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au revoir

Les mouettes naissent des mouchoirs que l'on agite au départ du bateau.

Auteur: Serna Ramon Gomez de la

Info: Greguerias

 

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Justification pour police routière

Faites-vous saigner l'intérieur du nez avec l'ongle et, quand le flic arrive, dites : je suis désolé mais que je me dépêchais pour aller chercher des mouchoirs.

Auteur: Internet

Info: En cas de dépassement de vitesse limite

[ urgence ]

 

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métaphores-comparaisons-etc

La semaine prochaine, nous irions à l'aquarium voir les méduses ouvrir grand la bouche et s'esquiver dans leurs réservoirs illuminés, suspendues dans l'eau tels des mouchoirs fragiles.

Auteur: Cline Emma

Info: The Girls

[ aquatique ]

 

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saison

L'hiver m'a prise par surprise. Un matin, je suis sortie de l'immeuble et j'en suis restée bouche bée. On aurait dit que Dieu déchiquetait des mouchoirs en papier blanc et jetait les confettis d'en haut.

Auteur: Adichie Chimamanda Ngozi

Info:

[ neige ] [ flocons ]

 

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humour

- [...]. Et j'ai des mouchoirs , si vous voulez pleurer.
- Il en faudrait trop.
- J'ai une serviette dans le coffre, elle servait pour les chiens.
- Ils pleuraient ?
- Non, ils empestaient ! Imaginez deux gros labradors fous et excessifs, ajouta la vieille dame. Un jour, j'ai lancé un morceau de bois, ils m'ont rapporté un arbre !

Auteur: Beaulieu Baptiste

Info: Alors vous ne serez plus jamais triste, p 274

[ exagération ] [ chien ]

 

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dernières paroles

Messieurs, je vous l'avoue, je suis poltron, je crains de mourir. Quand j'y pense je tremble, je frémis, mes cheveux se hérissent. Si vous voyez quelque constance en moi attribuez cela à notre Seigneur qui fait un miracle pour me sauver, car, effectivement, pour bien mourir en l'état où je suis il faut de la résolution. Je n'en ai point, mais Dieu m'en donne et me fortifie puissamment... On lui jeta deux mouchoirs: - Dieu vous le rende dans le ciel.

Auteur: Thou François-Auguste de

Info:

[ exécution ]

 

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rêveur

Je n’avais jamais été un homme qui avance vraiment. J’avais vécu un tas de vies entamées l’une après l’autre comme de vieux mouchoirs par ennui, bêtise, irritation. Maintenant, ces vies me serviraient. Ce n’avaient pas été des vies inutiles, je le savais, mais des sortes de fenêtres dans une maison, des fenêtres devant lesquelles on s’assoit pour admirer des paysages incluant des gens et des arbres. Or une maison possède des murs, des portes, des escaliers, des toits et des endroits où l’on est protégé. Moi, je n’avais que des fenêtres, je n’avais pas été un bon maçon.

Auteur: Arpino Giovanni

Info: Giovanni le bienheureux, p. 85

[ contemplatif ] [ laisser-aller ] [ insousciance ]

 

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séparation

A l'époque les passagers partant pour l'Amérique avaient coutume de monter sur le pont avec une pelote de coton. Ceux qui restaient à quai gardaient en main l'extrémité du fil. Tandis que le Giulia s'éloignait au son de sa corne de brume, une centaine de fils de coton se tendaient au-dessus de l'eau. Les gens criaient leurs adieux, agitaient frénétiquement les bras, tenaient à bout de bras des bébés pour qu'ils voient une dernière fois ceux dont ils ne garderaient pas le souvenir. Les hélices bouillonnaient ; les mouchoirs voletaient et, sur le pont, les pelotes de coton se mirent à se dévider. Rouge, jaune, bleu, vert, elles se déroulaient toutes les dix secondes, puis de plus en plus vite à mesure que le bateau prenait de la vitesse. Les passagers tenaient leur fil aussi longtemps que possible, conservant le contact avec les visages qui se faisaient de moins en moins discernables. Mais finalement, une par une, les pelotes arrivèrent à leur fin. Les fils de coton s'envolèrent, s'élevant dans la brise.

Auteur: Eugenides Jeffrey

Info: Middlesex

[ émigration ] [ adieux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chialer

Voici par exemple cette femme qui vient me consulter et qui avec son flot de larmes ne fait qu’embrouiller la situation. Voilà qui est terriblement négatif et fou, parce qu’elle m’ennuie à mourir, et je commence à lire mon journal. Cela, je l’ai vraiment fait. Une femme avait littéralement inondé mon bureau, elle avait apporté six mouchoirs, et je lui ai dit : "Ah, vous apportez ces parapluies psychiques pour vous mettre à l’abri du flot." Et elle pleura sans s’arrêter pendant presque une heure. Et pendant qu’elle pleurait à chaudes larmes pendant trois longs quarts d’heure, je lisais mon journal et fumais un cigare, mais une éclaircie survint, on put parler pendant un petit quart d’heure – et puis ça a repris de plus belle. Une autre patiente peut aussi d’entrée de jeu sortir de sa manche une grande scène dramatique, et j’ignore complètement de quoi elle parle : elle est seulement folle, totalement identifiée à ses émotions. Donc, c’est un grand pas en avant quand les gens peuvent enfin dire : "Je suis dans tel et tel état, pardonnez-moi, sapristi." Voilà qui est humain, voilà le premier cercle magique contre les forces de destruction les plus absolues, ou contre manipura.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 30 novembre 1932

[ témoignage ] [ psychanalyste ] [ mépris ] [ possession ] [ envahissement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pensée-de-femme

Un service de cancérologie est un champ de bataille, régi par une hiérarchie bien définie. Les patients, ce sont eux qui montent la garde. Les médecins entrent et sortent en coup de vent, comme des héros conquérants, mais ils doivent lire le dossier de votre enfant pour se rappeler où ils en étaient restés lors de leur précédente visite. Ce sont les infirmières qui occupent le rang de sergents aguerris - elles sont là quand votre petite grelotte sous l'effet d'une fièvre si forte qu'il faut la baigner dans de la glace ; ce sont elles qui vous apprennent comment drainer un cathéter veineux central, ou vous indiquent l'étage où il reste des bâtonnets glacés à voler, ou vous disent quels sont les teinturiers capables de nettoyer les taches de sang et de chimiothérapie sur les vêtements. Les infirmières montrent à votre fille comment faire des fleurs avec les mouchoirs en papier pour décorer le pied à perfusion et connaissent le nom de son morse en peluche. Les médecins établissent peut-être les plans d'attaque, mais ce sont les infirmières qui rendent le conflit supportable. Vous les connaissez comme elles vous connaissent, parce qu'elles viennent prendre les places des amies que vous aviez dans une vie antérieure, celle qui a précédé le diagnostic...

Auteur: Picoult Jodi

Info: Ma vie pour la tienne

[ enfant ] [ maladie ] [ hôpital ] [ complicité ]

 

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