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croyances

Il faut bien que des effets découlent du développement personnel, sinon le délaisserait. Mais si cela produit des effets, cest qu'il existe un besoin. Autrement dit, qu'une partie de la population éprouve la nécessité de se sentir mieux. Est-ce un besoin réel ou factice ? S'agit-il d'un véritable malaise ou d'une illusion ? Dans un cas comme dans l'autre, il n'y a pas de quoi pavoiser.

Il faut donc aller voir de plus près, S'attarder autour de ces vénérables totems que sont le désir, le pouvoir et la foi. Car c'est bien de cela qu'il retourne en définitive, au-delà ou en deçà de tous les bons sentiments qui s'affichent. Peut-être à leur insu même. Peut-être. Le monde ancien peut disparaître, mais pas le besoin de croire ni de rêver des hommes. Non plus que l'envie de les dominer.






Auteur: Jobard Thierry

Info: Contre le développement personnel. Page 11, Rue de l'échiquier.

[ rapports humains ] [ moteurs ] [ triade ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

concept psychanalytique

La vie n’est qu’un moment de la mort, et la substance même de la vie, à laquelle Freud a donné le nom de "pulsion de mort", est une énergie a-substantielle, toujours déplacée, décalée, déréglée, déraillée, déjetée, déjantée, dégénérée, indiscernable en tant que telle, n’étant rien d’autre qu'une pulsation, pulsatile, avide, hors sens, sans objet, éternelle, immortelle, obscène, empêchant l'homme à tout jamais de se croire un animal rationnel…

La pulsion de mort, sur laquelle s’arrime le désir dont elle constitue l’énergétique même, est ce qui pousse le sujet à risquer sa vie dans une cause "spirituelle", une "abstraction réelle" qui lui permet de "dépasser" un horizon de la mort qu’il intègre à l’intérieur de sa propre vie, Hegel avait nommé cette dimension: négativité, ou "puissance du négatif".

Séjourner auprès du négatif est ce qui demande la plus grande force, tel est le prix du désir.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 20.08.2021

[ ambivalente ] [ engagement ] [ passion ] [ anéantissement ] [ frustration moteur ] [ faux-savoir ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme

Vous comprenez quelque chose à l'économie, vous ? Je veux dire, le bon gros capitalisme d'avant-guerre ? Vous avez pigé comment ça marchait ? Moi pas. Et ceux qui affirment le contraire racontent des conneries. Il n'y a rien d'absolu là-dedans, aucune loi scientifique, rien du tout. Tu gagnes, tu perds, tout ça, c'est de la merde. La seule règle qui signifie quelque chose pour moi, c'est un prof d'histoire qui me l'a apprise [...]. Pas d'économie, hein, d'histoire. "La peur, il disait, c'est la peur la plus précieuse matière première de l'univers." Ça m'a calmé tout net. "Allumez la télévision, qu'est-ce-que vous voyez ? Des gens qui vendent leurs produits ? Non. Des gens qui vendent la peur que vous éprouvez à l'idée de ne pas les avoir." Putain que c'était bien vu ! Peur de la vieillesse, peur de la solitude, peur de la pauvreté... La peur, c'est l'émotion la plus primitive qui soit. Primaire, presque. C'est devenu comme un mantra pour moi. "La peur fait vendre."

Auteur: Brooks Max

Info: World war Z

[ frousse ] [ moteur ] [ fabrication du consentement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

servitude volontaire

La machine c'est l'infection même. La défaite suprême ! Quel flanc ! Quel bidon ! La machine la mieux stylée n'a jamais délivré personne. Elle abrutit l'Homme plus cruellement et c'est tout ! J'ai été médecin chez Ford, je sais ce que je raconte. Tous les Fords se ressemblent, soviétiques ou non !... Se reposer sur la machine, c'est seulement une excuse de plus pour continuer les vacheries. C'est éluder la vraie question, la seule, l'intime, la suprême, celle qu'est tout au fond de tout bonhomme, dans sa viande même, dans son cassis et pas ailleurs !... Le véritable inconnu de toutes les sociétés possibles et impossibles... Personne de ça n'en parle jamais, c'est pas "politique" !.... C'est le tabou colossal !... La question "ultime" défendue ! Pourtant qu'il soit debout, à quatre pattes, couché, à l'envers, l'Homme n'a jamais eu, en l'air et sur terre, qu'un seul tyran : lui-même !... Il en aura jamais eu d'autres... C'est peut-être dommage d'ailleurs... Ça l'aurait peut-être dressé, rendu finalement social.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Mea culpa

[ inclination inconsciente ] [ paresse moteur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

L'homme n'est pas composé d'eau, comme on le dit habituellement, mais de soif, disait le petit homme à travers la pénombre, et il y a dans la vie d'autres énergies importantes, comme la peur, la chaleur, la faim, la douleur, etc. Elles forment quelque chose comme une langue oubliée. La mémoire des défunts n'est pas composée de souvenirs des choses physiques, car ils n'ont pas l'idée de ce que cela peut être, mais de souvenirs d' "énergies" qui les ont stimulés dans la vie. C'est pourquoi il existe ce lien entre les vivants et les morts. C'est le matériau immatériel commun aux uns et aux autres, où peuvent se joindre les deux mondes - celui-ci et celui-là. Notez donc sur un morceau de papier toutes vos énergies comme elles vous viennent à l'esprit et sans en changer l'ordre, marquez-les avec les lettres de l'alphabet de A à Z. N'oubliez pas l'amour, la haine, la joie et la tristesse, les parfums et la puanteur. C'est très important pour la suite...

Auteur: Pavic Milorad

Info: fin n°2 du Cahier Bleu, dans "Exemplaire unique" (ce roman propose, dans une boîte distincte, cent fins possibles)

[ outre-tombe ] [ communication ] [ instructions ] [ 2ème personne du pluriel ] [ subjectivisme ] [ au-delà ] [ moteur rémanents ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

vengeance

Il y a deux jours, les miliciens ont pendu trois adolescents réfugiés qui se sont aventurés en dehors des camps. Pourquoi les miliciens ont-ils pendu les trois adolescents ? Parce-que deux réfugiés du camp avaient violé et tué une fille de Kfar Samira. Pourquoi ces deux types ont-ils violé cette fille ? Parce que les miliciens avaient lapidé une famille de réfugiés ? Pourquoi les miliciens l'ont-ils lapidée ? Parce que les réfugiés avaient brûlé une maison près de la colline du thym. Pourquoi les réfugiés ont-ils brûlé la maison ? Pour se venger des miliciens qui avaient détruit un puits d'eau foré par eux. Pourquoi les miliciens ont détruit le puits ? Parce que des réfugiés avaient brûlé une récolte du côté du fleuve au chien. Pourquoi ont-ils brûlé la récolte ? Il y a certainement une raison, ma mémoire s'arrête là, je ne peux pas monter plus haut, mais l'histoire peut se poursuivre encore longtemps, de fil en aiguille, de colère en colère, de peine en tristesse, de viol en meurtre, jusqu'au début du monde.

Auteur: Wajdi Mouawad

Info: Le Sang des promesses : Tome 2, Incendies

[ escalade ] [ progression ] [ moteur ]

 

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art pictural

Je suis le genre de mangaka qui prend comme point de départ ce qu’il aimerait dessiner, avant d’inventer une histoire.

A mes débuts, l’envie de représenter tel ou tel personnage était tellement forte que j’avais du mal a élaborer des intrigues qui tiennent la route… ça donnait des œuvres pas très claires pour les lectrices et lecteurs.

Pour "Lucja" aussi, je suis parti de l’image d’une "chevalière vêtue d’une armure à vapeur" comme héroïne ; Je me suis demandé comment rendre ce personnage attractif pour le public. Et puis, j’ai eu la chance de me rendre en Pologne, où j’ai découvert le château de Czocha. Cette visite a enflammé mon imagination : quel chevalier utilisant la technologie vapeur pourrait vivre en ces lieux ? A force de creuser, j’ai commencé à me familiariser avec la Pologne et la culture slave, et bientôt, l’univers de "la Pologne, pays des mille fumées" est apparu.

Merci de suivre les aventures de Lucja, guerrière d’un pays imaginaire entouré de mystère…

Auteur: Inada Coji

Info:

[ création ] [ image moteur ]

 
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femmes-par-homme

C'est un plan à la con dans un bar. Elle est trop mignonne, elle ne me voit même pas. Elle sert au comptoir et le bar est blindé.
Ce type arrive. Il fume un cigare. C'est La Nouvelle-Orléans. D'entrée, je sais que c'est un connard. Il confirme l'hypothèse. Il claque des doigts pour attirer l'attention de la serveuse.
Je réagis direct. Je cogne le type - fort.
La bagarre se poursuit dans Bourbon Street. Il saigne. Pas de flics en vue. Le videur nous sépare et ce connard s'éloigne. Puis il commence à me dire des saloperies, par-dessus l'épaule. Je lui réponds en gueulant et je fais un pas en avant dans sa direction. Ses potes le poussent plus loin dans la rue - l'éloignent de moi. J'ai encore les boules.
Quand j'essaie de retourner dans le bar, le videur me refoule. Je suis viré, j'y crois pas. La serveuse va penser que je ne suis qu'un connard de plus. Elle ne saura jamais pourquoi j'ai fait ça - pour elle.

Auteur: Fondation Larry

Info: Effets indésirables

[ moteurs ] [ béguin ] [ incompréhension ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Jehan était si décontenancé devant elle qu'il n'ose émettre un son. Cependant, il se dit qu'il est sot, qu'il va lui demander sur-le-champ si elle tiendra sa promesse. Il ouvre la bouche pour parler, puis la referme car, dans un tel moment, tous les vrais amoureux sont pris de peur. Cependant, à la fin, ces mots, mêlés de soupirs, sortent de sa bouche : "Dame, ne vous souvient-il pas d'une promesse que vous m'avez faite quand j'étais malade et pour laquelle vous m'avez rendu la santé ? - Bien sûr, Jehan, je me la rappelle très bien, mais je l'ai faite pour votre bien. Vous étiez par votre folie près de mourir ; n'y revenez pas aujourd'hui. J'ai voulu vous guérir : par cette promesse, je vous ai rendu la santé, car vous étiez hors de votre bon sens. Soyez désormais plus maître de vous ; efforcez-vous de bien me servir, c'est par là que vous tirerez le plus grand profit ; mais surtout, n'allez pas croire que je puisse vous donner mon coeur, ce serait trop gravement m'abaisser."

Auteur: Rémi Philippe de sire de Beaumanoir

Info: Le Roman de Jehan et Blonde

[ promesse ] [ thérapie ] [ moteur ]

 

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forme des sociétés

En général, la propriété privée n’apparaît en aucune façon dans l’histoire comme résultat du vol et de la violence. Au contraire. Elle existe déjà, limitée toutefois à certains objets, dans l’antique communauté naturelle de tous les peuples civilisés. A l’intérieur même de cette communauté, elle évolue d’abord dans l’échange de marchandise. Plus les produits de la communauté prennent forme de marchandise, c’est-à-dire moins il est produit pour l’usage propre du producteur et plus ils sont produits dans un but d’échange, plus l’échange, même à l’intérieur de la communauté, supplante la division naturelle primitive du travail, plus l’état de fortune des divers membres de la communauté de la propriété foncière est profondément de la communauté devient inégal, plus la vieille communauté de la propriété foncière est profondément minée, plus la communauté s’achemine rapidement à sa dissolution en un village de paysans parcellaires. […] Partout où la propriété privée se constitue, c’est la conséquence de rapports de production et d’échanges modifiés, et cela sert l’accroissement de la production et le développement du commerce – cela a donc des causes économiques. La violence ne joue en cela aucun rôle.

Auteur: Engels Friedrich

Info: Dans "La violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, pages 122-123

[ historique ] [ évolution ] [ moteur ]

 

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