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classiques et poncifs

Philosopher c’est apprendre à mourir.

Auteur: Platon

Info: Aussi attribué à Cicéron et Montaigne

[ initiation ]

 

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naître

L’unique joie au monde c’est de commencer. Il est beau de vivre parce que vivre c’est commencer, toujours, à chaque instant. Quand ce sentiment fait défaut –prison, maladie, habitude, stupidité- on voudrait mourir.

Auteur: Pavese Cesare

Info: Le métier de vivre

[ plaisir inchoactif ]

 

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sécheresse

C’est un problème de sémantique : le mot "ruisseau" ne convient plus, mais il n’en existe pas encore d’autre pour désigner ce que deviennent les ruisseaux après leur mort. Je suppose que les créateurs du langage n’ont pas prévu que les ruisseaux puissent mourir.

Auteur: Duncan David James

Info: La Rivière Pourquoi

[ rivière asséchée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

syllogisme samouraï

Le calculateur est un lâche. Si je dis cela, c’est que le calcul porte toujours sur le profit et la perte et que, par conséquent, le calculateur n’est préoccupé que de profit et de perte. Mourir est une perte, vivre est un gain, aussi décide-t-on de ne pas mourir. On est donc un lâche.

Auteur: Yamamoto Josho Tsunetomo

Info: Hagakuré, livre I, rédaction 1709 – 1716, première édition 1900 cité par Yukio Mishima in Le Japon moderne et l’éthique samouraï, 1967, trad. Émile Jean, éditions Gallimard, NRF, coll. Arcades Gallimard, 1985

[ couradise ]

 

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homme-végétal

Je ne distingue pas, fondamentalement, un homme d’un arbre ; et, sans aucun doute, ma préférence va à celui des deux qui produit le meilleur effet décoratif, et qui intéresse davantage mes yeux pensants. Si c’est le cas de l’arbre, alors je souffre davantage de voir couper l’arbre que de voir l’homme mourir. 

Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité

[ comparés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

À la campagne, ne plus conduire, c’est un peu mourir. Au début, les gens se déplacent, ils viennent vous voir, et puis, peu à peu, comme ils ne vous voient plus nulle part, ils vous oublient. Alors le vide s’installe, que l’on partage avec une solitude à laquelle il va falloir s’habituer. Et la vie commence à finir.

Auteur: Bure Véronique de

Info: Un clafoutis aux tomates cerises

[ isolement ] [ éloignement ] [ voiture ]

 

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instant de la mort

Les mourants savent le plus souvent très bien quand ils vont mourir (même quand les médecins n’ont pas le même avis qu’eux). Ils peuvent aussi se montrer capables de contrôler la date de leur mort. Par exemple pour être sûrs d’avoir vu une certaine personne avant de mourir. Ou bien ils peuvent aussi attendre qu’une personne sorte de leur chambre pour se donner la permission de mourir. C’est intéressant, car on pensait que la mort ne pouvait être vécue que de façon passive et inexorable, mais non.

Auteur: Chambon Olivier

Info: Expériences extraordinaires autour de la mort : Réflexion d'un psychiatre sur la science et l'au-delà

[ maîtrise personnelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

deuil

Quand cet être vivant [que nous aimons] meurt, c’est tout un pan de notre vie, de notre sensibilité, qu’on ne retrouvera plus. Vous avez souffert de la mort de ce petit canard, d’abord parce que vous pouviez vous croire coupable, par négligence : la mort nous rend coupables. C’est curieux, en fait, parce qu’il n’y a rien de mal à mourir, puisque nous devons tous mourir. Mais quand nous y sommes pour quelque chose, alors nous nous faisons reproche d’avoir atteint en quelque sorte à ce qui était si doux et si bon, agréable et vivant, dans le lien avec l’autre, lien qui a été brisé.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 1, éditions du Seuil, 1977, page 101

[ culpabilité ] [ perte ] [ souffrance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fascination

Voilà ce qu’il fait toute sa vie Nerval, au fond : il se constitue un avoir. Un patrimoine. C’est un capitaliste du nécrophile. Il déchaîne l’inflation de ses ancêtres. Avant les banques de données et les banques du sperme, il y a les banques des morts et c’est d’ailleurs la même chose. L’étrange n’est pas que l’on soit hanté. L’étrange est que cette hantise devienne un objet de désir. Le seul peut-être véritable objet de désir de l’espèce contemporaine. L’étrange est que l’on soi charmé par les charmes et les magies. Qu’on les veuille. Qu’on en redemande jusqu’à en mourir. Que la mort soit devenue une valeur. Que les morts soient la valeur-or des transactions, la référence de tous les placements, des protocoles d’accord et des pactes sociaux.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 402-403

[ généalogies ] [ filiation fantasmatique ]

 

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besoin de croissance

Ce qui me manque, au fond, c’est de voir clair en moi, de savoir ce que je dois faire, et non ce que je dois connaître... Il s’agit de comprendre ma destination, de voir ce que Dieu au fond veut que je fasse ; il s’agit de trouver une vérité qui en soit une pour moi, de trouver l’idée pour laquelle je veux vivre et mourir.

C’est de cela que mon âme a soif, comme les déserts de l’Afrique aspirent après l’eau…

C’est là ce qui me manque pour mener une vie pleinement humaine et pas seulement bornée au connaître, afin d’en arriver par-là à baser ma pensée sur quelque chose qui tienne aux plus profondes racines de ma vie, par quoi je sois comme greffé sur le divin et qui s’y attache, même si le monde croulait. C’est bien cela qui me manque et à quoi j’aspire.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info:

[ action ] [ cohérence ] [ individuation ] [ quête ]

 
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