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dangereux cadeaux

Il était une fois un pauvre homme qui se promenait sans chaussures. Ses pieds étaient couverts de cals. Un jour, un riche prit en pitié le pauvre et lui acheta une paire de Nike. Le pauvre lui fut extrêmement reconnaissant et porta en permanence les chaussures. Un an plus tard, les chaussures tombèrent en lambeaux. Alors le pauvre dut se remettre à aller et venir pieds nus, sauf que maintenant tous ses cals avaient disparu. Il eut bientôt les pieds tout écorchés, ça s'infecta, le type tomba malade et finalement on dut lui couper les jambes et il mourut. 

J'appelle cette histoire "L'Amour, la Mort & Nike".

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles, 2ᵉ Jour : 16h01, Dans la tente

[ affaiblissement ] [ parabole ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

dernières paroles

Il est inutile de vous rappeler l'attention et les soins que j'ai apportés au rétablissement de ma santé : vous en avez été les témoins. Je crois vous avoir satisfaits à cet égard et n'avoir rien négligé pour ma guérison ; il ne me reste plus qu'à me satisfaire moi-même. Je n'ai pas voulu vous laisser ignorer ma résolution : je suis décidé à ne plus nourrir mon mal ; tous les aliments que j'ai pris ces jours-ci n'ont prolongé ma vie que pour augmenter mes douleurs, sans espoir de salut. Je vous prie donc d'approuver mon dessein et de ne point vous y opposer : vos efforts seraient inutiles.

Auteur: Titus Pomponius Atticus

Info: Il avait rassemblé ses amis pour le leur annoncer. Il mourut 7 jours plus tard

 

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racisme

Né catholique alsacien, le comédien français Harry Baur fut, dénoncé comme juif par des journaux antisémites fut arrêté et tourmenté. Alors que les coups pleuvaient sur son visage tuméfié il se leva de sa chaise. - Qu'est-ce qu'il te prend, hurla un des fonctionnaires allemands, pourquoi fais-tu ça ? - Je fais ça pour vous, c'est moins lâche de frapper un homme debout. Libéré, de plus de cent kilos, il était tombé à quarante, et les coups assénés sur le crâne avaient provoqué des troubles neurologiques. Il ne se remettra pas de ce qu'on lui avait fait subir et mourut moins d'un an plus tard. Les milieux du cinéma parisien, craignant alors de se compromettre, peu d'acteurs assistent à ses funérailles à Saint-Philippe-du-Roule.

Auteur: Baur Harry Henri-Marie

Info:

[ bêtise ] [ malentendu ] [ anecdote ]

 

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idéogrammes

Jusqu'à ce que s'instaure l'usage des expositions de calligraphie, l'accès aux documents authentiques était très limité, d'autant plus que les empereurs n'hésitaient pas à user du droit de l'Etat sur les "biens culturels". Par exemple, l'empereur Tai-zong, des Tang, ordonna en 636 de rassembler, pour ses collections, tous les exemplaires de l'écriture de Wang Xizhi. On trouva près de trois mille manuscrits, qui furent réunis en volumes, mais le Lan ting xu manquait. On supposait qu'un moine l'avait hérité de son maître, descendant de l'auteur. Un haut fonctionnaire envoyé en mission auprès de lui gagna sa confiance, obtint de voir le manuscrit et le confisqua. L'empereur le fit copier par les plus grands calligraphes de sa cour et, quand il mourut en 649, l'original du Lan ting xu fut enterré avec lui.

Auteur: Alleton Viviane

Info: L'écriture Chinoise, (suite des aventures du manuscrit) pp. 100-101

[ anecdote ] [ historique ] [ Chine ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

Quand Yakichi était jeune, il faisait fièrement part à ses amis de sa trouvaille : la santé des femmes, disait-il, était faite de plusieurs maladies. L’une de ses connaissances, par exemple, avait épousé une femme affligée de mystérieuses douleurs d’estomac. Peu de temps après leur mariage, les douleurs disparurent. Mais lorsque leur mariage perdit de son charme, elle devint sujette à de fréquentes migraines qui ennuyèrent beaucoup son mari et le firent se tourner vers d’autres femmes en guise de consolation. Quand sa femme le découvrit, ses migraines disparurent. Toutefois, les douleurs d’estomac reparurent et, au bout d’un an, elle mourut d’un cancer. On ne peut jamais, lorsqu’une femme est malade, faire la part de la vérité et du mensonge. Quand on penche pour le mensonge, elle a un enfant ou meurt subitement.

Auteur: Mishima Yukio

Info: Une soif d'amour

[ somatisation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

mondanités

Doté d'un esprit et d'une plume acérés Truman Capote connaissait toutes les célébrités de son temps et particulièrement la haute société new-yorkaise où il avait une coterie d'amies - ses "cygnes" : la sœur de Jackie Kennedy, Lee Radziwill, Gloria Guinness, etc.

À propos de la princesse Margaret, il dira un jour: "C'est une fille très nerveuse qui aimerait bien être en même temps hippie et royale."

Il décrira Mick Jagger et sa manière de se mouvoir comme "un genre de parodie à mi-chemin entre une majorette et Fred Astaire".

