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passé

Avant les gens mourraient joyeux à 35 ans, aujourd'hui ils gémissent jusqu'à quatre-vingt.

Auteur: Blüm Norbert

Info:

[ vieillir ] [ évolution ] [ abrutissement ]

 

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univers

Si l'on ne faisait en ce monde que ce qui est nécessaire, des millions d'hommes mourraient de faim.

Auteur: Lichtenberg Georg Christoph

Info: Le miroir de l'âme, p.193, Éd. José Corti, 1997

[ altruiste ] [ grégaire ]

 

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guerre

J'ai vu tomber à mes côtés des jeunes gens faits pour le bonheur et pour l'amour et qui croyaient qu'ils mourraient pour un monde fraternel : ils ont été victimes d'une tricherie.

Auteur: Gary Romain

Info: La nuit sera calme

[ abjecte ] [ infecte ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misère

Les rues d'Islamabad regorgeaient de grosses Toyota blanches, décorées de l'emblème bleu des Nations Unies, avec antennes souples dépassant du capot. Les travailleurs humanitaires brassaient d'épais rapports sur papier glacé avec photos esthétisantes de la misère du monde. En bas de page figurait l'inévitable requête, glissée là incidemment, presque insidieusement, à des donateurs, exigeant d'eux toujours plus d'argent, à défaut de quoi les ventres creux mourraient et les blessés succomberaient. Ce discours sur la famine et la mort semblait déplacé, quand il était prononcé dans l'atmosphère d'aisance matérielle qui transpirait de ces bureaux occupés par des nantis.

Auteur: Saran Mishi

Info: Par-delà les montagnes célestes

[ richesse ] [ contraste ] [ humanitaire ]

 

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pandémie

Et d’ailleurs, imaginons dans quel état de panique effroyable serait plongé l’homme moderne, si prompt à s’émouvoir au moindre faux pas de la science ou quand surgit la moindre épidémie – une vague grippe qui arrive des profondeurs de l’Asie et qui, en définitive, ne tue que des gens bien près de mourir de tout façon, parce qu’ils sont assez ou assez faibles pour cela -, eh bien, s’il surgissait une épidémie comme par exemple la peste noire du Moyen Âge, qui a fait 35 millions de victimes, à peu près le tiers de la population, je crois que nos contemporains n’y résisteraient pas… Ceux que la peste aurait épargnés mourraient quand même – de terreur ! 

Auteur: Thibon Gustave

Info: L’homme devant la nature, 1973, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012

[ terreur médiatisée ] [ dictature sanitaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Islam

Dans le Sud-Est, la guerre durait depuis quinze ans entre le PKK et l'armée turque, et des dizaines de milliers de personnes mourraient, mais cette situation n'empêchait pas Turcs et Kurdes de cohabiter, de célébrer des mariages croisés, de travailler et de se divertir ensemble. Comme c'était bizarre ! Par exemple, il n'y avait pas à présent de conflit de croyance entre alevis et sunnites, pourtant ils ne se donnaient pas leurs filles en mariage, ce qui était à l'origine de nombreux crimes. Les Turcs et les Kurdes ne s'entretuaient que dans les montagnes. En vérité, à y regarder de près, en conséquence de l'exode de millions de personnes, les plus grandes villes kurdes étaient Istanbul, Ankara, Mersin, Antalya. Et là, pas d'affrontements Turcs/Kurdes.

Auteur: Livaneli Zülfü

Info: Délivrance

[ société ] [ harmonie ]

 

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question

Pourquoi n'y a t'il pas d'insectes géants ?
Imaginez une araignée grosse comme un pouf marocain. Ou encore un mille-pattes long comme un crocodile. Et une mouche lourde comme un aigle...Et si une mutation génétique permettait à toutes ces sales bestioles de grandir démesurément ? Inquiétant, non ?
Rassurez-vous, c'est impossible. A cause de leur système respiratoire, qui l'interdit. Les insectes n'ont ni branchies comme les poissons, ni poumons comme les humains [...] Aucun organe particulier n'est dédié à la respiration. Pour s'oxygéner, les insectes sont traversés par un réseau de fins canaux, les trachées, qui se ramifient dans tout leur corps. Les stigmates, trous minuscules, permettent à l'air d'entrer dans ces canaux. Les organes absorbent l'oxygène au passage...
Voilà qui nous sauve d'un cauchemar éveillé ; s'ils étaient trop grands, les insectes mourraient asphyxiés. L'air mettrait trop de temps à traverser leur corps.
Jusqu'à preuve du contraire...

Auteur: Vandel Philippe

Info: Oui, tiens, pourquoi?

