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monades

Où se situe la frontière entre minéral et vivant ? Quelques pistes sont apportées par Lynn Margulis, certains panpsychistes et d'autres. La réponse ne sera pas donnée ici. Il est seulement question via cette rubrique de présenter quelques recherches affinées des "Fils de la pensée" afin de tenter de circonscrire l'idée de créature, au sens d'une entité qui se reproduit avec, semble-t'il, projet de s'extraire, tant que faire se peut, du minéral. Beaucoup de termes sont usités quand on s'essaie à cerner le "vivant" : monères, homéomérie, bactéries, êtres, microbes, individu, spécimen... bref toutes unités d'une race ou d'une espèce, celle(s), en bleu, constituant une recherche FLP précisée.

Auteur: Mg

Info:

[ délimitation ] [ biominéralisation ]

 
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religions

"Dieu" est souvent cliniquement paranoïaque car l'"aide surnaturelle" du chaman est projection du chaman lui-même. La personnalité de Yahvé, pour ainsi dire, correspond exactement à la personnalité irascible du cheikh-chamane Moïse ; les voix de Yahvé et de Moïse sont indiscernables. Bien sûr, les chamans n'ont pas toujours la vie facile. Si le rêveur irréaliste suscite trop d'anxiété, on le traite de fou, tout comme il faut se mettre à distance psychologiquement de l'effrayant et étrange schizophrène. Mais si le rêveur apaise largement l'anxiété dans la société, alors le voilà chamane-sauveur. C'est ainsi que les personnes extérieures à la société ne peuvent pas faire la différence entre une personnalité psychotique et une personnalité prophétique. Seule la société elle-même peut faire la différence entre ses psychotiques et ses chamans-sauveurs. 

Auteur: Weston La Barre Raoul

Info: Hallucinogens and the Shamanic Origins of Religion (1972) p. 266

[ idolatrie ] [ fanatisme réconfort ] [ monades théologiques ] [ dogmes incarnés ]

 

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questions

Où commence la destinée? Où finit la nature? Quelle différence y a -t-il entre un événement et une saison, entre un chagrin et une pluie, entre une vertu et une étoile? Une heure, n'est-ce pas une onde?  Les engrenages en mouvement continuent, sans répondre à l'homme, leur révolution impassible. (...) On se voit dans l'engrenage, on est partie intégrante d'un Tout ignoré, on sent l'inconnu qu'on a en soi fraterniser mystérieusement avec un inconnu qu'on a hors de soi. Adhérer à l'infini, être amené par cette adhésion à s'attribuer à soi-même une immortalité nécessaire, qui sait? une éternité possible, sentir dans le prodigieux flot de ce déluge de vie universelle l'opiniâtreté insubmersible du moi! regarder les astres et dire: je suis une âme comme vous! regarder l'obscurité et dire: je suis un abîme comme toi!

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Travailleurs de la mer

[ contingences ] [ perdu ] [ monades ]

 

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adaptativité

La loi de l'habitude présente un contraste frappant avec toutes les lois physiques dans le caractère de ses préceptes. Une loi physique est absolue. Ce qu'elle requière, c'est une relation exacte. Ainsi, une force physique introduit dans un mouvement une composante de mouvement qui doit être combinée avec le reste par le parallélogramme des forces ; mais cette composante de mouvement doit prendre place exactement comme l'exige la loi de la force. D'un autre côté la loi du mental n'exige aucune conformité exacte. Au contraire, une conformité exacte serait en conflit direct avec la loi, puisqu'elle cristalliserait instantanément la pensée et empêcherait toute formation d'une autre habitude. La loi de l'esprit ne fait qu'augmenter la probabilité qu'un sentiment quelconque se manifeste. Elle ressemble donc aux forces "non conservatrices" de la physique, telles que la viscosité et autres, qui sont le fait d'uniformités statistiques dans les rencontres fortuites de billions de molécules.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Architecture of Theories (1891) First published in The Monist Vol. I, No. 2 (January 1891), p. 161

[ adaptabilité ] [ modularité ] [ versatilité ] [ monades souples ]

 

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humaines monades

A côté de cette solitude hautaine du visionnaire inspiré [Alfred de Vigny], la solitude intimiste d'Alfred de Musset (1810-1857), qui refuse toute poésie sociale et politique. La solitude pour lui fait de toute façon partie de la nature humaine, même si beaucoup ne s'en rendent pas compte. Les hommes sont des "machines isolées", et l'isolement des corps ne fait que matérialiser l'isolement des esprits. C'est ce qu'il fait dire à Fantasio dans la comédie du même nom : "Ce monsieur qui passe est charmant. […] Je suis sûr que cet homme-là a dans la tête un millier d'idées qui me sont étrangères ; son essence lui est particulière. Hélas ! Tout ce que les hommes se disent entre eux se ressemble […], mais, dans l'intérieur de toutes ces machines isolées, quels replis, quels compartiments secrets ! C'est tout un monde que chacun porte en lui ! Un monde ignoré qui naît et meurt en silence ! Quelles solitudes que tous ces corps humains !"

Auteur: Minois Georges

Info: Histoire de la solitude et des solitaires

 

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question

La monade de Leibniz est bien intéressante, très utile aussi en tant que concept métaphysique totalisant.

Reste que sa propriété de perception - univers et miroir de l'univers - permet de distinguer deux types de monades : les premières, dénommées "entéléchies" ou "monades brutes", sont réduites à la perception et à l’appétit ; les secondes, nommées "âmes" ou "monades spirituelles", joignent la mémoire à la perception, si bien qu’elles possèdent "la connaissance des vérités nécessaires et éternelles […] qui fait avoir la raison et les sciences" (Monadologie). Cette combinaison signifie plus profondément que les "âmes" sont capables d’avoir conscience de leur perception, quand les "monades brutes" perçoivent sans avoir conscience de le faire.

N'étant pas spécialiste de la chose monadologique j'ai cette interrogation, proche de la problématique organique vs organique. 

- A partir de quand émerge une monade spirituelle ? 

Un peu comme si je demandais : où se situe la frontière entre l'abiotique et le biotique ?

Auteur: Mg

Info: 5 août 2023

[ philosophie ]

 

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water-closets

- C'est là que nous dormons, explique-t-il. On y tient facilement à trois. Nous avons la douche, là. Préférez-vous déféquer dans l'intimité ?

- Oui, s'il-vous-plaît.

- Alors, vous appuyez sur ce bouton qui allume l'écran d'intimité. Nous excrétons dans ceci. L'urine ici, les fèces, là. Tout est récupéré et réutilisé, vous comprenez. Nous avons le sens de l'économie dans les monades.

- Bien sûr, répond Gortman.

Principessa demande :

- Préférez-vous que nous utilisions l'écran quand nous déféquerons ? J'ai cru entendre dire que cela se fait à l'extérieur.

- Je ne voudrais pas vous imposer mes coutumes, dit Gortman.

- C'est un fait que notre culture a dépassé la notion d'intimité, répond Mattern, en souriant. Mais cela ne nous dérange pas d'appuyer sur le bouton, si... Il hésite. Une nouvelle pensée vient le troubler.

- La nudité n'est pas taboue sur Vénus, j'espère ? Je veux dire, nous n'avons que cette pièce et...

Auteur: Silverberg Robert

Info: Les Monades urbaines

[ surpopulation ] [ science-fiction ] [ gêne ] [ WC ]

 

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savoirs consensuels

Le philosophe autrichien Karl Popper exerce une influence énorme sur les scientifiques en soutenant que la science n'est pas caractérisée par le fait que ses thèses peuvent être confirmées, mais seulement par le fait qu'il est possible de démontrer qu'elles sont fausses : les théories ne sont justes que dans la mesure où elles n'ont pas encore été "falsifiées". Cela implique que nous ne pouvons rien savoir avec certitude.

Quelle est alors la valeur de la connaissance, si les certitudes absolues font défaut ? La grandeur de Bruno De Finetti est d'avoir compris comment nous pouvons construire un savoir commun et fiable malgré cette absence. Il cerne le caractère subjectif de la probabilité et le caractère probabiliste, mais convergent, de la connaissance. La clé qui rend cela possible est un subtil théorème, dû à un mathématicien anglais du XVIIIe siècle, Thomas Bayes, qui montre deux choses. Premièrement, que chaque nouvelle preuve empirique modifie la probabilité des croyances. Deuxièmement, et c'est un point crucial, que ces modifications conduisent nos croyances à converger, même si elles sont différentes au départ.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Écrits vagabonds

[ aucun point fixe ] [ monades communautaires ] [ relativité rationaliste ] [ processus orthogonal ]

 

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aurore

Micael hausse les épaules. Il tourne le dos et s'engage sur un chemin qui s'écarte de l'alignement des tours. Un bassin. Il se couche à côté et plonge les bras dans l'eau. Il avance le visage et boit. Il éclabousse gaiement autour de lui. Déjà les premiers rayons de l'aube ont commencé à strier le ciel. Les étoiles ont disparu et la lune n'est plus qu'une tache à peine discernable. En hâte, il se déshabille. Puis il entre dans le bassin... lentement... soufflant quand l'eau atteint ses reins. Il nage précautionneusement, plongeant ses pieds de temps en temps pour sentir le fond boueux et froid. Là, il n'a plus pied. Les oiseaux chantent. C'est le premier matin au monde. Des lueurs pâles blanchissent le ciel silencieux. Un peu plus tard, il sort de l'eau. Il reste ainsi, nu et dégoulinant, frissonnant un peu, au bord du bassin à écouter le ramage des oiseaux. A l'est le disque rouge du soleil s'élève majestueusement. Il prend lentement conscience qu'il est en train de pleurer. Toute cette beauté. La solitude. Il est seul, et c'est la première aube.

Auteur: Silverberg Robert

Info: Les Monades urbaines

[ isolement ]

 

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définition

On dit le plus souvent : est infiniment grand ce qui est plus grand que toute grandeur assignable. Mais il faut tout d'abord déterminer plus exactement le sens de ce mot. (...)

Toutefois le mot assignable peut recevoir un troisième sens : il désigne ici quelque chose qui peut nous être donné, i.e. qui est susceptible de devenir objet de notre expérience. Or, je demande si nous ne donnons pas dans tous les cas, ou si nous ne devons pas nécessairement - sous peine de n'en faire pas usage profitable dans la science - donner aux mots fini et infini un sens tel qu'ils désignent une propriété intrinsèque des objets ainsi nommés finis ou infinis, mais en aucun cas le simple rapport de ces objets à notre pouvoir de connaître, ou même à notre sensibilité - que nous puissions ou non, du reste, avoir l'expérience de ces objets. Ainsi la question de savoir si quelque chose est fini ou infini ne dépend certainement pas de ce que l'objet en question ait une grandeur que nous ayons encore la faculté de percevoir (par exemple, d'embrasser du regard) ou non.

Auteur: Bolzano Bernhard

Info: in "Les paradoxes de l'infini", éd. Seuil

[ relativité ] [ mathématiques ] [ limites de la pensée ] [ horizon ] [ concepts monades ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama