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protistes

J'insiste sur ce point car je montrerai que le progrès dans l'histoire de la vie - mon second exemple clé - est une illusion pour exactement les mêmes raisons. Quelques créatures ont acquis une plus grande complexité dans la seule direction qui s'est trouvée ouverte à leur variation. Le mode est resté solidement ancré sur les bactéries durant toute l'histoire de la vie : quel que soit le critère auquel on se réfère, les bactéries furent dès le début, sont aujourd'hui, et resteront toujours les organismes les plus réussis de la Terre.

Auteur: Gould Stephen Jay

Info: L'Eventail du vivant

[ évolution ] [ vie ] [ racines monocellulaires ] [ microbes ] [ biologie ] [ microbiote ]

 

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évolution

Chacune de vos cellules est une colonie. Vous savez, le noyau, la mitochondrie, les chloroplastes si vous êtes une plante ... tout ça, c'était autrefois des microbes qui menaient eux-mêmes une vie indépendante. Il y a plusieurs milliards d'années, quelque chose les a mangés, mais n'est pas arrivé à les digérer correctement, alors ils ont tous continué à vivre à l'intérieur du cytoplasme. ils ont fini par passer un marché avec la cellule hôte pour lui régler un loyer en s'occupant par exemple de certaines tâches ménagères. Ce qui a donné la cellule eucaryote moderne.

Auteur: Watts Peter

Info: Starfish

[ corps-esprit ] [ symbiose ]

 

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interdépendance

Ni les vaches ni les termites ne sont capables de digérer la cellulose de l’herbe et du bois sans les communautés de microbes qui habitent dans leurs intestins. 10% du poids sec d’un être humain sont composés de bactéries, dont certaines, qui ne sont pourtant pas congénitales, sont pourtant indispensables à sa survie. Une telle coexistence n’est pas une bizarrerie de la nature : c’est l’étoffe même de l’évolution. Sous son effet, les micro-organismes qui fabriquent la vitamine B12 dans l’intestin d’un homme pourraient bien faire partie intégrante de ses propres cellules d’ici quelques millions d’années.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 23

[ microbiote ] [ flore intestinale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

perdus

Nous n'avons pas à savoir d'avance par où commencer. Nous ne savons pas ce qui compose notre monde, quels sont les acteurs qui y agissent ni les épreuves qu'ils se font subir les uns aux autres. Nous ne savons pas non plus ce qui est important et négligeable, et ce qui cause les déplacements que nous observons autour de nous. Nous savons encore moins ce qui a lieu et ce qui va avoir lieu et l'ordre de préséance des acteurs et de leurs épreuves. De quoi parlerons-nous ? Par quels acteurs commencerons-nous ? De quelles volontés et de quels intérêts les doterons-nous ?

Auteur: Latour Bruno

Info: in "Les microbes guerre et paix", éd. Métailié, p.14

[ objet d'étude ] [ sociologie ] [ méthode ] [ neutralité ] [ table rase ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

biophysique

La découverte faite par le Pr Barghoorn au Swaziland, de microbes fossiles vieux de 3,4 milliards d'années met en lumière un fait étonnant : la transition de la matière inanimée vers la bactérie a pris moins de temps que la transition de la bactérie aux grands organismes connus. La vie a été une compagne de la terre presque depuis le commencement. En fait, le lien vital entre l'environnement terrestre et les organismes qui l'habitent met les biologistes dans l'impossibilité pratique de donner une définition claire et concise de la différence entre la matière vivante et la matière non vivante.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Le microcosme fait son entrée, p. 72. Ecrit avec Dorion Sagan

[ origine de la vie ] [ source ] [ abiogenèse ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couleur

Mais nul autre peintre que Van Gogh n’aura su comme lui trouver, pour peindre ses corbeaux, ce noir de truffes, ce noir "de gueuleton de riche" et en même temps comme excrémentiel des ailes de corbeaux surpris par la lueur descendante du soir.
[…] Van Gogh a lâché ses corbeaux comme les microbes noirs de sa rate de suicidé à quelques centimètres du haut et comme du bas de la toile, suivant la balafre noire de la ligne où le battement de leur plumage riche fait peser sur le rebroussement de la tempête terrestre les menaces d’une suffocation d’en-haut.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Van Gogh, le suicidé de la société

[ art pictural ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

gaïa

Les bactéries décrétaient les guerres, stimulaient les essors et tuaient les empires. Elles décidaient qui mangeait et qui mourait de faim, qui s'enrichissait et qui, terrassé par la maladie, sombrait dans la misère. La bouche d'un enfant de dix ans abritait deux fois plus de microbes que ne vivaient de gens sur la planète. Le corps de chaque individu dépendait de cellules humaines et de cent fois plus de gènes bactériens que de gènes humains. Les microbes orchestraient l'expression de notre ADN et régulaient notre métabolisme. Ils formaient l'écosystème dans lequel nous ne faisions que vivre. Nous pouvions danser, mais eux conduisaient le bal.

Auteur: Powers Richard

Info: Orfeo

[ nanomonde ] [ source ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hétérogénie

Dans le long terme, les prédateurs les plus féroces, comme la plupart des microbes pathogènes les plus redoutés, causent leur propre ruine en tuant leur victime. La prédation limitée, l’attaque qui ne tue pas tout a fait ou ne tue que lentement, sont des thèmes récurrents de l'évolution. Les prédateurs précurseurs des mitochondries ont envahi et exploité leurs hôtes, mais leur proie a résisté. Forcés de se contenter d'une partie seulement de leur proie (ses déchets) au lieu du corps entier, certains prédateurs se sont développés, mais sans jamais tuer leur source d'approvisionnement. Avec le temps l'antagonisme entre les deux s'est transformé en échange mutuel.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Vivre ensemble, p. 138

[ coopétition ] [ coopération ] [ biologie ] [ symbiose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dénonciation

Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite, les puanteurs exacerbées de la corruption, les sodomies monstrueuses de l'hostie et du victimaire, les coltis infranchissables du préjugé et de la sottise, les prostitutions, les hypocrisies, les lubricités, les trahisons, les mensonges, les faux, les concussions --- l'essoufflement des lâchetés insuffisantes, l'enthousiasme sans ahan aux poussis surnuméraires, les avidités, les hystéries, les perversions, les arlequinades de la misère, les estropiements, les prurits, les urticaires, les hamacs tièdes de la dégénérescence. Ici la parade des risibles et scrofuleux bubons, les poutures de microbes très étranges, le poisons sans alexitère connu, les sanies de plaies bien antiques, les fermentations imprévisibles d'espèces putrescibles.

Auteur: Césaire Aimé

Info: Cahier d'un retour au pays natal

[ logorrhée ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

évolution

La progression de la vie s'accompagne de limitations et de rigidité qui mènent vers l'eucaryotisme, c'est à dire vers les cellules à noyaux. Le corps humain jouit d'une taille, d'une énergie, d'une complexité qui se paie en moindre flexibilité génétique. L'échange génétique n'étant possible que lors de la reproduction. L'homme reste enfermé dans son espèce, son corps et sa génération. En terme technique nous dirions qu'il échange des gènes "verticalement" - de génération à génération - tandis que les procaryotes les échangent "horizontalement" - directement avec leurs voisins de la même génération. Il en résulte que les bactéries, avec leur fluidité génétique, sont fonctionnellement immortelles, alors que chez les eucaryotes la sexualité est liée à la mort.

Auteur: Margulis Lynn

Info: L'univers bactériel. Sexualité et commerce génétique planétaire, p. 94

[ source ] [ historique ] [ fécondation ] [ procréation ] [ microbes-animaux ] [ orthogonale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel