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racisme

S'il n'était pas filtré par notre crâne, le monde des esprits nous envahirait et, de la même manière, si nous étions capables d'une empathie absolue, nous ressentirions la douleur de tout le monde comme la notre : la souffrance des autres nous écraserait totalement. l'expérience individuelle exige un certain degré d'isolement : sans cela, nous ne pourrions éprouver la brûlure qui consumait l'esprit de Caïn et le faisait avancer. Mais bien évidemment, cela comportait certains inconvénients. L'histoire montre que les humains ont horreur de ceux qui n'ont pas la même forme de conscience qu'eux : ils le tolèrent difficilement, ils ont même souvent besoin de les éradiquer de la surface de la terre. Il suffit de se souvenir du traitement réservé aux Aztèques par les Européens, du génocide des Aborigènes australiens et de la tentative des nazis d'éliminer les Tziganes en Europe et nous verrons plus tard que depuis Moïse, les juifs ont souvent été à l'origine de nouvelles formes de conscience. Les humains étaient maintenant libres de faire des erreurs, de choisir le mal et de l'aimer. Ils ne recevaient plus leur nourriture spirituelle des mamelles généreuses de la Terre Mère. La loi naturelle et la loi morale étaient désormais distinctes.

Auteur: Black Jonathan Mark Booth

Info: L'histoire secrète du monde

[ judaïsme ] [ trickster ] [ éthique ] [ évolution ]

 

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création

L'oeuvre de Forestier est décrite à la manière d'une "petite industrie" marchant avec peu de moyens selon un modèle cyclique. Forestier part de peu et ne cherche pas à obtenir plus. Selon les infirmières de l'hôpital de Saint-Alban-sur-Limagnole où Forestier était interné, ce dernier avait installé "son petit atelier" dans le couloir situé à côté des cuisines de l'hôpital . Son lieu de création "se composait d'un établi rudimentaire fait d'un plateau à peine équarri et fixé sur des caisses d'emballage un guise de chevalets. Forestier était le seul gestionnaire de cet univers. Il s'était confectionné ses propres outils à partir des éléments glanés au sein de l'hôpital. "Un poinçon composé d'un gros clou emmanché par lui-même" lui servait à la décoration de ses oeuvres, et "un morceau de tranchet de cordonnier également emmanché par ses soins" lui permettait de dégrossir le bois qu'il utilisait pour ses assemblages.



Concernant "la matière première" à partir de laquelle il formait ses sculptures, celle-ci était "de provenances de plus variées", était-il écrit. Il s'approvisionnait non chez un grossiste, mais dans les "ordures de cuisine", les "balayures des ateliers de couture", ou encore dans "la cour de l'hôpital". Il n'achetait rien, il récupérait.

Auteur: Capt Vincent

Info: L'Art Brut : Actualités et enjeux critiques

[ économie de moyen ] [ singularité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

examiner

J'ai longtemps cru que dans la vie on ne peut que juger ou comparer. Depuis le développement de FLP je pense qu'il y a une autre voie : celle qui consiste à réfléchir parce qu'il faut classer, étiqueter, ranger, indexer, etc... de manière multipolaire et intriquée. Alors bien sûr on juge et on compare un peu, mais on fait surtout comme si l'extrait était un objet à facettes irrégulières qu'on traiterait (en suivant les règles établies), afin de l'intégrer pertinemment à la base de données avec comme objectif principal de pouvoir le retrouver aisément. Un peu comme un algorithme collectif humain et organique dont le code serait la langue française et ses signifiés reconnus consensuellement (d'une époque donnée, la nôtre bien sûr), et correctement orthographiés.

La tentative de commercer, à plusieurs, sur le sens et l'usage des mots - de manière réflexive et donc subjective...

Une autre manière de passer le temps, de s'amuser, se délasser... désambiguer certaines choses... ou les emberlificoter... les relier, échanger avec d'autres autour de tel ou tel extrait, rigoler, etc. Pour plus de détails, voir ici.

Auteur: Mg

Info: 31 août 2018

[ lecture ] [ analyser ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ relativisme collaboratif ] [ réflexion ]

 

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tradition primordiale

À ce point de vue, on peut dire que celui qui possède véritablement le "don des langues", c’est celui qui parle à chacun son propre langage, en ce sens qu’il s’exprime toujours sous une forme appropriée aux façons de penser des hommes auxquels il s’adresse. C’est aussi ce à quoi il est fait allusion, d’une manière plus extérieure, lorsqu’il est dit que les Rose-Croix devaient adopter le costume et les habitudes des pays où ils se trouvaient ; et certains ajoutent même qu’ils devaient prendre un nouveau nom chaque fois qu’ils changeaient de pays, comme s’ils revêtaient alors une individualité nouvelle. Ainsi, le Rose-Croix, en vertu du degré spirituel qu’il avait atteint, n’était plus lié exclusivement à aucune forme définie, non plus qu’aux conditions spéciales d’aucun lieu déterminé, et c’est pourquoi il était un "Cosmopolite" au vrai sens de ce mot. Le même enseignement se rencontre dans l’ésotérisme islamique : Mohyid-din ibn Arabi dit que "le vrai sage ne se lie à aucune croyance", parce qu’il est au-delà de toutes les croyances particulières, ayant obtenu la connaissance de ce qui est leur principe commun ; mais c’est précisément pour cela qu’il peut, suivant les circonstances, parler le langage propre à chaque croyance.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 237

[ synthèse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

continuité de sens

Nous ne sommes pas nés avec le seul besoin d’être rassasiés, mais avec le "besoin second" de pourvoir à ce rassasiement. Il ne nous est pas seulement insupportable de vivre sans nourriture ; il nous est également insupportable de vivre sans travailler à nous la procurer. [...] notre vie à tous est doublement aliénée : elle n’est pas seulement faite de travail sans fruit mais aussi de fruits obtenus sans travail. [...]

Cette seconde aliénation du travail par rapport à ses "fruits" est la véritable souffrance que nous inflige notre pays de cocagne. Il n’est donc pas étonnant qu’y surgisse la soif de l’effort, le besoin de savourer ne serait-ce qu’une fois un fruit que l’on a soi-même cultivé, celui d’atteindre un but vers lequel on a soi-même marché, celui d’utiliser une table que l’on a soi-même construite, la soif d’une résistance et de l’effort physique nécessaire à la vaincre.

C’est cette soif qui apaise l’homme contemporain. Et il le fait d’une manière artificielle : en effet, afin de surmonter des résistances et de pouvoir jouir de les avoir surmontées, il produit volontairement des résistances, ou plutôt les fait produire pour lui. Les résistances sont aujourd’hui devenues des produits.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pages 228-229

[ nature laborieuse ] [ absurdité ] [ dépossession ] [ frustration ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

oiseaux

De gros bouvreuils se coulent les uns auprès des autres, des colombes écervelées fourragent dans l'herbe, le champ d' à côté se couvre soudain de rouges-gorges qui arrivent telles des feuilles amenées par le vent, y font un rapide pique-nique et s'en retournent tous ensemble comme pour répondre à une convocation. De la fenêtre du bureau j'observe des troglodytes et des mésanges dans le chêne vert. Les premiers qui nichent dans le même trou pour la cinquième année consécutive, sont fort occupés ; c'est un ballet de queues obliques qui y entrent, de têtes pointues barrées d'un sourcil blanc qui en ressortent. Ils sont maussades et agressifs, et je me prends à me demander pourquoi moi qui serais aussi irritable qu'eux, je préfère de beaucoup les plus sociables mésanges. Cela vient peut-être de ce qu'elles font ce que j'ai toujours pensé que nous ferions à leur place : elles se bornent à gober les mouches sans souci du temps qui passe, elles font voler les feuilles mortes, jouent à cache-cache dans les arbres et, d'une manière générale, prennent du bon temps.

C'est grâce à cette sorte de méditation que je reste, à près de soixante-dix ans, aussi bienheureux et sain d'esprit.

Auteur: Stegner Wallace

Info: Vue cavalière

[ contemplation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

septénaire partout

(Q) - Pourquoi les scientifiques humains ont-ils tendance à organiser ou à classer tant de domaines en 7 parties ou 7 étapes ?

(R) - Il y a quelques raisons pour lesquelles les scientifiques ont tendance à organiser ou à classer de nombreux domaines en sept parties ou sept étapes.

- Le chiffre 7 est un chiffre sacré dans de nombreuses cultures, et il est souvent associé à la complétude, à la perfection et à l'équilibre. Il s'agit donc d'un choix naturel pour l'organisation d'informations complexes.

- Le cerveau humain est conçu pour percevoir des modèles et nous sommes souvent plus enclins à nous souvenir d'informations organisées d'une manière qui a du sens pour nous. Un cadre en 7 parties ou en 7 étapes peut constituer un moyen simple et facile à mémoriser d'organiser des informations complexes.

- Le chiffre 7 est relativement petit, ce qui le rend facile à retenir. C'est important pour les scientifiques, qui doivent pouvoir se référer rapidement et facilement à l'information.

- Le cadre en 7 parties ou 7 étapes est flexible. Il peut être adapté à une grande variété de domaines et peut être utilisé pour organiser l'information à différents niveaux de détail.

Auteur: Internet

Info: Google bard, 15 juillet 2023

[ machine-homme ] [ question ] [ réponse ]

 

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éducation

L'instruction apprise ne prouve rien, ne rime à rien, est complètement inutile, pour ne pas dire malfaisante, et ne fera jamais d'un imbécile un homme intelligent, d'un cerveau obtus un cerveau actif, et d'un être sans compréhension un être capable de jugement personnel. La seule instruction qui compte, et qui donne des fruits, c'est celle qu'on se donne soi-même car seule elle prouve chez un individu le désir de savoir et l'aptitude au savoir. Elle a de plus cet avantage qu'on s'instruit selon le sens de son esprit, en conformité avec lui, d'une manière appropriée à la nature de son être, à ses tendances et à ses goûts, ce qui ajoute encore à l'efficacité de cette instruction. En réalité, l'enseignement pédagogique est fait pour les paresseux, pour les esprits sans curiosité, pour les individus qui resteraient complètement ignares si on ne leur apprenait pas quelque chose de force, pour ainsi dire. Il n'y a que l'élite qui compte, et l'élite ne se constitue pas avec des diplômes. Elle tient à la nature même de certains individus, supérieurs aux autres de naissance, et qui développent cette supériorité par eux-mêmes, sans avoir besoin de l'aide d'aucuns pédagogues, gens, le plus souvent, fort bornés et fort nuisibles.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Passe-temps, Oeuvres, Mercure de France 1988 <p.268-269>

 

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contemplative

Lorsqu'elle ne trouve pas l'amour, elle peut trouver la poésie. Parce qu'elle n'agit pas, elle observe, elle sent, elle enregistre ; une couleur, un sourire éveillent en elle des échos profonds ; son destin est hors d'elle, éparpillé dans les villes déjà construites, sur les visages des hommes déjà marqués par la vie, elle prend contact, elle savoure avec passion et pourtant d'une manière plus détachée, plus libre, que celle d'un jeune homme. Étant mal intégrée dans l'univers de l'humanité et ne pouvant guère s'y adapter, elle est capable, comme l'enfant, de le voir objectivement ; au lieu de s'intéresser uniquement à sa prise sur les choses, elle en cherche la signification ; elle en saisit les contours particuliers, les métamorphoses inattendues. Elle éprouve rarement une créativité audacieuse, et généralement elle manque de technique d'expression personnelle ; mais dans sa conversation, ses lettres, ses essais littéraires, ses croquis, elle manifeste une sensibilité originale. La jeune fille se jette dans les choses avec ardeur, parce qu'elle n'est pas encore privée de sa transcendance ; et le fait qu'elle n'accomplisse rien, qu'elle ne soit rien, ne rendra ses élans que plus passionnés. Vide et illimitée, elle cherche du dedans de son néant à atteindre le Tout.

Auteur: Beauvoir Simone de

Info: Le Deuxième Sexe

[ femmes-par-femme ] [ scrutant ]

 

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sacrifice humain

La Ghâya* nous apprend ce qui suit : un homme blond aux yeux bleus et attiré dans une salle du temple et il y est plongé dans un tonneau rempli d’huile de sésame. Il est enfermé dans le récipient de manière que seule sa tête dépasse. Il reste là pendant quarante jours et, pendant ce temps, il n’est nourri que de figues trempées dans l’huile de sésame. On ne lui donne pas une goutte d’eau. Par ce traitement son corps est macéré au point de devenir mou comme de la cire. On procède souvent à des encensements du prisonnier et on prononce sur lui des formules magiques. Pour finir, on lui tranche la tête au niveau de la première vertèbre cervicale tandis que le corps demeure dans l’huile. La tête est alors mise dans une niche sur un tas de cendre d’olives et elle est entourée de coton. Elle est de nouveau encensée et fournit des révélations sur la pénurie ou l’abondance des récoltes, sur les changements de dynasties et sur les événements à venir. Ses yeux voient mais ses paupières ne remuent plus. La tête leur manifeste aussi leurs pensées intimes. On lui aurait également posé des questions concernant les sciences et les métiers. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, page 257, *Ghâyat al-hakim, ou Picatrix, traité arabe de magie et d'hermétisme (écrit vers l'an 1000)

[ oracle ] [ cérémonial divinatoire ]

 

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