De sa copine Elizabeth Taylor dont il dressa le portrait pour un magazine, il la la peignit avec des yeux "tels des liquides de vie" mais   "souffrant d'un complexe d'infériorité si extraordinaire qu'elle n'arrivait pas à le surmonter". 


Auteur: Internet

Info: https://www.dailymail.co.uk/, 28 janvier 2021. Comment Truman Capote capota : Après Breakfast At Tiffany's, il devint chouchou des riches et des célèbres. Mais il dévoilà ensuite leurs petits secrets de sexe il fut ostracisé et mourut en épave droguée.

[ états-unis ] [ écrivain ] [ vacheries ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

moyen âge

Bertrand du Guesclin mourut à Châteauneuf-de-Randon le 13 juillet 1380. Charles V décida que "Bertand li gentilz", la fleur de chevalerie, de vaillance, d'honneur et de fidélité, serait "mis et enterrez tout droit à Saint-Denis", au pied de la tombe où lui-même serait bientôt mis. (...) On a pu se demander si cette réputation de son vivant et cette gloire posthume n'avaient pas quelque chose d'excessif. Car enfin il y avait en Bertrand du Guesclin autant d'un aventurier que d'un grand serviteur de l'État. Ses revers avaient été aussi nombreux et éclatants que ses succès. Il n'avait vraiment pas incarné l'idéal du parfait chevalier. (...) Le Bertrand du Guesclin que nous avons en tête est-il vraiment l'homme de guerre qui a vécu au XIVème siècle dans sa vérité ? N'est-ce pas plutôt le héros chanté par Cuvelier ?

Auteur: Guenée Bernard

Info: Du Guesclin et Froissart : La fabrication de la renommée, pages 90 à 93

[ postérité ] [ relativité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dynastie

Suis-moi donc au vieux château de la Pétardière, longtemps habité par une race de preux dont le plus anciennement connu mourut de peur du bruit qu'il fit lui-même, en s'asseyant, à Roncevaux, sur le cor de Roland ; dont le plus célèbre perdit glorieusement à Pavie, en prenant le premier la poudre d'escampette, ce que François Ier y avait gardé (*) ; sans omettre le fameux Gontran Pétaud de la Pétardière, grand oyseleur de Louis XI, spécialement préposé à la cage du cardinal La Balue (**), et Bernard Leloup de la Pétardière, nourrice sèche des petits chiens de Charles IX, et Guy Lechat de la Pétardière, qui rapporta de Palestine une gale dont trois femmes, les siennes, moururent successivement en se gratant. Cette suite non interrompue de héros avait porté très haut, dans les fastes nobiliaires, le nom des Pétaud de la Pétardière.

Auteur: Silvestre Armand

Info: "Histoire incongrue", dans "Histoires réjouissantes", éd. "A la librairie illustrée", p.244 - (*) François Ier, après avoir perdu la bataille de Pavie, écrivit : "Tout est perdu, fors l'honneur" (**) Jean de La Balue (1421-1491) : accusé de trahison, et emprisonné pendant 11 ans

[ généalogie ] [ hauts faits ] [ dérision ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

nostalgie

Retournée, mise en place et contemplée enfin sans blasphèmes ni marchandage, cette toile (Un village breton sous la neige) devenait un paysage breton, village d'hiver sous la neige : quelques maisons de chaume épaulent la ligne d'horizon et se pressent autour du clocher juste central. A gauche, une falaise violette tombe vers un ciel de crépuscule. A droite filent des arbres maigres. Tout le sol est fait de neige, ruisselant de lumières fondues, magnifique pelage bleu et rose, fourrure sur le sol froid. C'est donc cela que le Peintre, en mourant, recréait avec nostalgie ? Sous les soleils de tous les jours, le suscitateur des dieux chauds voyait un Village breton sous la neige ! Cette toile, je l'ai gardée. Le don même en serait injurieux, Gauguin mourut en la peignant, c'est un legs. Seule de tant d'autres, elle se signe de l'absence du nom.

Auteur: Segalen Victor

Info: Dans "Premiers écrits sur l'art (Gauguin, Moreau, Sculpture)"

[ compensation ] [ oeuvre oubliée ] [ art pictural ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

détrempées

Les vêtements mouillés des deux femmes imprégnaient la pièce d'une odeur triste et mélancolique, où se mêlaient les feuilles tombées, les ornières boueuses et la brume enveloppante. L'humidité qui persistait autour de leur corps semblait, par une attraction irrésistible, appeler à travers la petite fenêtre la grande masse mouvante de la pluie.

Les charbons rougeoyants dans l'âtre perdaient de leur chaleur et la lueur rose que reflétait la bibliothèque encombrée s'atténua. Le démon bleu de la flamme qui dansait comme un papillon endiablé au sommet des charbons faiblit et mourut. Un grand visage aveugle et fluide s'écrasait contre la vitre - l'informe visage gris de la pluie. On eût dit qu'un bras fantomatique, ondoyant et obscur, glacé comme celui d'un cadavre, tâtonnait pour s'agripper à ces deux silhouettes ruisselantes, comme si, transpercées par l'eau, elles n'appartenaient pas à la chaude intimité humaine mais aux champs noyés du dehors.

Auteur: Powys John Cowper

Info: Givre et sang

[ suintantes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste