Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 19
Temps de recherche: 0.0435s

rapports humains

Un homme qui aspire à de grandes choses considère tous ceux qu’il rencontre sur sa route soit comme moyen, soit comme cause de retard et comme obstacle –soit encore comme des haltes momentanées. La bonté de haute marque envers les autres hommes, qui est le propre de cet homme, ne devient possible que quand il est arrivé à sa propre hauteur et qu’il commence à dominer. Une certaine impatience et la conscience d’avoir été toujours condamné à la comédie –car la guerre même n’est qu’une comédie et une cachette, car tous les moyens ne servent qu’à cacher le but- lui gâchent toutes ses relations : ce genre d’homme connaît la solitude et ce qu’elle a de plus empoisonné.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Par-delà le bien et le mal

[ calcul ] [ ambition ] [ isolement ] [ égoïsme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mourir

Un dernier mot enfin, avant de déposer la plume, pour protester contre cette éternelle comparaison du sommeil et de la mort dont les auteurs anciens et modernes ont fait un si étrange abus. Que ce soit au point de vue matériel ou bien au point de vue matérialiste qu'on l'envisage; que ce soit l'apparence d'un cadavre que l'on veuille chercher dans l'aspect d'un homme endormi, ou bien un exemple de l'anéantissement possible du Moi qu'on imagine trouver dans une absence momentanée de la pensée, une telle comparaison est également fausse à tous égards. N'est-ce point d'ailleurs une idée bizarre que celle de prétendre comparer une situation qu'on ne connaît guère, avec un autre état qu'on ne connaît pas? Je préfère de beaucoup le vieil axiome qui nous dit: La vie est un rêve. A ceux pour qui c'est un rêve pénible, elle laisse du moins l'heureuse pensée de se réveiller dans la mort.

Auteur: Hervey de Saint-Denys Léon d'

Info: Les rêves et les moyens de les diriger

[ libération ]

 

Commentaires: 0

nouveau testament

La vérité seule est absolue ; l’erreur ne peut être que relative – C’est seulement l’absence du vrai comme l’ombre est seulement l’absence momentanée de la lumière –. Il n’existe donc pas une seule théorie, un seul livre, une seule opinion qui ne renferme un peu de lumière. Dans ces conditions, il ne faut rien rejeter comme absolument mauvais et vous, surtout, qui avez un moyen de comparaison merveilleux : l’Evangile ; vous pouvez sans crainte d’errer, examiner tout, étudier tout, comprendre toutes choses, vous adapter à tous les êtres ; car, d’une part, tout ce que vous trouverez, tout ce qu’on vous dira, si c’est dans l’Evangile c’est bon et toujours, en tout, il y aura une parcelle de Vérité si petite soit-elle et, si c’est la vérité, ce sera forcément dans "le Livre Suprême". D’autre part, tout ce qui ne sera pas dans le Livre est douteux. Ainsi, vous avez une base vraiment solide pour la tolérance.

Auteur: Phaneg Georges Descormiers

Info:

[ christianisme ] [ référentiel ] [ ouverture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

ambition

Jeunes, nous sommes souvent déconcertés par le fait que chaque personne que nous admirons semble présenter une version différente de ce que la vie devrait être, de ce qu'est un homme bon, de la façon de vivre, etc.  Si nous sommes particulièrement sensibles, cela peut être plus que déconcertant, c'est à dire décourageant. Ce que la plupart des gens font habituellement, c'est suivre les idées d'untel, puis d'en changer en fonction de la personne qui se profile le plus à l'horizon à ce moment-là. Celui qui a la voix la plus grave, l'apparence la plus forte, le plus d'autorité et de succès, est généralement celui qui obtient cette allégeance momentanée ; et nous essayons de modeler nos idéaux sur lui. Mais au fil de la vie, nous prenons du recul et toutes ces différentes versions de la vérité deviennent un peu pathétiques. Chacun croit détenir la formule pour triompher des limites de la vie et sait avec autorité ce que signifie être un homme, bien souvent il essaie dès lors de gagner des partisans pour son brevet particulier. Nous savons aujourd'hui que si les gens s'efforcent de convertir d'autres à leur point de vue, c'est parce que celui-ci est plus qu'une simple vision de la vie : il représente une forme d'immortalité.

Auteur: Becker Ernest

Info: The Denial of Death

[ modèles ] [ survie ] [ exister ] [ mimétisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femme

Les préoccupations d'ordre social n'existent pas encore assez pour le prolétariat espagnol féminin. L'ouvrière espagnole, capable de rares incursions vers l'émancipation et vers la culture, continue à prendre un vif plaisir dans la lecture des vers de Campoamor, à cultiver la religion et à rêver de ce qu'elle appelle sa "carrière" : un hypothétique mari. Ses colères, si par hasard elle en éprouve, ne sont que des ardeurs momentanées sans conséquences. Son expérience de la misère ne fait pas naître la réflexion. Si un jour son manque de moyens économiques la contraint à un jeûne forcé, lorsqu'elle peut manger à nouveau elle le fait jusqu'à satiété. Dans la plus parfaite inconscience. La religion la rend fataliste. Nuit et jour. Eté comme hiver. Nord et sud. Riches et pauvres. Toujours deux contraires. Bon ! Parfois - rarement - elle sent que sa vie est trop monotone et trop dure ; mais son esprit contient suffisamment d'aphorismes traditionnels qui sont chargés de la convaincre de son erreur et de l'immuabilité de la société jusqu'à la fin des temps. Ces proverbes lui ont appris qu'elle ne possédait rien d'autres sur Terre que ses larmes, et c'est pourquoi elle les verse sans compter.

Matilde est l'une de ces rares et précieuses insoumises, capables de renier cet héritage commun.

Auteur: Carnés Luisa

Info: Tea Rooms : Femmes ouvrières (1934)

[ femme-par-femme ] [ révolte ] [ féminisme ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

onirisme

Ce qu'il aurait vraiment dû enseigner, c'était cette chose mystérieuse et raffinée que lui seul - parmi dix mille, cent mille, peut-être même un million d'hommes - savait enseigner : par exemple, comment penser à de multiples niveaux : vous regardez une personne et vous la voyez aussi clairement que si elle était faite de verre et que si vous étiez souffleur, tandis qu'en même temps, sans empiéter le moins du monde sur cette clarté, vous remarquez parallèlement quelque vétille - telle que la ressemblance entre l'ombre du récepteur téléphonique et une immense fourmi légèrement écrasée, et (tout ceci simultanément) la convergence est rejointe par une troisième pensée - le souvenir d'une soirée ensoleillée dans une petite gare de chemin de fer russe : i. e., images n'ayant aucun rapport rationnel avec la conversation que vous poursuivez tandis que votre esprit vagabonde à l'extérieur de vos propres paroles et à l'intérieur de celles de votre interlocuteur. [...] pour tous les déchets de la vie qui, au moyen d'une distillation alchimique momentanée - "l'expérience royale" - sont changés en quelque chose de précieux et d'éternel. Ou alors : le sentiment constant que nos jours ici ne sont que de l'argent de poche, de la petite monnaie cliquetant dans l'obscurité, et que la véritable richesse est entreposée quelque part, richesse dont la vie devrait tirer des dividendes sous forme de rêves, de larmes et de bonheurs, de lointaines montagnes.

Auteur: Nabokov Vladimir

Info: Le don, Gallimard, Collection Folio n°2340, 1992, p.245-246

 

Commentaires: 0

signifiant de la phobie

Il est l’élément autour de quoi tourneront toutes sortes de significations qui formeront en fin de compte un élément suppléant à ce qui a manqué au développement du sujet, c’est-à-dire aux développements qui lui ont été fournis par la dialectique de l’entourage où il est immergé. Mais ce n’est possible qu’imaginairement. [...]

Le sujet en choisit une [de forme] pour remplir une fonction bien précise, celle d’assurer la stabilisation momentanée de certains états – dans le cas présent, de l’état d’angoisse. Pour remplir la fonction de transformer cette angoisse en peur localisée, le sujet choisit une forme qui constitue un point d’arrêt, un terme, un pivot, un pilotis, autour de quoi s’accroche ce qui vacille, et que menace d’emporter le courant intérieur issu de la crise de la relation maternelle. [...]

C’est un point autour duquel le sujet peut continuer à faire tourner ce qui, autrement, se déclarerait dans une angoisse impossible à surmonter. [...]

Dans la mesure où ce signifiant est là en tant qu’il correspond métaphoriquement au père, il permet que s’accomplissent tous les transferts, toutes les transformations nécessaires de tout ce qui est compliqué et problématique dans la relation inscrite sur la ligne du bas – à savoir la mère, la fonction phallique et l’enfant – qui nécessite à chaque fois, par rapport à la mère réelle, un triangle distinct. Il faut pour cela un terme qui soit immaîtrisable pour l’enfant, qui fasse peur, et même qui morde.

Auteur: Lacan Jacques

Info: dans le "Séminaire, Livre IV", "La relation d'objet", éditions du Seuil, 1994, pages 561-562

[ modalité de suppléance ] [ carence de la fonction paternelle ]

 
Commentaires: 6
Ajouté à la BD par Coli Masson

décor estival

Courant à toutes jambes sur le sentier, j'arrivai devant la maison délabrée. La végétation visible se limitait à un vieil orme près de la porte ; le côté jusque-là invisible du toit avait perdu presque toutes ses tuiles ; par en dessous, des chrysanthèmes sauvages croissaient, leurs fleurs blanches pointées vers le ciel ; autour de la maison, il y avait notamment de nombreuses touffes de lespédezas d'été couleur pourpre, mais si on regardait bien, on apercevait aussi, le long du chemin qui menait du portail à l'entrée, un bosquet de rosiers qui, privés de soins, ne portaient plus qu'un peu de fleurs chétives et une abondance de feuilles. Je m'aperçus que la porte en chêne, humide et lourde, était entrouverte. C'est de là que s'échappait le son de l'harmonium comme un fil à tisser, tandis que, dans les fleurs des champs (où l'on voyait aussi des lys tigrés), des araignées, des abeilles et des scarabées se reposaient comme s'ils étaient morts ; le silence de l'après-midi où, dans une accalmie momentanée, ne bruissaient même pas les branches de l'orme, ce silence d'un après-midi d'été où tout était doré et sans ombre, mais qui, en soi, faisait penser à minuit, on aurait dit que la musique de l'harmonium le rendait encore plus pesant avec ses multiples broderies. De plus, au son de l'orgue se mêlait une voix, discrète comme un papillon. C'était comme une petite truite qui frétille dans le ruissellement de la musique, avec ses écailles scintillantes ; je ne distinguais aucun des mots, mais il était évident que c'était la voix d'une très belle jeune fille....

Auteur: Mishima Yukio

Info: Une matinée d'amour pur. Traduction Ryôji Nakamura et René de Ceccatty. 304 pages Gallimard 2005

[ littérature ] [ enchevêtrement ] [ nature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

solipsisme astral

Question : Bonjour à tous, quelqu'un a-t'il déjà rencontré son moi supérieur en SHC?

Denis Cottard
Sous toute réserve, ma compréhension de ce phénomène consiste à penser notre réalité comme un iceberg dont la partie émergée est le conscient. La partie immergée la plus conséquente est plongée dans le champ énergétique, mais à différents niveaux de celui-ci, ce qui fait qu'on peut se rencontrer à différents niveaux suivant le type d'accordage vibratoire qu'on opère et cet autre moi sera doté d'une apparence reconnaissable, d'une conscience, d'un savoir plus ou moins large et d'une capacité à l'exprimer différente. A certains de ces niveaux, notre moi participe à des réalités, disons, plus collectives et donc, peut être en possession d'informations et de compréhension que notre moi conscient ignore totalement. Durant le temps de la mise en présence, un partage ou une fusion momentanée des états de vie peut s'opérer ; mais à moins d'y être préparé et de s'organiser des mots clefs pour s'en souvenir lorsqu'on ne sera plus dans cet état, la mémoire s'en va comme s'en va la mémoire du rêve. Plus l'expérience se fera dans un niveau vibratoire éloigné du niveau conscient plus difficile en sera la mémorisation. Malgré tout, si on note tout de suite ces mots clefs, une partie de l'expérience peut être remémorée. Suffisamment en tout cas pour que l'expérience puisse être reproduite de plus en plus volontairement. C'est déconcertant de constater que notre moi puisse se prolonger à des niveaux insoupçonnés et même y agir sans que le conscient soit de la partie. Le fait de se rencontrer peut être considéré comme une invitation à participer davantage consciemment à ces niveaux d'implication.
(...)
Cette difficulté de mémorisation est liée au fait qu'en s'éloignant du niveau vibratoire de notre veille commune, le support de la pensée s'apparente de moins en moins au langage parce que de plus en plus en accès "direct" au réel. On ne se situe plus dans le concept ou dans l'interprétation du perçu, on est face au perçu lui-même, en toute évidence. Ce qui fait que où que se porte notre regard nous est renvoyé un potentiel signifiant quasi-infini puisque rien ne se cache, tout se lit à livre ouvert, c'est voir pour ce que c'est : voir c'est savoir. Cela nous amène à un niveau de compréhension qu'il n'est pas du tout évident de ramener à notre niveau de conscience habituel, pour le ranger dans notre stock de petites boîtes que sont tous ces concepts qu'on utilise couramment et qui nous maintiennent dans une perception pour le moins étriquée de l'existence.
(...)
Je reviens sur le caractère déconcertant - le mot est faible - de constater que notre moi puisse percevoir et agir à des niveaux dont le conscient n'a pas la moindre idée. Nous faisons de notre moi conscient, le nec plus ultra de nos outils, alors qu'il est en fait le plus primitif de tous et que son utilité première c'est de nous permettre de percevoir les dangers et nous permettre de courir plus vite pour y échapper. Tout ce qu'il échafaude peut se rapporter à cet instinct de survie. Tout ce qu'il conçoit fabrique, choisit... peut se rapporter à ce besoin de sécurité, et tant qu'il ne se sera pas découvert une autre dimension d'existence, l'homme continuera de se créer un monde toujours plus complexe mais toujours dominé par ceux qui lui semblent les plus forts, car c'est le réflexe (inconscient) du faible que de chercher la protection de plus fort que lui. Aujourd'hui, ces plus forts sont de toute évidence ceux qui semblent comprendre quelque chose à l'économie, quand l'écrasante majorité de la population qui n'a toujours pas compris ce qu'est l'argent demeure néanmoins pétrifiée par l'idée d'en manquer ou d'en vouloir plus.

Olivier Raimbault
@Denis Cottard : Ce que tu veux dire pourrait-il être résumé entre un moi qui serait celui de l'âme (ou du Soi) et un moi, le nôtre, celui qui écrit ces mots, qui est dans l'ego ou disons le mental ordinaire ? Donc il y a des ponts entre, ou il n'y en a pas. Il y a des transferts, ou il n'y en a pas. Il y a des imprégnations ou pas. Et les liaisons entre ces polarités créent ses états vibratoires, intermédiaires et nombreux, créent aussi nos singularités, nos coefficients de conscience.

Denis Cottard
@Olivier Raimbault : En fait dans ce genre d'expérience qui ressemble fort aux SHC, c'est ce mental ordinaire qui, se met à sortir de son contexte vibratoire habituel (Raoult parlerait d'eco-système), comme dans une bulle en fait et qui est amené à constater d'autres niveaux d'existence de lui-même qu'il ne soupçonnait pas. C'est juste le différentiel vibratoire qui provoque la théâtralisation sous la forme d'un autre soi. A mon sens, ce n'est pas de ponts dont il s'agit, puisqu'il n'y a toujours qu'un seul et même bonhomme, mais dont la réalité ne s'étend ni dans l'espace, ni dans le temps, mais dans la vibration. Le passage d'un état à l'autre est progressif, un peu comme au scanner, l'opérateur en jouant sur la fréquence de résonance parvient à mettre en évidence des tissus par degré de mollesse ou de dureté, mais il n'y a toujours qu'un seul bonhomme allongé dans l'appareil. Je prend un autre exemple : nous nous considérons généralement comme un système autonome , relativement fermé, capable de se mouvoir en toute liberté. Mais en adoptant le point de vue de l'air, on se rend compte qu'on est totalement ouvert puisque c'est même le rôle du sang que de véhiculer l'oxygène (de l'air) à chacune de nos cellules. Du point de vue des micro organismes, dès qu'on sort du corps de notre mère, nous sommes colonisés parce que nous ne sommes pas viables sans ces micro organismes. Tout cela, ce sont des points de vue qui sont plus ou moins étonnants, dérangeants, en fonction de notre culture, qui va sélectionner une infime poignée de point de vue pour fabriquer l'image que l'on a de soi. Notre conscience pensante, elle ne joue pas avec des signaux qui lui viennent de l'extérieur, elle joue avec l'infime poignée de points de vue qu'elle a sélectionnée. Contrairement à ce que nous croyons, nous ne sommes en prise directe qu'avec la façon dont nous nous représentons le monde. Donc, le transfert n'a pas lieu d'être puisque ça ne va pas d'un récipient A à un récipient B, il n'y a qu'un seul récipient, appelons-le, le Graal, si on veut (!), quand notre mental prend conscience de ces autres niveaux de réalités de lui-même, il va juste, soit oublier très vite parce qu'il ne sait rien en faire, ou au contraire, accepter qu'ils fassent partie de lui-même, et c'est là que des informations qui généralement font partie du lot des trucs qu'existent pas, deviennent des points de vue acceptés, donc utiles, et à ce titre ; ils font grandir notre compréhension des choses, élargissent le panel, la sélection. La plupart des gens ne tiennent compte que des informations qui leur viennent de leur sens, mais imagine que tu sois branché sur un niveau de toi qui perçois peu ou prou le champ d'énergie dans lequel on baigne : tu vas percevoir des choses avant qu'elles ne deviennent des faits. C'est intéressant à mon sens.

Olivier Raimbault
@Denis Cottard : je comprends très bien. C'est exactement ce que j'ai essayé de synthétiser. Le différentiel est tel qu'il peut donner l'impression d'un autre soi mais si le différentiel se réduit ou s'apprivoise par l'expérience et l'habitude, il n'y a plus d'autre soi. Il y a bien des échanges, transferts, équilibrages, quand bien même ça serait un seul moi vibrant différemment. Je pense que nous nous élaborons couramment dans une zone très restreinte de nous-mêmes, que nous pensons être le tout avant de découvrir, dans le meilleur des cas, qu'elle n'est qu'une zone, et petite.

Denis Cottard
@Olivier Raimbault : oui tout à fait !!!

Auteur: Cottard Denis

Info: Sur la groupe FB de Marc Auburn, explorateurs du réel, question du 24 juin 2020

[ incarnation ] [ point de singularité ] [ corps causal ] [ niveaux vibratoires ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel