, une lettre maladroite, on prend pitié, on a envie de dire non, ça y est, c'est fini, on ne voit plus que cela, les fautes, et l'on oublie tout le reste, le fond, l'idée.

Auteur: Filippetti Aurélie

Info: Les Derniers Jours de la classe ouvrière, Editions Stock 2003, p.74

[ présentation ]

 

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hommes-par-femme

Ma mère relisait Anna Karénine. Selon elle, le roman prétendait qu'il existe deux types d'hommes : ceux qui aiment les femmes (Vronsky, Oblonski) et ceux qui ne les aiment pas vraiment (Lévine). Avec Vronski, Anna s'était sentie d'abord flattée par ce séducteur, mais comme il ne l'aimait pas elle spécialement, elle n'avait eu d'autre issue que de se tuer. A l'inverse, Lévine était maladroit, rasoir et pour le moins pénible, lui qui semblait s'intéressait davantage à l'agriculture qu'à Kitty, mais il était cependant un conjoint plus fiable, lui qui au fond de son coeur n'aimait guère les femmes. Anna avait donc fait le mauvais choix et Kitty, le bon. Voilà, selon ma mère, de quoi parlait Anna Karénine.

Auteur: Batuman Elif

Info: L'Idiote

[ personnages littéraires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

eau

Il pleuvait ici d'une autre façon qu'à Bergen. Dans le Vestland, la pluie se présente sous la forme d'une engueulade démesurée ou de douces caresses sur la peau, d'une douche d'abondance venue d'endroits paradisiaques, quelque part au-dessus des nuages. Ici, elle entaillait la peau comme des lames de rasoir usées, elle dessinait des lignes gelées sur votre visage et vous picotait comme après une attaque aux gaz lacrymogènes. Il y avait quelque chose de maladroit et de franchement grossier dans la façon dont il pleuvait à Oslo : on aurait pu croire que les dieux de la météo, se refusant à admettre qu'ils laissaient aussi de temps à autre tomber quelques gouttes sur la capitale, ne le faisaient donc que de façon précipitée et brutale.

Auteur: Staalesen Gunnar

Info: Les chiens enterrés ne mordent pas : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien

[ littérature ]

 

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formation

Nous devons tous apprendre à regarder, à la fois comme l’enfant, dont le regard n’est arrêté ni par nos découpages du visible ni par notre façon maladroite de distinguer le visible et l’invisible, et comme l’adulte, avec son appréciation de ce qui est en jeu dans la vie. On découvre alors que, si le monde change sous notre regard, se révèle et s’approfondit surtout, il nous regarde aussi, et nous change. On dirait qu’il est de tout le temps évident que le regard n’est pas simplement le moyen de constater ce qui se trouve devant les yeux, et que les diverses langues portent le signe d’une intuition plus profonde. Regarder en français, c’est garder quelque chose, veiller sur lui, le protéger, l’accueillir dans la mémoire et dans l’être.

Auteur: Edwards Michael

Info: De l'émerveillement

[ déférence ] [ ouverture ] [ réalité ] [ miroir ] [ réel reflet ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin