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commerce

Qui déprise veut acheter.

Auteur: Proverbe italien

Info: Les proverbes de l'Italie 1956

[ déprécier ] [ marchandage ]

 

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psychologie

Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation ... Les 5 étapes du réveil.

Auteur: Internet

Info:

[ mécanisme ]

 

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nourriture

N'oubliez jamais qu'en fin de marché on peut faire des affaires et marchander. Les primeurs, en général, n'ont aucun intérêt à conserver les légumes en réserve.

Auteur: Coffe Jean-Pierre

Info: Arrêtons de manger de la merde

[ marchandage ] [ économie ]

 

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marchandage

La vieille dame leur en offrit neuf cents dollars. Mille cinq cents, contra Hanson. Neuf cents, répéta la vieille. Mille deux, dit Hanson. Neuf cents, dit la vieille. Mille, dit Hanson.
Neuf cents, dit la vieille.

Auteur: Cooper Tom

Info: Les maraudeurs

[ inflexible ]

 

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afrique

Un indescriptible brouhaha de klaxons, de chuchotements, de palabres et de cris. Des murmures sur des ragots de putsch, des angoisses susurrées au sujet de sorcellerie, des morts pleurés, des discussions bruyantes sur des policiers corrompus et des footballeurs qui avaient échoué, des marchandages pour des cigarettes, des tongs, des cacahuètes et les sons de kwasa kwasa et de Ndombolo, une sorte de rumba congolaise. Un méli-mélo de syllabes françaises, de lingala, de kikongo, de caquètements de poule, qui couraient partout sur la chaussée, des cris d'enfant et les marteaux des ouvriers.

Auteur: Kuschnarowa Anna

Info: Kinshasa Dreams

[ mégapole ]

 

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aide-mémoire

Tout objet acheté à l'étranger est une réserve de mémoire. Le Christ baroque posé au mur m'empêche d'oublier l'instant passé avec des amis dans une boutique poussiéreuse de Caracas, l'ange polychrome légèrement détérioré me rappelle la dame qui, à Santiago, me disait "J'aime sa blessure à le tempe" et la statue du petit moine qui régit sur le bureau me console d'un marchandage malheureux dans une foire japonaise. Ces pans de vie comment les aurais-je préservés sans de pareilles aides ? Les objets conservés sont de véritables repères d'orientation dans un passé qui sans cela risquerait de se défaire. Ils le sauvegardent encore. Il y a là du proustianisme délibéré.

Auteur: Banu Georges

Info: L'Oubli, p. 70

[ pont avec la réalité ] [ bibelots ] [ voyages ] [ signes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nostalgie

Retournée, mise en place et contemplée enfin sans blasphèmes ni marchandage, cette toile (Un village breton sous la neige) devenait un paysage breton, village d'hiver sous la neige : quelques maisons de chaume épaulent la ligne d'horizon et se pressent autour du clocher juste central. A gauche, une falaise violette tombe vers un ciel de crépuscule. A droite filent des arbres maigres. Tout le sol est fait de neige, ruisselant de lumières fondues, magnifique pelage bleu et rose, fourrure sur le sol froid. C'est donc cela que le Peintre, en mourant, recréait avec nostalgie ? Sous les soleils de tous les jours, le suscitateur des dieux chauds voyait un Village breton sous la neige ! Cette toile, je l'ai gardée. Le don même en serait injurieux, Gauguin mourut en la peignant, c'est un legs. Seule de tant d'autres, elle se signe de l'absence du nom.

Auteur: Segalen Victor

Info: Dans "Premiers écrits sur l'art (Gauguin, Moreau, Sculpture)"

[ compensation ] [ oeuvre oubliée ] [ art pictural ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

handicap

V-A : Perdre la vue est un deuil et vous avez vraiment vécu , je crois, de ce côté, les différentes étapes du deuil ; déni, refus, marchandage et enfin, acceptation. Cela vous a pris du temps. Vous souvenez-vous de quand vous avez enfin lâché de ce côté et ce que cela a changé, dans le voyage et en vous ?

J-P B : Le schéma proposant différentes étapes à franchir pour faire son deuil d’une perte importante s’est révélé exact me concernant, mais naturellement, dans la réalité, les choses sont plus emmêlées, elles se chevauchent, il y a de nombreux retours en arrière… Le premier vrai déclic a eu lieu lorsque j’avais 18 ans. J’étais en vadrouille, assis au bord du Rhône, et d’un seul coup, l’évidence d’être une conscience installée dans l’instant m’a habité avec une force incroyable qui ne pouvait rien être d’autre que juste ! Comme si, avant, je ne m’étais perçu que comme une image, une apparence : aveugle, handicapé. Là, d’un coup, on trempait cette image dans un bain de confiance (un simple moment de vie) et à force de tous ces trempages, le cadre figé (l’identification à un aveugle, perçu de l’extérieur) disparaissait et le vrai moi se révélait peu à peu. Tout ceci a été très long. Cesser d’avoir honte de demander aux autres par exemple. Tant que l’on n’accepte pas ce que l’on est, on vit dans le regard de l’autre et un rien vous blesse, un rien vous humilie. J’ai bien avancé de ce côté, heureusement. Je suis désormais un thermomètre plongé dans le trou du cul du monde : quand on ne répond pas à ma demande, c’est simplement que je suis quelque part où le monde n’entend pas les gens et donc ne se porte pas bien. Je ne me vis plus comme un handicapé, mais comme quelqu’un de différent, de complémentaire, ce qui est la réalité. Quand dans la vie vous échoie un handicap, cela ressemble beaucoup à une grosse m… mais ce n’en est pas une. C’est un bouquet que la vie vous offre pour grandir, un accélérateur de particules. Et mon ami Philippe Pozzo di Borgo que vous connaissez bien pour avoir inspiré le film "Intouchables" est parfaitement de mon avis. La différence, c’est que nous, on est quasi obligés de se transformer pour trouver la paix, alors que les gens dits "normaux" subissent moins de pression et souvent, malheureusement, n’essaient même pas de changer.

Auteur: Brouillaud Jean-Pierre

Info: http://www.voyageons-autrement.com/jean-pierre-brouillaud-l-illusion-du-handicap. Interview de Jerome Bourgine

[ initiatique ] [ non-voyant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sexe

La serviette-éponge tomba de ses reins. Marc commença de se raser avec la lame enveloppée d’un côté dans du papier journal. Il me vit dans le miroir.

-Ne regarde pas ! dit Marc.

[…] Je regardai. J’espérais que je le ranimerais et que je l’intéresserais à distance ; j’espérais que Marc me dirait : "Je ne pars plus, viens." Je le regardai longtemps, je réchauffai sans le toucher le petit tombé du nid. Je levai les yeux. Nos regards se croisèrent encore dans le miroir. Marc voyait ce que je faisais avec mes yeux. Il s’éclaircit la voix, il faillit se couper. Je baissais toujours les yeux. Je le ranimai, je le réchauffai, je le flattai encore plus bas. Marc jeta se lame de rasoir sur la tablette de verre. Il saisit mes poignets :

-Non, Thérèse, non ! Avec ton régime nous serons cinglés avant six mois.

-Nous serons cinglés, dis-je sans lever les yeux.

Je sentis que Marc aussi baissait les yeux et se regardait. Il serra les poings, il reprit sa lame de rasoir sur la tablette.

-Nus à dix heures du matin dans ce trou, dit Marc.

Je regardai : il se rasait et il regardait dans le miroir si je baissais les yeux pour voir plus bas. Je vins dans son dos, je lui frôlai lentement les hanches. Il ne me repoussa pas.

Nos regards se croisaient toujours dans le miroir, nos yeux brillaient. La main de Marc trembla, la lame de rasoir tomba dans l’évier. Je la pris, je l’essuyai et la rendis à Marc. Il haussa les épaules, il s’approcha du miroir. Je revins derrière lui, je l’enlaçai. Ma main suivit le chemin rêvé depuis le transparent de cheveux argent jusqu’à l’aine.

-Je te le donne, je te le donne ! dit Marc avec désespoir.

Le bouton d’iris que j’enfermais dans ma main avait une douceur d’apôtre.

La main de Marc trembla plus fort. Il cessa de se raser.

-Il n’y a pas que cela au monde, dit Marc.

Je le serrais, je le fortifiais, mon âme remerciait, les murs ruisselaient. Marc lança la lame dans l’évier, il enleva ma main avec des doigts contractés.

Je le suivis dans la chambre.

Il se jeta à plat ventre sur le lit, il serra l’oreiller dans ses bras.

Il souffre : j’ai la paix. Il souffre : je vais et je viens dans la chambre. Il souffre : je ne suis plus la vague qui se brise contre le rocher. 

Auteur: Leduc Violette

Info: Dans "Ravages", éd. Gallimard, Paris, 1955, pages 334-335

[ marchandage ] [ consentement forcé ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson