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psychiatre

Médecin à l’Infirmerie spéciale du Dépôt, Clérambault était un artiste, un esthète, mais aussi un homme qui certainement souffrait beaucoup d’isolement et de marginalisation, du fait que, s’il s’intéressait aux malades psychiatriques, il était lui-même atteint de maniérisme, du désir de se travestir, de choses qui, quand elles sont énormes, font des psychoses.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Le féminin", éditions Gallimard, 1998, page 297

[ portrait ] [ indice biographique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

L’ "inutilité" des animaux familiers et le chômage doré qui va de pair avec leur statut entraînent un double corollaire dans la société française contemporaine.

Premier corollaire : les animaux de ferme, animaux "utilitaires" ou "de rente", c’est-à-dire dont l’élevage a pour but les services, les produits ou les revenus que l’on en tire, ont été exclus de la fonction d’animal de compagnie. De fait, les appartements parisiens et les pavillons de banlieue abritent plus de rongeurs, de reptiles et d’arthropodes que de poules ou de canards - bref, de tout plutôt que ces vulgaires et ancillaires créatures de basse-cour !

Second corollaire de l’ "inutilité" des animaux de compagnie : la marginalisation, la péjoration, voire la maltraitance, dans une indifférence quasi générale, des animaux "utilitaires".

Auteur: Digard Jean-pierre

Info: Les Français et leurs animaux : Ethnologie d'un phénomène de société

[ matérialisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

parents

J’ai été élevée dans une ascèse qui aurait pu être qualifiée de luthérienne si mes parents n’avaient été de fervents catholiques. Par conviction pour mon père, qui allait s’engager pour le séminaire au moment où il rencontra ma mère, et par obligation pour cette dernière, que la religion avait à vrai dire toujours emmerdée mais dont elle ne questionnait pas le bien-fondé des prescrits. Elle était catholique parce que c’était ce qu’on était à son époque, dans un milieu qui ne tolérait aucune excentricité. Là-bas, mettre une veste en cuir témoignait déjà d’un douteux processus de marginalisation : ma mère portait des cols Claudine.
À la fin des années soixante-dix, ils se marièrent, achetèrent une maison, se mirent en ménage, eurent des enfants, et se prirent ensuite à espérer que ceux-ci deviennent aussi conventionnels qu’eux, car enfin les conventions n’existaient pas pour rien. Ma mère était une grande femme sèche comme une merluche, noueuse comme un saule, née fâchée, comme en attestait la ride profonde entre ses sourcils. Mon père, de son côté, rasait les murs tel un moine capucin et ne parlait pour ainsi dire jamais, sauf pour donner l’heure à ma mère qui persistait à ne pas porter de montre pour entretenir sa dépendance à son époux. À la maison, nous vivions à moitié dans le noir car c’était ainsi que l’intimait notre culture domestique, tenant d’une certaine esthétique de la prostration et parce que l’électricité coûtait cher. Ma sœur et moi ne manquions de rien, sauf du superflu.

Auteur: Myriam Leroy

Info: Ariane

[ couple ] [ famille ] [ artificiel ] [ convenu ] [ coincés ] [ tradition ]

 

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