Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 166
Temps de recherche: 0.0552s

envie

L'avarice est la mère de tous les crimes. C'est l'or qui conduit et qui égare les hommes. Funeste métal ! Que tu es un guide infidèle ! Toi seul causes notre perte ; par toi seul tout est renversé. Plût aux dieux que tu ne fusses pas devenu pour nous un mal nécessaire ! C'est à toi que nous devons les combats, les rapines, les massacres : par toi, les pères ne trouvent que de la haine dans le coeur de leurs enfants; par toi, les frères deviennent les ennemis de leurs frères.

Auteur: Phocylide de Milet

Info: Sentences [26], trad. Levesque, p.506, in Moralistes Anciens, Paris, 1840

[ motivation ]

 

Commentaires: 0

philosophie

Orwell n'a jamais vu de contradiction entre le socialisme par en bas, égalitaire et démocratique pour lequel il se battait, et la "mentalité libérale". Bien au contraire, au coeur de sa pensée politique il y a l'idée que, s'il n'assume pas l'héritage libéral, le socialisme devient le pire obstacle à toute politique d'émancipation. L'histoire du XXe siècle ne lui donne pas tort : toutes les tentatives de réaliser le socialisme en méprisant la "mentalité libérale" en la combattant ont débouché sur des formes de domination inédites, sur l'inégalité, l'asservissement et les massacres de masse.

Auteur: Rosat Jean-Jacques

Info: Préface de Orwell ou le pouvoir de la vérité de James Conant

[ société ] [ gauche-droite ]

 

Commentaires: 0

insatisfaction

Il nous manque toujours quelque chose, même dans la perfection. Et la conscience de ce manque nous pousse sans cesse à chercher à le combler.
C'est ce qui a causé les massacres et toutes ces atrocités - le sentiment, même chez nous ancêtres primitifs, que quelque chose devait être comblé, par n'importe quelles méthodes disponibles, si rudes fussent-elles. Nos méthodes se sont humanisées et ont gagné en efficacité au fur et à mesure que nous nous civilisions mais ce besoin, cette avidité, nous travaille encore. Et nous a maintenant poussé vers les étoiles pour affronter des mondes inconnus.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Starborne

[ motivation ] [ ennui ]

 

Commentaires: 0

crédulité

Il existe dans la société une classe très spéciale de personnes que j'ai toujours nommé "croyants". Ce sont des gens qui ont choisi d'accepter une religion, une philosophie, une théorie, une idée ou une notion et qui s'y accrochent, indépendamment de toute preuve qui pourrait, pour quelqu'un d'autre, la mettre en doute. Ce sont eux qui encouragent et soutiennent les fanatiques et les fraudeurs de tout âge. Aucune preuve, quelle que soit sa force, ne leur apportera l'illumination. Ils sont les moutons qui mendient pour se faire voler et massacrer, et qui se battront férocement pour préserver leur droit d'être victimisés.

Auteur: Randi James Randall Hamilton Zwinge

Info:

[ bêtise ]

 

Commentaires: 0

gouvernement

Tous les régimes de faiblesse, tous les régimes de capitulation devant l’ennemi sont aussi ceux des plus grands massacres de la population militaire et de la population civile. Rien n’est meurtrier comme la faiblesse et la lâcheté. Rien n’est humain comme la fermeté. C’est Richelieu qui est humain littéralement et c’est Robespierre qui est humain. Les régimes de lâcheté sont ceux qui coûtent le plus au monde, et en définitive ce sont ceux qui peuvent finir et les seuls qui finissent réellement dans l’atrocité. […] Les régimes qui ne commencent pas par annuler les mauvais bergers finissent toujours par massacrer le troupeau même. 

Auteur: Péguy Charles

Info: L’Argent suite ; Cahiers de la quinzaine, XIV, 9 : 27 avril 1913

[ vision politique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

homo

Lui toucher le cul. Étoffe noire légère qui ne fait pas obstacle au toucher, je m'échauffe pour ce gars de vingt ans qui ne s'aperçoit de rien et continue à sourire de son sourire d'éphèbe. Insistons. "T'as des problèmes?? Si tu veux bien me lâcher"?: mal élevé, sûr de me faire baisser les yeux. "On se connaît nous deux?? Ou tu te calmes ou je te massacre"?: en attendant je ne l'ai pas autorisé à me tutoyer, d'ailleurs il n'y a pas de mal à admirer ce qui est beau. Ce n'est pas la première fois qu'on me crache à la figure.

Auteur: Siti Walter

Info:

[ drague ] [ réaction ] [ rejet ]

 

Commentaires: 0

christianisme

Plus que jamais les chrétiens semblaient croire à la force pour résoudre les problèmes religieux. Ils détruisaient les temples aztèques et incas, expulsaient les Morisques d'Espagne, enfermaient les Juifs dans des ghettos. Entre fidèles du christ la haine était à son comble. François 1er laissa massacrer 3 000 Vaudois* du Midi. Philippe II liquida les protestants d'Espagne en cinq grands autodafés. Quelque 30 000 réformés furent victimes en France de la Saint-Barthélémy et de ses séquelles. Aux Pays-bas, à l'automne 1572, le sinistre duc d'Albe fit passer par les armes les protestants de Zutphen et mettre à sac Malines, qui avait auparavant ouvert ses portes à Guillaume Le Taciturne.

Auteur: Delumeau Jean

Info: Les grandes Civilisations (7) : la Civilisation de la Renaissance, p 151. A ne pas confondre avec les vaudois romands

[ inquisition ] [ catholicisme ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

tuchê

Nous avons été, j’ai le plaisir de vous le rappeler, le dieu à venir de nos arrière-grands-parents, leur point de mire messianique. Le salut du monde a été suspendu à notre venue et, bien entendu, pour ne décevoir personne, nous sommes venus. Malheureusement nos arrière-grands-parents n’étaient déjà plus là pour juger si nous étions bien ceux qu’ils attendaient, et si l’âge des grands massacres donnait toute satisfaction à leurs espoirs exaltés. Mais enfin nous sommes venus, c’était sans doute que les Temps étaient accomplis, il ne nous reste plus qu’à nous retourner sur nous-mêmes et à commémorer, désenchantés, l’ère où on nous attendait, l’âge où on attendait encore quelque chose.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 126-127. Tuchê : divinité tutélaire de la fortune, de la prospérité et de la destinée

[ poids ] [ destin ] [ culpabilité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

L'extermination des Pequots voilà ce qui mena à la première célébration du Thanksgiving américain. Le lendemain du Mystic massacre, le gouverneur William Bradford décréta "une journée d'actions de grâce dans toutes nos églises pour célébrer notre victoire sur les Pequots". Comme il l'écrira plus tard dans Of Plymouth Plantation, son journal, "c'était un spectacle affreux que de les voir rôtir sur le gril en même temps que des torrents de sang venaient en éteindre les feux, et le tout dégageait une puanteur et des effluves atroces. Mais la victoire semblait un sacrifice bien doux."
C'est cela, et non la fête de 1621, qui constitua la première proclamation de Thanksgiving en Amérique.

Auteur: Whitmer Benjamin

Info: In Revue America, N°4 : De la violence en Amérique par Stephen King de François Busnel

[ barbarie ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

guerre

Comme les vents sonores, soufflant en tempête, quand la poussière abonde sur les routes, la ramassent et en forment une énorme nue poudreuse, de même la bataille ne fait plus qu'un bloc des guerriers. Tous brûlent en leur cœur de se massacrer avec le bronze aigu au milieu de la presse. La bataille meurtrière se hérisse de longues piques, des piques tailleuses de chair qu'ils portent dans leurs mains. Les yeux sont éblouis des lueurs que jette le bronze des casques étincelants, des cuirasses fraîchement fourbies, des boucliers éclatants, tandis qu'ils avancent en masse. Il aurait un cœur intrépide, l'homme qui pourrait alors trouver plaisir, et non chagrin, à contempler telle besogne.

Auteur: Homère

Info: L'Iliade, Chant XIII.

[ combat ] [ bravoure ]

 

Commentaires: 0