[ anecdote ]

 

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conscience

L'Univers roulait ses sphères, roulait, roulait, la vie naissait et mourrait, naissait et mourait, et nul ne s'en doutait, nul capable de s'en douter n'existait, et la matière diffuse se condensait, les volcans surgissaient, les torrents bondissaient, les herbes fleurissaient, se fanaient, fleurissaient de nouveau, les bêtes naissaient, grandissaient et mourraient, et ça ne gênait personne, n'angoissait personne. Il a fallu que survienne cette saloperie : la conscience. Et maintenant il y a quelqu'un pour contempler l'Univers, il y a quelqu'un qui sait qu'il est là, qu'il vit, qu'il vit très provisoirement, et qu'il va mourir : moi. La conscience est là, je ne peux pas faire qu'elle n'y soit pas, je ne peux pas faire comme si elle n'y était pas, je ne peux pas redevenir singe, ou chien, ou limace, ou caillou... La conscience est là, c'est à dire l'angoisse, Heureux les croyants, ils ont réponse à ça. Ils ont réponse à tout. Ils ont leur morphine. Heureux les croyants, mais je préfère mon angoisse et ses yeux grands ouverts.

Auteur: Cavanna François

Info: Lettre ouverte aux culs-bénits/Albin Michel 1994<p.63>

 

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littérature

La gazelle est en mer.
Dieu sait comment, mais elle est là.
Immobile sur les lames bleues des vagues, dans une attitude royale, comme tout en haut d'une dune.
Elle se tourne pour regarder Farid, ses cornes, luisantes, annelés, ne bougent pas.
C'est un animal courageux et fier, elle a des pattes fines, des muscles nerveux et une bande noire sur son dos qui frémit quand le danger approche.
C'est la plus belle décoration du désert.
Elle a une ouïe qui perce le silence, des yeux merveilleux; des cornées transparentes et ces fameuses pupilles brillantes qui voient les aigles dans le ciel, les lycaons cachés dans les buissons.
Pendant la période de sécheresse estivale, quand tous les animaux quittent les régions désertiques et les steppes brûlées, la gazelle reste fidèle aux lieux qui sont les siens, et souvent sa chair nourrit les grands carnivores qui mourraient s'il en était autrement.
Elle court d'une manière un peu comique, presque sans toucher le sable.
Elle laisse un sillage de traces, aussi petites et rondes que des pièces de monnaie.
Elle est très rapide, elle doit l'être si elle veut survivre.
De temps en temps, elle s'arrête et elle regarde derrière elle, comme le font les enfants, et cette curiosité peut lui être fatale.
Saisie à la gorge, la gazelle ne se débat pas.
Elle se laisse entraîner et mettre à mort.
Les poètes arabes ont chanté pour elle, ils ont élevé son regard innocent au sommet de la beauté du monde.

Auteur: Mazzantini Margaret

Info: La mer le matin

[ nature ]

 

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étatisme

Dès qu’il s’agissait, cependant, de suivre une politique égalitaire ramenant les plus intelligents au niveau des plus incapables, chaque fois que l’on voulait, en un mot, réaliser l’égalité par en bas, chacun comprenait qu’un tel régime conduirait toute civilisation à sa perte et que la libre concurrence entre individus d’aptitudes différentes était la condition même du progrès. Comment concilier ces deux opinions extrêmes ? On y parvint le plus simplement du monde le jour où l’on s’aperçut que les droits de l’individu ne devaient point dépasser les bornes mêmes de la vie de cet individu et que le socialisme était une doctrine d’Etat ne s’appliquant point aux particuliers. Pour tout vous dire d’un seul mot, on permit à chacun de se développer librement selon ses aptitudes, de devenir riche, puissant ou misérable, suivant ses capacités et son travail. On décida que, sous certaines réserves pratiques d’application, toutes les successions sans exception reviendraient à l’Etat. La première conséquence de cette mesure fut que l’Etat dut se charger, tout en même temps, d’élever, d’éduquer et d’instruire tous les enfants dès qu’ils seraient en âge d’entrer à l’école ou que leurs parents mourraient. Elevés sur un pied d’égalité, n’héritant d’aucune fortune acquise par d’autres, tous les habitants de la France n’eurent plus qu’à s’en prendre à eux-mêmes de leur propre destinée. Dès l’école primaire, les vieilles couronnes de papier et les livres de prix d’autrefois furent remplacés par des prix en espèces constituant un pécule pour chaque enfant, lui permettant même d’amasser une véritable petite fortune s’il poursuivait ses études supérieures. Du jour où fut adopté, malgré d’incroyables protestations, ce régime d’égalité de naissance, aucune revendication sociale ne fut plus possible, et le gouvernement eut le droit de réprimer tout désordre avec une sévérité qu’ignoraient même les régimes fascistes d’autrefois.

Auteur: Pawlowski Gaston de

Info: Voyage au pays de la quatrième dimension, Flatland éditeur, 2023, pages 332-333

[ totalitarisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson