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haïku

En ce monde
Nous marchons sur le toit de l'enfer
Et nous regardons les fleurs.

Auteur: Issa Kobayashi

Info:

[ optimisme ]

 

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rapports humains

Nous marchons tous
sur la même route

Mais personne ne connaît
le chemin de l'autre.

Auteur: Koltz Anise

Info: Somnambule du jour : Poèmes choisis

[ limitation ] [ poème ]

 

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automobile

La nature humaine est ce qui nous fait haïr les piétons quand nous conduisons et les conducteurs quand nous marchons.

Auteur: Oren Arnold

Info:

 

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existence

Nous n’avons pas à nous accrocher artificiellement à la vie ou à la mort. Nous marchons simplement en direction des portes qui s’ouvrent toutes seules.

Auteur: DeLillo Don

Info: Bruit de fond

[ naissance ] [ mort ]

 

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unicité

Lorsque nous prenons conscience que le sol sur lequel nous marchons n'est pas que la terre, que les arbres et les animaux ne sont pas juste bons à être consommés, alors nous pouvons commencer à accepter que nous sommes des esprits vibrant à l'unisson avec tous les autres esprits autour de nous.

Auteur: Sobonfu Somé

Info: in Sagesse d'Afrique : Paysages et pensées de Nassera Zaïd

 

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perdu

[...] bientôt il ne restera du monde que quelques mécanismes horlogers qui se dévideront jusqu'au silence. Alors effectivement la terre sera morte. Il n'y aura plus que le bruit des eaux, du vent, mais pour aucune oreille. Et je me dis que déjà nous en sommes là et que nous tous qui parlons, marchons, nous n'avons pas plus d'épaisseur que des images... des images, c'est cela avec lesquelles se distraient les dieux...

Auteur: Faraggi C.

Info: Le maître d'heure, p.127, Folio n° 990

 

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mirages

Cette position entre le savoir et l’ignorance, cette pénombre mystique, le mélange de vérité et de fausseté, le point où l’une et l’autre se rencontrent, personne n’en sait rien. Nous marchons au milieu d’un rêve, à demi assoupis, à demi éveillés, passant toute notre vie dans une brume ; tel est le sort de chacun de nous. Tel est le sort de tout savoir qui vient des sens. Tel est le sort de toute philosophie, de toute science tant vantée, de tout le savoir humain dont nous sommes si fiers. C’est l’univers.

Auteur: Vivekânanda Swâmi

Info: Dans "Jnâna-Yoga", page 78

[ humilité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fonctionnaire

Et d’abord, j’y vis M. le Percepteur lui-même. Il est bien sûr qu’il était pourvu de la quantité nécessaire de cheveux, de dents, de doigts, dont il se servait dans le privé à la façon de tout le monde. Une fois derrière son pupitre, il devenait une machine. Sa femme elle-même se fût présentée, qu’elle eût été, je crois, comme les autres : un contribuable. Ces contribuables se partageaient en deux classes : les uns qui réglaient leur compte et c’était bien ; les autres qui se faisaient tirer l’oreille et c’était mal. Il connaissait pourtant quelques êtres d’exception, non contribuables, qu’il dénommait : les Contrôleurs. Vis-à-vis des contrôleurs, il était un peu pleutre. Il nous répétait :  
- Ils m’en veulent et cherchent à me casser. Je compte sur vous, mes amis, évitons les erreurs : nous marchons la main dans la main.
Cela me faisait sourire. Je ne me voyais pas du tout marcher main dans la main de ce bonhomme.

Auteur: Baillon André

Info: Le perce-oreille du Luxembourg

[ larbin ] [ fisc ]

 

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esquive

et que ce soit à
l’usine ou dans
la débine
je n’ai jamais pu éviter
les rejetés. ils me sont tombés
droit dessus et se sont attachés
à moi. et ils
le font encore.
tenez, dans le voisinage
il y en a encore un
qui vient de me mettre le grappin.
il pousse devant lui
un caddy
rempli d’un monceau de saloperies :
cannes brisées, lacets de chaussures,
emballages de pommes chips,
cartons de lait, journaux, porte-plumes…
"hé, buddy, comment keukchava ?"
je m’arrête et on cause
un moment.
puis je lui dis au revoir
mais une fois de plus
il me cavale après
et nous marchons dépassant
bars
et hôtels de rendez-vous…
"tiens-moi informé,
buddy, tiens-moi informé,
je veux savoir ce qui
se prépare."
c’est mon tout dernier.
je ne l’avais jamais vu
parler à qui que ce soit
avant.
le caddy cliquette
un peu
derrière moi
puis quelque chose
en tombe.
il s’arrête pour
le ramasser.
et tandis qu’il se penche je
fonce vers
l’entrée de
cet hôtel vert au
coin de la rue
traverse le hall
à toute vitesse et
en ressors par l’escalier
de service et
je tombe sur un chat
en train de chier
avec un bonheur absolu,
et il me grimace
un sourire.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", pageses 159-161, "le fou m'a toujours aimé"

[ mec collant ] [ marginal ] [ clodo ] [ clochard ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson